Merci à tous.

Naturellement à ceux qui travaillent derrière le rideaux, correcteurs, EL, sélecteurs (on dirait bien d'ailleurs, que sur ce coup-là, j'ai eu chaud!)

Et aussi et surtout aux lecteurs et commentateurs.

On pourrait dire que ce poème est un corollaire, toutes proportions gardées, au thème du concours sur l'Armistice, thème que j'ai eu beaucoup de mal à appréhender.

J'ai essayé d'évoquer la peur que l'enfant ressent, sans la comprendre, née de l'attitude de l'entourage, comme pour le protéger. De ce point de vue, le point fort pour moi du poème est la réponse de la mère, qu'elle a déjà sans doute fait cent fois, cette mère qui n'a d'autre choix que d'espérer, même quand les événements sont contraires.
Mais l'enfant ressent, bien sûr, ce que la mère évite de dire, d'où sa peur imaginaire.

Gemini : merci de ton passage. Oui, c'est bien un contraste que j'ai essayé. Tu le trouves trop évident.
Oui, peut-être. Mais je pense que l'endormissement d'un enfant est un moment très important pour lui, il laisse libre cours à ce qui ne le dérange pas dans la journée. Il est donc plus sensible, plus réceptif, à ce qu'il ressent. Et surtout, ses barrières tombent.
Le titre. Oui, je comprends maintenant qu'il est trop évident, même si le sens que je lui donne est plutôt « qu'il est question des enfants pendant la guerre ». je n'aurais pas dû jouer sur le mot question, sans doute.

Eki : Oui, c'est tout à fait ça, l'enfant est dans son lit douillet mais cependant assailli par ses peurs nocturnes.
merci de ta lecture et de ton commentaire.

Solo974 : Oui, c'est tout à fait ça, j'ai joué sur le vocabulaire du bruit de la guerre. On peut penser que l'enfant se l'imagine alors qu'il l'a mémorisé et le ressort à l'heure du coucher. Avec l'idée qu'il élude dans la journée.
Pour le titre, voir chez Gemini plus haut, où je m'en explique.

Raoul : je n'ai pour la part pas l'impression de superficialité dans la façon dont j'ai écrit ce poème. Mais si ça ressort, alors notre sensibilité est différente.
Walt Disney ! Le coup est rude ! Je pense, oui, que des bras d'enfant sont menus, tout le monde sait ça. Quand on les a autour du cou, on les sent menus. Personnellement, c'est un geste des enfants qui m'a toujours très touchée, d'avoir leurs petits bras autour du cou.
Mais enfin, peut-être suis-je tout simplement faite pour me faire un paquet de fric chez WD. Je penserai à leur soumettre quelques idées, merci pour cet encouragement.

Lulu : je retiens ta critique des adjectifs, elle est intéressante. Merci d'avoir partagé ton point de vue.

Papipoète : merci de ton passage, lecture et com. Tu as bien cerné le sujet.

Corto : je me rappelle, étant enfant, avoir apprivoisé mes peurs à partir d'images sur le mur ou sur le rideau ; je faisais naître à la fois la peur par des images inquiétantes qu'ensuite je redécouvrais oiseau ou fleur.
La peur est-elle cohérente ?
Merci de ton passage.

Francis : Oui, c'est exactement ça. Merci.

Robot : non, je ne suis pas d'accord avec toi, un enfant qui a peur vit avec sa peur. Il en a d'une certaine façon besoin. Le cauchemar est autre chose, je pense.

Don : Pas giga fan ; bon, c'est vrai que giga, ça ferait beaucoup.
Il me semble qu'il fallait bien que je décroche pour amener cette fin sur la mère, car au final, c'est surtout un poème sur la mère, qui ne sait quoi répondre à son enfant et qui a peur, elle aussi ; Et elle sait pourquoi, elle.

Un grand merci à tous !

Chère hersen,

Je pense que tu as raison dans le fait qu'il fallait bien exposer la vision de la mère. Mais cela ne m'empêche pas de préférer la première partie; j'ai probablement une part d'enfance en moi qui demande à être réveillée par tes vers.



Giga, c'est beaucoup, je l'avoue.
Là, c'était ma part d'adolescence qui devait s'exprimer.



Don

@Don,

je me demande bien ce que je vais pouvoir écrire pour l'adulte Donald, car du coup, il me surpasse carrément !


et puis aussi des . c'est de saison !

@Domi,

Ton ressenti est bien ce que je voulais évoquer, tu ne te trompes pas;
merci de ton passage !

@Amandine,

Merci de ta lecture et de ton com;

Oui, c'est bien comme tu l'as perçu;
les enfants bien souvent ressentent beaucoup plus qu'on ne le croit et l'apparente tranquillité des adultes dans leurs réponses (ici la mère) ne les trompe pas.
Et un enfant a l'imagination qui galope vire, un monstre est si vite surgi d'un dessin inoffensif !