Je remercie les quelques commentateurs et les lecteurs, un peu plus nombreux, de ce petit poème, qui n'est pas, je pense (et vous semblez le penser aussi) ce que j'ai fait de mieux, mais que je m'étais amusé, dans le temps, à écrire. Je l'avais déjà proposé, il y a quelques années, et il avait été refusé, ce qui montre qu'il peut ne pas convaincre. J'ai retenté le coup, non sans prendre avec le texte un prudente distance grâce à l'exergue, car je me souvenais d'une remarque que socque m'avait faite à ce propos, "c'est un grande sottise de se croire moins sot que les autres." Et certes il ne faut pas trop se croire au dessus de la multitude ("On n'est pas, monsieur, un homme supérieur, parce qu'on aperçoit le monde sous un jour odieux", fait dire Chateaubriand à un de ses personnages), mais enfin avouez que, parfois, on se réjouit de ne pas être aussi crétin que certains que nous voyons agir. Je sais qu'il y partout dans le monde d'excellentes personnes, mais un sot peut tout gâcher. Des milliers de gens admireront et respecteront un site naturel, et un seul abruti le profanera d'un dépôt de détritus. Et comme il y a un con partout, on finit par avoir l'impression qu'il n'y a que cela. Et puis, comme dit l'autre, on est toujours le con de quelqu'un. Moi-même j'ai tenu ce rôle, parfois (j'espère que ça ne m'arrive plus ...)
La strophe est le dizain classique, abab cc deed, qui a une variante abba cc dede, souvent employé en hepta ou en octosyllabes, mais parfois aussi en alexandrins. (C'est la strophe des stances du Cid, en vers mêlés).
Merci encore à Oniris, à ses membres, et à bientôt.