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Re : Peut-être l'ange
Maître Onirien
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Merci Vincente pour ton intervention.
Je pense avoir déjà répondu pour le choix du titre, sa signification.
Je concède qu'il ne soit pas éclairant directement.
C'est ainsi.

Au plaisir.

Contribution du : 18/01/2022 18:37
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Re : Peut-être l'ange
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Finalement vous restez, Pouet ?
D'ailleurs, ce qu'il vous arrive ici est de votre faute ; vous vouliez que cette pièce soit comprise mais n'avez pas fait ce qu'il fallait pour ; Marite a raison : intégrez-y donc ce quatrain !

Contribution du : 26/01/2022 23:00
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Re : Peut-être l'ange
Maître Onirien
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Je n'ai jamais prétendu "partir".
Ne plus publier, ne signifie pas ne plus participer.
Et merci pour vos précieux conseils.

Contribution du : 27/01/2022 05:20
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Re : Peut-être l'ange
Maître Onirien
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Bonjour à vous oniriennes et oniriens, je reviens par ici tout d'abord pour remercier le CE et les correcteurs dont l'activité bénévole n'est pas à mettre en opposition avec la qualité du travail effectué, ni avec l'implication exercée.


Ce texte donc, comme déjà dit, évoque la souffrance à l'école qui peut se manifester de bien des manières. Pas forcément d'ailleurs comme dans mon pouème par l'intermédiaire de coups ou d'insultes franches, mais de façon bien plus insidieuse, une mise à l'écart, un dédain, de l'indifférence, de petites réflexions sous couvert de plaisanteries anodines qui pourtant blessent profondément, poursuivent parfois l'enfant victime de cela toute sa vie lorsqu'il ne décide pas par lui-même d'y mettre fin. Bien évidemment le personnel éducatif est censé être sensibilisé à cela, je gage que la plupart du temps, chacun fait son travail, comme il le peut. Toutefois demeurent les scories de la minimisation, de la banalisation, des réponses qui sont encore trop souvent "Voyez, cet enfant participe aussi à des menus désagréments, il n'est pas si innocent que cela, lui aussi est capable d'incivilités" ... Croyez bien que je pense savoir de quoi je parle.



socque :

le cœur bat sans se battre
qui me touche tout de suite ; après je prends du recul sur cette première impression : « ouais, un peu facile comme jeu sémantique ». Mais c'est moi.


Je ne sais pas si le jeu sémantique est "facile", du moins l'expression m'a semblé "juste" sur le moment.

Je n'aime guère
si la douleur s'expose
nue
au centre du jour
parce que la mise en valeur de l'idée par l'isolement du mot « nue », tout dépouillé avec ses trois p'tites lettres, eh bien cette mise en valeur, à mon avis, relève d'un procédé trop voyant. Moi lectrice je me sens manipulée, évidemment je n'aime pas.


Je ne vois pas trop en quoi je "manipule" qui ou quoi que ce soit. En revanche l'intention était bien d'isoler "nue" pour les raisons que vous évoquez.

s'enfouir plutôt que fuir
Là, je ne vois que le jeu sur les mots, je n'ai pas été touchée.


De jeu de mots ici, il n'y en a pas. Le fond prédomine, la sonorité est accessoire.

Merci à vous.

Miguel:

Que veut-ce dire ? De quoi parlé-ce ? Je ne vois aucun groupe sujet-verbe-complément ou attribut (quand groupe il y a) qui produise un sens clair. Mon propos va paraître réactionnaire, mais cet hermétisme un peu snob me semble relever de la mystification. Je souhaite à ce texte d'autres lecteurs plus réceptifs que moi.

Vous désirez avoir du sens prémâché lorsque vous lisez un poème, cela ne me pose aucune difficulté. Que vous trouviez le texte empreint de snobisme, non plus. Cela me fait putôt sourire tant ce terme est éloigné de mon enfance, de ma réalité, de mon milieu, de mon parcours. En revanche là où je suis plus gêné c'est lorsque vous parlez de mystification, car là il ne s'agit plus de mon texte , mais bien de mes "intentions d'auteur", donc de ma personne. Pour moi ce passage n'est pas en phase avec la charte du site, même si je m'abstiendrai de porter toute réclamation en ce sens.

