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Quelques heures plus tard/tôt -5 h 42
Visiteur 
Je réponds aux commentaires, ce jour, le 14 juillet qui est le 3eme anniversaire de la mort de celui qui a inspiré ce poème. Si j’insiste sur ce point, c’est avant tout parce que cet ami m’a encouragée à écrire ; grâce à lui, j’ai évolué depuis mes premiers gribouillages jusqu’à intégrer Oniris et proposer des textes et lui qui m’a amenée à faire connaissance avec la poésie de tous temps et de tous lieux.

Ensuite, si j’ai proposé ce texte sur le site, c’est parce que je commente vraiment beaucoup, évalue tout autant et que je pense équitable de présenter, un peu, ce que je fais moi-même. Sur ce sujet, j’avoue préférer les « dialogues poétiques », ce qui ne se pratique pas sur Oniris (plutôt que l’exposition personnelle d’un texte, d’un auteur, mais le concept d’atelier d’écriture d’Oniris me convient et je ne vois pas comment procéder autrement que par la publication telle qu’elle est).

« D’inconsolée » au début 2018, à juillet de la même année, j’ai vaguement repris le clavier en main et un matin à 5h42 j’ai écrit ces mots.
***
Le texte en lui-même :
En vrac,
Je ne me suis jamais posée la question du lecteur au moment de la composition, seulement un peu, au moment du partage, sur le net.

Le chemin de pensée, l’axe de réflexion, la trame narrative, euh…j’avoue ne pas y prêter attention, comment dire, tous mes écrits sont l’émotion du moment, il n’y a jamais rien de calculé et je l’ai déjà dit, je ne suis pas capable ni n’ai envie de peaufiner, l’émotion est posée, passée.

La question du titre : j’aime beaucoup, beaucoup les surréalistes et leurs diverses mouvances et j’admire souvent les titres de cette période de la poésie, parfois bien éloignés du contenu. (cf., Poisson soluble d’André Breton, Sources du vent de Pierre Reverdy – pour les recueils, Pyjama blanc de François Picabia, ou Lettre à n’importe quoi, d’Anne Malaparte, pour les poèmes, par exemple.)

La question de « l’avenue de ton absence », je ne réalise que maintenant le côté cliché (en fait, mon inspirateur habitait une avenue à Paris, grouillante de vie et de bruits).

Concernant les redondances, elles sont sans doute voulues, car le désert était vraiment désertique.

Pour l’exergue, il convient de prendre « tanné » dans le sens « qui durcit le caractère, l'aguerrit par une série d'épreuves ou de situations difficiles », le jeu de mot sur la rapidité de l’acte vaut pour moi.

Le texte passe du « Tu » au « Vous ». Quand un ami décède, il s’éloigne, se dissout, devient autre, moins intime, moins tu, plus vous.

***
@Donaldo, merci d’avoir été de ceux qui ont permis la publication et d’avoir laissé un com avant publication.
@Hersen, merci pour la même raison, et bravo d’être entrée dans cet instant.
@Lirian, je me suis aussi posé la question de l’opportunité du dernier vers au moment de proposer, je l’ai laissé. Merci du commentaire.
@Vincente, je suis un peu gênée du soin et temps passé à me commenter, mais j’apprécie cet éclairage. Plusieurs réponses se trouvent en tête du sujet. Merci.
@Pouet, merci, tu es très sport ! Et, en plus, d’avoir étoffé ton com (bon, tu aurais pu, sans urticaire je le souhaite, aller jusqu’à évaluer - je taquine). Je suis sensible à ton avis.
@Papipoète, fidèle sur mes textes, cherchant à comprendre, et proposant un autre angle « d’attaque », merci !!
@esquisse, vous vous attachez plus au fond qu’à la forme, je suis ravie de vous avoir touchée.
@Harvester, je sais qu’il est parfois délicat de dire, face à un poème que l’on sent très perso et douloureux ; un exercice qui me fait parfois longtemps hésiter (en EL). Contente que tu sois sensible à ces mots.
@Annick, vous êtes impressionnante par le soin et l’analyse de mes mots, merci ! Plusieurs réponses à votre questionnement se trouvent dans la première partie de ce post.
@apierre, je n’ai pas du tout l’oreille musicale et je comprends que cet aspect (entre autres) ne vous ait pas plu. Merci de me l’avoir dit.
@Angieblue, là aussi, commentaire impressionnant, j’ai particulièrement aimé votre phrase « le verbe n’est plus créateur », pour votre questionnement, certaines réponses se trouvent au début de ce sujet. Merci du temps passé à ce commentaire, je suis touchée.
@Myo, Plutôt versée du côté classique par votre écriture, il me semble, merci d’avoir franchi mon texte et d’avoir laissé vos impressions. Pour le dernier vers, à postériori, je ne le trouve pas très top non plus.
@ours, Spontanée ? Ben, oui, je ne sais pas faire autre chose (sourire). Merci d’être passé, vraiment, et tant mieux si vous avez apprécié.

