Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





Remerciements à propos de "Les larmes sèches de la mer d'Aral"
Onirien Confirmé
Inscrit:
19/07/2011 13:59
De Paris, France.
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Post(s): 363
Hors Ligne
Tout d'abord, je souhaite remercier le comité éditorial d'avoir accepté mon texte à la publication. Je remercie également les lecteurs qui ont pris le temps de le parcourir et, pour certains d'entre vous, de le commenter.

Avant de faire un point "réponse" pour chacun des commentateurs, je voudrais apporter une précision sur le contexte d'écriture de cette nouvelle.
Je suis actuellement en train de vivre une grande expérience en faisant un tour du monde d'une durée d'un an. J'ai souhaité, par challenge personnel, écrire une nouvelle pour chaque pays traversé dont le lieu de l'action est ledit pays (en m'imposant une variété dans les formats et les styles). Je compte proposer à la publication sur Oniris chacune de ces nouvelles (sachant qu'elles ne seront peut-être pas toutes approuvées). Ce texte était donc le premier de cette série, se déroulant en Ouzbékistan.
Ce "challenge" m'apporte cependant deux contraintes principales (mais sans elles, il aurait moins de saveur) : le background imposé (c'est pas toujours évident de trouver des sujets sans tomber dans le vulgaire bateau de "l'histoire qui peut se dérouler dans n'importe quel contexte dans en changer la teneur") et, non le moindre, le temps, parce qu'en tour du monde, mine de rien, ben j'ai pas trop le temps d'écrire, mais j'essaye (26 pays, 12 mois, je dois tenir un régime de plus de 2 nouvelles par mois, ce qui n'est pas du tout, du tout, dans mes habitudes)

Je suis ravi de l'accueil des "Larmes sèches de la mer d'Aral" qui, bien que mitigé, apportera, je l'espère et je m'y efforcerais, une plus grande qualité aux textes suivants.

"Les larmes sèches de la mer d'Aral" a été écrit suite à mon passage en Ouzbékistan, et de ma confrontation directe avec le cataclysme écologique dû à la culture du coton dans un pays où elle n'est pas du tout adaptée. J'ai essayé de traduire l'état d'esprit de ces gens à qui ce naufrage a fait tout perdre, ou presque. Certains y ont vu un "misérabilisme" ou un "pathos" exacerbé là où j'ai tenté (vainement peut-être) d'y décrire fidèlement certains des gens que j'ai pu voir ou rencontrer là bas.

Robot, vous êtes à priori l'un des seuls avec qui je ne suis pas d'accord sur certains de vos remarques. Dans un aspect général, vous trouvez certaines de mes descriptions "inutiles". J'avoue avoir du mal à considérer quelque descriptions que ce soit "inutile" dans un texte. Certes elles peuvent être lourdes (c'est un point de votre commentaire que je conçois et que je concède), mais jamais inutiles par leur apport au détail et à la précision. On a jamais une information de trop. Mais c'est un avis uniquement, et une sensibilité littéraire que certains ne partagent sans doute pas, chacun lit à sa façon.
Plus précisément dans votre commentaire, vous évoquez l'un de ces passages avec le chien. Dans la phrase "Il était encore nu lorsqu’il sortit de la cabane, réveillant au passage le chien, qui dormait non loin et s’appliqua aussitôt à tirer sur sa chaîne", l'absence de virgule après "non loin" indique bien qu'il s'agit du chien qui s'applique, et non de son maître. Je trouve la phrase lisible. Et pour ce qui est de se délasser les pattes, essayez donc de passer une nuit attaché à une chaîne (oui, bon, j'ai pas précisé la longueur de la chaîne... soit).
Ceci dit, je suis d'accord avec vous sur la construction de la phrase où le chien accoure et pour la suppression du "le rejoindre".
Toutefois, je suis déjà bien content que le sujet vous ait plu et, si je ne peux vous promettre d'écrire un texte à votre goût, je tâcherai d'alléger mes phrases car c'est encore un point où je vous rejoint, j'ai tendance à charger un peu la mule de temps en temps, c'est un défaut à soigner.

