Vélias
Merci beaucoup de votre passage et de votre appréciation élogieuse.

Cette lecture me fait très plaisir car j'aime , en tant que lectrice, me faire "happer" aussi.

Pepito
Cette fois-ci, cela n'a pas fonctionné entre Claire, Armand, Noémie et vous! J'en suis triste mais pas désespérée.
Certaines de mes expressions vous chiffonnent comme remonter un couloir ou descendre un escalier au lieu de le monter. Soit!
Et cette histoire d'adoption, non vraiment!
Je note que vous êtes moins sentimental quand il s'agit des enfants des autres! hein Pépito?

Tss, tss, Plumette, pas d'amende d'intention. Je suis excessivement sensible au sort de tous les enfants (enfant, dans tous les sens du terme d'ailleurs). Seul Louis peut, ici, me devancer. ;=)

Vos expressions (que je trouve marrantes, ne vous méprenez pas) me rappelle ma voisine (clone de la Mère Denis) :

- attraper un cancer (par une pince ?)
- remonter un couloir (jusqu'au bout du ressort ?)
- accrocher son collant dans le pédalier (car elle avait plus de place dans son tiroir ?)
- casser des noix dans un yaourt (pour amortir le bruit et avoir les mains douces ?)
- ...

Toutes ces perles fleurent bon le raccourci irréfléchi. Cela peut donner un certain charme au style... aussi, pas de pb. Elles sont aussi mises en valeur par la très bonne qualité du reste. ^^

Ha oui, c'est bien vrai, ça !!!

Me faire un longue liste (voir litanie ;=) des malheurs de tout un chacun, ne va en rien m'émouvoir. Tout au plus m'ennuyer. Ousse kelle est la surprise chutesque ? Le truc que je devais pas voir venir ?


Dernier point, les expressions genre :
"C’est difficile avec cette petite qu’ils sont allés chercher en Colombie" - "déception" - "bouille caramel" m'ont fait tiquer. Mais vous n'y êtes pour rien. L'ambiance, à l’approche de ces élections, me rend un tantinet nerveux. J'ai donc tout mis sur le compte de ma parano... ;=)

Voilou, voilou... tout ceci n'est que mon sentiment et du moment, en plus. On ne peut point plaire à toutes et tous, et tout le temps. J'aime toujours bien vous lire, pas de soucis.



Pepito

La mère Denis! Si c'est pas un joli compliment ça!

Novi

Merci beaucoup de votre lecture et de votre commentaire éloquent. Vous dîtes que vous avez peu à dire mais vous le dites bien!

Aldenor

Merci beaucoup Aldenor de votre lecture et de votre appréciation.
Je mets votre "une qualité d'écriture faite de recherche de précision du détail et de concision" en balance avec " l'écriture inexistante qui ne soutient pas le propos" de Grange et je commence à prendre goût au clivage dont me parlait un onirien qui se reconnaîtra s'il tombe sur ce fil.
Tout auteur, même amateur ! aime être compris dans ses intentions et cette appréciation montre que vous savez que "dégraisser" un texte, c'est aussi du travail.

Vous notez des situations qui n'apportent pas grand chose à l'histoire. ça, c'est en effet l'auteur qui s'amuse avec des petites choses observées ça et là, et qui donnent parfois du sel à la vie.

Pour l'attitude de l'enfant: je pensais avoir semé une petit caillou avec la phrase " sans cris et sans concurrence" Claire est tellement stressée qu'en général elle stresse l'enfant et se précipite de façon presque préventive, ne laissant à cette petite aucun espace à explorer. Ce soir, Claire a lâché et le père et l'enfant sont dans une sorte d'étonnement réciproque. Voilà ce que j'ai imaginé pour donner naissance à cette " épiphanie".
Voilà Aldenor, et encore merci de me donner l'occasion d'exprimer un peu plus sur ce texte.

Plumette

Silvieta

Merci pour votre passage et votre commentaire grâce auquel j'ai appris un mot que je ne connaissais pas: histrionique.
J'ai découvert que cela se disait d'une personnalité et je reproduis pour d'autres qui seraient dans mon cas ce que j'ai lu sur internet:
"Trouble de la personnalité caractérisé par une tendance marquée à la dramatisation, au théâtralisme et à l'hyperexpressivité émotionnelle. S'y associe fréquemment une suggestibilité avec en particulier une grande facilité à être influencé par autrui ou par les circonstances."
je ne voyais pas la fin de ma nouvelle comme cela et ma lecture du grand Meaulnes est trop ancienne pour que je puisse faire le parallèle.
Je voulais aussi ajouter que dans mes textes, l'originalité n'est pas le critère qui guide mes choix de thèmes.

Bonjour Plumette,

A la fin Le Grand Meaulnes fuit sa jeune épouse et s'en va en emportant leur fille.

Par "histrionique" je n'avais pas en tête l'idée d'une "suggestibilité" (j'ignorais que le mot comportait aussi ce sens ) mais bien la dramatisation, le côté théâtral du geste de ce père adoptif.

Nos perceptions des nouveaux textes peuvent être influencées par nos lectures antérieures. Dans "la chambre 19" une épouse jusque là satisfaite de son sort en arrive petit à petit à rejeter son quotidien ( enfants et mari ), situation pas si éloignée de celle de l'épouse dans "Parenthèse", mais s'engouffre à partir de là, imperceptiblement, dans une impasse inextricable.

Merci Cat d'avoir reçu ce texte avec empathie et de le dire avec gentillesse!

j'aime bien le qualificatif " simple" pour l'écriture, je le prends comme un compliment.

Merci à vous Jano de votre lecture et de votre commentaire.

vous avez apprécié la fin de ce texte, cela me fait très plaisir, j'ai du mal avec les fins! et il m'a semblé qu'elle avait rattrapé pour vous le manque d'audace de l'écriture ou le manque d'originalité des situations ( Armand greffier à la vie ennuyeuse et Claire qui fuit son quotidien dans des feuilletons télévisés)
Vous n'avez pas été sensible à mon "quand on..." qui a pu emporter d'autres lecteurs.
Quelle richesse que toutes ces lectures et tous ces ressentis! Au milieu de ces diverses appréciations, il faut pouvoir rester fidèle à sa plume, je voudrais faire autrement que je n'y arriverais pas! Les histoires qui me traversent sont le fruit d'observations, plus que d'imagination.

Plumette