Je sais que certains passent des heures, des jours, des années (Ainsi Paul Valéry, 4 ans pour La jeune Parque) à peaufiner, mettre et remettre sur le métier. Ce n’est pas dans mes possibilités ni mes aspirations, je sais aussi que d’autres passent moins de temps qu’il n’en faut pour écrire un texte. Chacun vit la poésie au mieux de ses envies.
Donc un grand merci à tous, si vos avis ne me feront pas changer le texte toutes vos remarques serviront pour la suite, comme toujours.
Bel été et prenez soin de vous.

Éclaircie

Contribution du : 14/07/2020 04:34
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Re : Quelques heures plus tard/tôt -5 h 42
Maître Onirien
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09/03/2013 09:32
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Post(s): 24072
Hors Ligne
Salut,

merci pour ce retour.

Effectivement, à chacun se façon d'appréhender la poésie. Je me sens assez proche de la tienne. Longtemps je me suis "refusé" de peaufiner, de reprendre ou même de relire mes poèmes. Il me semblait -comme tu le signifies- qu'une fois "l'émotion" passée, les mots notés, eh bien...
Aujourd'hui je trouve un certain plaisir à tenter -parfois, pas toujours- de reposer un regard reposé sur mes textes, de dépouiller ou d'habiller sans dénaturer, enfin d'essayer...
Je ne pense pas que l'émotion s'amenuise forcément au tamis de la rafinerie, peut-être que l'émotion peut se superposer à l'émotion aussi, que le "refroidi" est plus agréable en bouche que le "brûlant".

Tout ceci n'est qu'un jeu. La vie, comme sa représentation.

Ce que nous pensons, ce que nous sommes, ne sera jamais clairement traduit par des mots. Une émotion, une sensation, une idée... Tout cela nous file entre le vide.

Il nous reste la "recherche", l'improbable capture.
Chasseurs de nuages, trempés de cette pluie intérieure, le soleil nous chatouille, tous, un peu.

Encore merci pour ce retour, simple , pudique et non-dénué "d'émotion".

A plus

Contribution du : 14/07/2020 07:21
_________________
La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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Re : Quelques heures plus tard/tôt -5 h 42
Expert Onirien
Inscrit:
25/06/2016 00:27
De Rouen
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Post(s): 8879
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@Eclaircie,

Merci pour ce retour qui montre que vous êtes dans l'instantané, l'émotion vraie, en connexion directe avec votre inconscient, votre sensibilité. Pas de filtre entre votre moi profond et votre conscient si ce n'est que pour mettre en forme ce que vous ressentez. Authenticité est le maître mot. Aussi touchante dans votre retour que dans votre poème.

Je me souviens bien de "L'inconsolée", poème que j'avais commenté et apprécié.

Très bonne journée.

Annick

Contribution du : 14/07/2020 11:55
_________________
"Fol ouvrier, œuvre de folie que d'œuvrer sans rien recouvrer !"

Rutebeuf.
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Re : Quelques heures plus tard/tôt -5 h 42
Visiteur 
Merci solo974, pour ton commentaire.
Le poème évoque tout ce que tu lis.
La question de l'inspiration, de la poursuite, après la mort de celui à l'origine de tout mon parcours d'écriture.
J'assume l'exergue, même si moi non plus, je ne le trouve plus vraiment top.

Contribution du : 20/07/2020 04:00
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Re : Quelques heures plus tard/tôt -5 h 42
Maître Onirien
Inscrit:
23/07/2017 04:41
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Merci pour ton retour, chère Eclaircie !

solo

Contribution du : 20/07/2020 17:43
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Je suis le capitaine de mon âme.
(Nelson Mandela)
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