Socque, je pourrais répondre point par point à vos interrogations mais cela reviendrait à vous offrir dans un forum le background que vous cherchez à mon texte. Je préfère tenter de le réécrire en l'étoffant un peu plus à ce niveau, car c'est un commentaire que je rejoint à 100%, pour, pourquoi pas, le reproposer à la publication dans quelques temps.
Cependant, je vais tout de même apporter une réponse à votre première question, sur la possibilité pour ce vieil homme de partir travailler au Kazakhstan, avec un unique concept : le visa. L'actualité politique en Ouzbékistan ne permet absolument pas à un vieux pêcheur ouzbek de se faire la malle dans le pays voisin pour y travailler. C'est aussi bête et méchant que ça.
Je suis en tous cas très content que, malgré le côté "pathos" que vous lui trouvez, cette nouvelle vous ait frappé. La prochaine sera d'un ton sans doute plus léger. Merci pour votre commentaire.

Antarez77, ce damné "fui" m'a été signalé par les correcteurs et il va sous peu être changé en "enfui", qui sera effectivement beaucoup plus correct. Je partage votre avis, commun avec le commentaire de Socque, à propos des promesses soviétiques et de leurs répercutions et, comme je le disais, tâcherais d'entreprendre une réécriture du texte avec un background plus fourni.
Vous ne pouviez me faire plus plaisir qu'en parlant de SF et de Fantasy, le premier étant mon style de prédilection et le second trouvant une place chère en mon cœur. J'ai publié ici même, il y a quelques années, une nouvelle de SF, encore disponible à la lecture : Projet Darwin

Alexandre, je suis très content que ce texte vous ait touché de si près. C'est effectivement un sujet (malheureusement) beaucoup trop méconnu en occident qui, à mon sens, nécessite pourtant une attention primordiale. Vous soulignez, avec votre exemple africain, un problème que je soulevais lors de mon préambule : la culture du coton n'est pas adaptée à tous les climats, elle ne l'est indéniablement pas en Asie centrale.

Senglar, que mon texte ait attisé votre intérêt, fut-il fugace, pour cette cause, ne peut que me faire plaisir. Le texte vous a moins plu, j'en prends bonne note et essaierais de vous convaincre une prochaine fois. Vous parlez, vous, de misérabilisme là où j'ai tenté de décrire une réalité misérable. Je n'ai peut-être pas senti que je franchissais la frontière, et ne le sens toujours pas, j'y viendrais peut-être dans quelques temps, avec un peu plus de recul. Quoi qu'il en soit, merci beaucoup pour votre lecture.

Merci encore à vous tous et aux futures lecteurs et commentateurs.

Contribution du : 27/01/2014 17:30
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Remerciements à propos de "Les larmes sèches de la mer d'Aral"
Onirien Confirmé
Inscrit:
19/07/2011 13:59
De Paris, France.
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Post(s): 363
Hors Ligne
Quelques remerciements supplémentaires pour les nouveaux commentateurs.

Perle-Hingaud, tout d'abord merci pour les quelques compliments et pour votre lecture. Au sujet des points moins positifs, vous êtes nombreux à me reprocher quelques points de description trop lourds, il va définitivement que je travaille là dessus mais, comme je l'ai dit a Robot, j'ai encore du mal à voir l' "inutilité" d'une description. Je conçois la lourdeur ou la futilité (et je l'admet dans le présent texte) mais c'est le choix du terme "inutile" qui me déplait. Bref, un travail indéniable est à faire au vu de la quasi unanimité de remarques sur ce point.
Vous soulignez la facilité du sujet (qui rejoint le misérabilisme ou le pathos qui m'a été "reproché" dans d'autres commentaires, avec peut-être une nuance dans le sens où la facilité n'est pas nécessairement voyeuriste). Avec le recul, je me rends compte que ce texte manque de plein de chose, en particulier de profondeur, de complexité et de background. Alors comme je l'ai dit à Socque, je vais tenter, lorsque j'aurais le temps, de retravailler le texte et, si je ne le présente pas à la publication, je tâcherais au moins de le publier en forum.
Quant à la probable incohérence de la précipitation de l'homme, vous avez vu juste, je voulais y traduire un genre de superstition, ou d'habitude vaine, à retravailler. merci en tous cas pour vos encouragements.

Jaimme, j'aime toujours vos commentaires concis mais toujours précis. Je ne vous avais pas trop convaincu avec ma première nouvelle, je suis content de voir que celle là vous a un peu plus séduit. Vous soulignez vous aussi ce manque de profondeur. Je ne m'abaisserai pas à me justifier par le temps limité que je m'octroie dans l'écriture de ce cycle de "Nouvelles de voyage" (ma durée de séjour dans le pays, ici, deux semaines), car ce n'est pas une excuse mais, encore une fois, je vais sérieusement m'atteler aux backgrouds de mes textes à l'avenir. Merci pour votre lecture.

Contribution du : 31/01/2014 06:13
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant





Oniris Copyright © 2007-2023