Merci.

Eskisse:

Un poème énigme pour moi.. Quelle sonnerie ? Quel ange ?
J'aurais aimé plus d'indices...

Dans cette forme épurée, se dessine une scène de violence subie avec ce chiasme au centre :
" les coups sont des yeux rouges
les regards des bleus"
qui dit bien l'enfermement et l'impuissance de façon visuelle.

J'imagine un être à terre ( par opposition à l'envol ) et son monologue. Le bourreau absent, est passé par là...
Mais peut-être je divague.

De ce poème émane une profonde solitude alliée à la détresse de quelqu'un qui voudrait anesthésier la douleur comme dans cette belle strophe :
"disparaître est l'enjeu
si la douleur s'expose
nue
au centre du jour".
Il m'a touchée.


Les indices ont été donnés, je ne reviendrai pas dessus. Sinon, tu ne divagues pas, je pense que les impressions que tu exprimes sont assez justes.

Merci à toi.

Cyrill:

Ce qui m’a le plus marqué dans ce poème n’est pas tant la violence physique dont il est question, mais la difficulté de la dire, et peut-être le sentiment que la douleur morale la surpasse.

J’ai eu la vision d’une prison mentale, d’un étau enserrant l’esprit qui demande à comprendre, et tâche avec difficulté d’apposer des couleurs comme pour mettre de l’ordre dans la pensée.
J’ai beaucoup aimé ces deux strophes qui déclinent les teintes. Je me suis représenté cette peinture projetée avec une certaine vigueur sur une toile.

Le dernier vers me laisse presque sans voix, je ne comprends pas, comme on ne comprend pas une victime de violence qui attend encore de son bourreau.

Finalement, je me demande si cette sonnerie du premier vers ne serait pas celle de l’ange annoncé dans le titre, espéré peut-être comme on espère la métamorphose du diable. Cette interprétation sous toute réserve, mais elle me va bien.


Beaucoup de choses rejoignant mon intention ici aussi, la "prison mentale", oui, dans le sens d'enfermement sur soi-même, l'impossibilité d'exprimer, aussi. La peinture également, renvoyant à la "douceur" d'une activité que les petits enfants pratiquent normalement avec plaisir.

Merci bien.

Donaldo

J’ai bien aimé ce poème auquel je trouve un peu des allures de chanson d’Alain Bashung. Au-delà de cette impression – subjective je le concède – il y a la réussite du découpage qui donne à l’ensemble une dimension picturale, comme des fragments d’une peinture cubiste séparés les uns des autres lors de l’analyse du commentateur mais en réalité un pur ensemble lors de la lecture. J’aime bien l’utilisation des couleurs comme vecteur du fond dans la seconde partie du poème. Cette analogie renforce le discours et le rend plus compréhensible.

Je connais peu Bashung à part l'excellent "La nuit je mens". Et oui, les "couleurs" sont bien au centre du texte, d'une certaine manière.

Merci.

Larivière:

Le tercet de fin est à la fois plein d'espoir et de résilience...

Non, ni espoir ni résilience dans ce vers final.
Plutôt une forme d'ironie désabusée face à ce que devrait être idéalement l'école.

Merci bien.

Luz :

Le repli sur soi de l'être harcelé qui se protège en acceptant les coups : plongée en réflexe animal ; contre un autre, d'autres animaux humains - "Si c'est un homme" de quelques minutes.
Je divague peut-être, mais j'ai ressenti ainsi ce poème, percutant à chaque série de mots, de coups, d'injures, d'humiliations. Yeux rouges, regards bleus, mots blancs, gouffre noir, insignifiance du gris...


"Si c'est un homme" est un ouvrage qui m'a marqué. La forte analogie faite ici n'est certainement pas représentative de la problèmatrique traitée, mais cela m'a fortement remué.

Merci.

Cristale :

J'aime bien l'idée de finir le poème sur l'avant dernier vers, mais c'est vous l'auteur.

Le dernier vers me semble important dans une démarche "d'alerte" ou de critique larvée. Je vous remercie pour les compliments que je ne cite pas par ailleurs.

Au plaisir

Myo :

Ce creux dans le ventre, où il faudrait s'enfouir comme pour revenir à l'origine, faire le chemin à rebours.

