Merci à toutes et tous pour vos commentaires…

Socque,

C’est le 4e poème sur ce thème. J’y reviendrai encore. Pour moi, l’un des thèmes parmi les plus ardus en poésie. Je cherche toujours à exprimer dans mes poésies sur le désert bien plus que les mots ne semblent révéler. Je conçois que le lexique religieux puisse ne pas vous avoir plu.

Mokhtar,

J’ai pensé à Monod, Saint-Ex, Foucauld et d’autres en écrivant ces vers. Le thème force nécessairement à entrer en soi pour y chercher un matériel tout autre que celui que l’on travaille ordinairement. Un thème qui force à l’humilité par sa difficulté.

Corto,

Oh, oui le désert est davantage, d’où les 4 textes déjà écrits.

Donaldo75,

Nombre de mes poèmes sont d’extraction symbolique. Celui-ci sans doute encore davantage.

Provencao,

Merci.

Eskisse,

Oui, l’apaisement, oui, l’immobilité comme le dis un autre commentateur. Un thème foisonnant que l’on ne finit pas d’explorer et qui mérite que l’on prenne son temps.

Hananke,

Tout est perfectible. Je ne cesse jamais de travailler sur mon écriture.

Pieralun,

Merci. Amateur de musiques anciennes je n’ai jamais pensé laquelle pourrait représenter le désert. À creuser…

Robot,

Surprenant. J’avais pensé à l’arrêter exactement à l’endroit que vous indiquez. Et puis…

Bellini,

Combien de poètes ont utilisé des césures décalées ? Je ne les compte pas. Ils sont légions. Pour ce qui est de la ponctuation, le désert étant le lieu de l’immobilité j’ai choisi au début du poème cette ponctuation à dessein. Il ne m’a pas fallu chercher bien longtemps pour trouver chez Baudelaire dans « Hymne à la beauté », 6 vers successifs ne contenant que des points (en cherchant un peu plus je suis persuadé pouvoir en trouver plus d’un où 7 vers successifs ne contiennent que des points chez plus d’un auteur).

« …

Tu contiens dans ton œil le couchant et l’aurore ;
Tu répands des parfums comme un soir orageux ;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l’enfant courageux.

Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le destin charmé suit tes jupons comme un chien ;
… ».

Papipoete,

« Raconter la vie d’une goutte d’eau en 4 pages ! » Oh, j’aurai adoré…

Luz,

Merci.

Miguel,

Oui, dans l’intériorité que ce thème exigeant réclame.

A mon avis vous devriez chercher plus longtemps, parce que si vous confondez le point-virgule et le point, alors là j’abdique.
Je vous rappelle à tout hasard qu’un point termine la phrase alors que le point-virgule ne fait que la suspendre, d’une pose légèrement plus prolongée que celle d’une virgule. Je maintiens donc ce que j’ai dit à propos des suites de points à la fin des vers.
Pour le reste, tout dans votre poème dit que le désert est mouvant et non pas immobile. Mais là, c’est vous qui voyez ; à chacun ses mirages.
Bellini

Ioledane,

Merci pour votre commentaire.

Atom,

Merci pour votre commentaire et cette brève évocation du "Carnet de route d'un fou du désert" de Michel Vieuchange.

Archibald,

Merci pour votre commentaire. Vous évoquez dans celui-ci l'un des poèmes que je préfère chez Hugo : "Fenêtres ouvertes", poème parmi les plus sensitifs de son oeuvre, très visuel et que j'estime comme l'un de ses meilleurs.

Pour le plaisir :

"Le matin - En dormant

J'entends des voix. Lueurs à travers ma paupière.
Une cloche est en branle à l'église Saint-Pierre.
Cris des baigneurs. Plus près ! plus loin ! non, par ici !
Non, par là ! Les oiseaux gazouillent, Jeanne aussi.
Georges l'appelle. Chant des coqs. Une truelle
Racle un toit. Des chevaux passent dans la ruelle.
Grincement d'une faux qui coupe le gazon.
Chocs. Rumeurs. Des couvreurs marchent sur la maison.
Bruits du port. Sifflement des machines chauffées.
Musique militaire arrivant par bouffées.
Brouhaha sur le quai. Voix françaises. Merci.
Bonjour. Adieu. Sans doute il est tard, car voici
Que vient tout près de moi chanter mon rouge-gorge.
Vacarme de marteaux lointains dans une forge.
L'eau clapote. On entend haleter un steamer.
Une mouche entre. Souffle immense de la mer".

Cordialement.

Marcel/TheDreamer