Bonjour Herline,*

Je comprends fort bien (car vous vous faites bien comprendre il faut le dire) ce qui vous a perdue et donné cette sensation de "fouillis" que vous décrivez.
La forme y contribue sans doute... j'ai souhaité souligner les passages où les personnages PENSENT à la fois dans la forme (gras/italique/retrait de marge) et dans le fonds, à savoir que l'écriture devient soudain POETIQUES ;
d'où mon impossibilité à vous "légender" par exemple "les cuisses blanches des femmes"... si vous n'en percevez pas la sensualité et sa problématique pour les femmes privées d'hommes en temps de guerre, c'est que c'est une image qui ne vous a pas touchée en effet.
Quant à "mes jambes courent droit devant" (j'essaie de vous éclairer, là) c'est aussi dans un passage poétique où le narrateur est sous le choc de la vision de son père pendu ; aussi, cette image veut-elle suggérer que son corps "court" automatiquement sans qu'il contrôle ses jambes, ni la direction de sa course.
... mais si vous préférez le lire comme une redondance, libre à vous.

Je tiens aussi à vous répondre quant à la multitude de thèmes que vous détectez dans cette nouvelle.
Car en effet, mes intentions se sont portées uniquement sur un thème :
"Les effets de la guerre sur plusieurs générations"
Pour cela, j'aborde un contexte familial, certes, violent, aussi, mais qui n'est là que pour servir le propos central de la transmission malgré les mots-mêmes et surtout à cause de l'absence de mots...

Enfin (je garde le meilleur pour la fin) je vous suis très reconnaissante de reconnaître un atout dans mon écriture.
à bientôt de vous relire (j'ai corrigé votre poème L'Oiseau lune, dont j'ai fort apprécié l'univers... malheureusement, la correction m'occupe déjà beaucoup pour que je prenne davantage de temps pour commenter).
Bien à vous,
MissNode

* quel joli pseudo !

Bonjour à tous,
Je profite de l'occasion du commentaire précis de Herline, pour faire une "pré-annonce" sur la vie de cette nouvelle, qui se poursuit grâce à Oniris :

En effet, il se trouve que l'éditeur de la revue-fanzine "Bigornette" vient de temps en temps visiter Oniris pour y pister des trouvailles de textes pour sa revue.
Et voilà-t-y pas qu'il tombe sur HORS SIECLE et tombe en amour ! si, si !
Donc, l'annonce, c'est que devrait prochainement être publiée dans Bigornette la nouvelle HORS SIECLE.
Je ne manquerai pas de vous en informer dans le forum dédié aux annonces.

Merci Oniris !
Merci tous les Grands Lecteurs, Sélectionneurs, Correcteurs, et Commentateurs qui avez permis cette belle histoire

non pas vraiment une sensation de "fouillis", qui connoterait le tout négativement, juste une impression de lourdeur, d'un manque de simplicité...d'ailleurs un autre commentaire fait état de ce même sentiment, mais je ne suis pas spécialiste donc il convient de relativiser.

Rien de bien grave donc, juste que quelques passages et phrases sont à réécrire, "mes jambes courent devant"...
Je vous assure, si vous faites relire à d'autres personnes...feront le même constat...par contre si vous rajoutez quelque chose du genre..."à l'instar d'un robot d'un zombie d'un pantin désarticulé, j'avais l'impression que"...là je comprenais.."

De même pour les "cuisses blanches des femmes..." si vous ajoutez ou transformez par des "jambes candides ou inviolées ou immaculées" un truc dans le genre là, le lecteur lambda comprend...Comme quoi ce qui nous semble subtil à nous, auteur(e), peut déstabiliser le lecteur lambda..qui se perd dans trop de subtilité.

Enfin rien de bien méchant, des détails, et bravo pour la publication sur ce site qui vient contredire tout avis négatif. Un bon début que cette publication officielle.
Bien amicalement de vous lire
HERLINE

Merci Herline pour votre gentille réponse. Il est en effet fréquent que j'entende le reproche de manque de simplicité (voire hermétisme) pour mon écriture. Votre sensation à me lire n'est donc pas exceptionnelle et je suis tenue de la prendre en compte pour simplifier mon style.

A bientôt de vous lire (ne vous découragez pas sur un premier refus, nous en avons tous essuyé un certain nombre...).
Belle journée