Ceci est particulièrement bien vu, et en totale adéquation avec ce que je voulais faire passer.

Merci bien.

Atom:

Le titre par contre me laisse un peu perplexe.
Faut-il être au fond du gouffre pour se sentir tenté de s'en remettre à une protection divine ?


Non, pas de protection "divine". Comme déjà expliqué, le titre fait référence à la possibilité d'un suicide. L'enfant ne serait ange que métaphoriquement dans l'esprit de ceux qui l'ont aimé.

Merci.

Marite:

La succession des vers et des mots, tels que présentés dans ce poème, transmettent bien une atroce souffrance qui ne pouvait être exprimée en une longue plainte continue. Les strophes et les vers, courts et différenciés, permettent de souffler entre les assauts qui font que "la tête tourne à vide", que "ce creux dans le ventre" nous aspire, que "disparaître est l'enjeu" ... et ainsi jusqu'à l'avant-dernière strophe.

Oui, la forme tendait un peu vers cela, merci d'y avoir été sensible.

Au plaisir

framato:

Les sentiments sont induits par les variations de couleurs (cela a été ma première impression de lecture). J'ai trouvé intéressant que le texte prenne le temps de glisser de la dissolution (creux, s'enfouir, disparaître) à l'apparition des couleurs

Effectivement, de "l'aveuglement foetal" à la "lumière" du réel, quelque chose comme ça.

Merci.

Ananas :

Le champ lexical m'envoie dans une salle de classe, le blanc (la craie) le noir (tableau), le gris (la poussière), l'envol, la sonnerie, l'apprentissage...

J'avoue que je n'avais pas forcément oensé aux analogies que tu fais entre les éléments de l'école et les couleurs, qui pour moi étaient plus celle d'un dessin fait par l'enfant. Mais cela est très intéressant et éclairant si je puis dire.

Merci à toi et content de te recroiser un peu par ici.

Contribution du : 27/01/2022 09:44
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Re : Peut-être l'ange
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Veuillez m'excuser pour les quelques coquilles par-ci par-là, je me suis mal relu.

Contribution du : 27/01/2022 11:33
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Re : Peut-être l'ange
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J'ai vraiment apprécié ton texte, Pouet, que tu as su écrire avec des "couleurs" poétiques bien à toi, efficacement et sobrement.

Sujet douloureusement d'actualité, le harcèlement scolaire est beaucoup plus fréquent qu'on ne le croit ; en cela, je profite de ce fil pour poster le lien vers deux chansons qui me tiennent à cœur :

1) Maëlle - L'effet de masse
Chanson écrite par Paul Ecole et composée par Calogero, dont on sent la sensibilité poétique, et dont l'empreinte harmonique discrète et les courbes mélodiques en souplesse subliment la voix de la jeune interprète.

2) Sach'a - Triste Mélodie
Sach'a, 18 ans à peine, témoignait des violences subies à l'école dans une émission dont j'ai oublié le nom... Triste Mélodie est une chanson bouleversante sur le harcèlement subi dont elle est à la fois la compositrice de talent et la magnifique interprète.


Contribution du : 27/01/2022 13:15
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Re : Peut-être l'ange
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Salut Davide,

merci pour ton passage!

Contribution du : 27/01/2022 13:25
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Re : Peut-être l'ange
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AdeJardin :

quant à l'aspect "d'échange" (où l'ange déchu n'est pas loin) il est peut-être négociable d'en effacer (visage trouble) que l'idée que l'on donne aux mots se substitue au ressenti qu'on inter-prête. Il serait opportun d'acter jusqu'à quel point de suture la broderie de la connaissance condamne l'essence du spontané sevrant le sens de sentiments.
Ceci étant je n'ai jamais su me vendre et il est 4h du matin.

Merci pour le passage.

Contribution du : 29/01/2022 04:14
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Re : Peut-être l'ange
Maître Onirien
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Vous pouvez répéter Pouet ?


Contribution du : 29/01/2022 09:00
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Re : Peut-être l'ange
Maître Onirien
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Oui Cristale, je peux...

Ce qui semble d'une clarté limpide peut toujours être soumis à interprétation.

Et je m'arrête là.

Contribution du : 30/01/2022 18:49
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