08 09 2017

Je remercie ONIRIS d’avoir publié dans ses colonnes mon poème .
J’ai écrit ce texte sans me douter qu’une fois de plus, comme «  sage disciple « , «  l’ami des verres « , celui-ci serait mal interprété, et je demande à ceux qui le lurent avec équivoque de pardonner le malaise que je leur inspirai .
Bien sur que moi aussi, je suis vieux, ne fus jamais beau et boiteux de surcroît et la vision que j’eus de cette femme ne fut pas hautaine, ni empreinte de moquerie !
Maintenant, on ne fréquente pas cette femme, tout comme on ne l’approchait pas quand elle avait pour elle la beauté et l’élégance ; je puis affirmer que je suis un des seuls qui l’approche, lui rend visite, la réconforte et ne recule pas devant «  l’ordre à l’abandon «  qui règne sous ce misérable toit . Elle est heureuse, entendant tinter sa cloche, de me voir approcher et pousser sa porte ; lire mes poèmes ( celui-ci restera secret ) lui fait grand bien et elle m’apprécie à ma juste valeur .

Louison ; le jolie fille est devenue vieille, moi aussi ! J’ai débuté mon texte en évoquant le passé, et passant au présent, souligne que «  c’était il y a bien longtemps « merci à vous
Ramana ; votre lecture fut fastidieuse avec ces vers aux césures irrégulières, mais le «  néo-classique «  n’impose pas cette règle sur ONIRIS ! Merci à vous
Queribus ; vous êtes le rare lecteur qui trouva ma prosodie parfaite, bien que le texte vous parut trop long , merci à vous
Arielle ; même reproche pour les césures ( voyez ci-dessus ) ; mon portrait semble excessif, non j’ai même été en-deça de la réalité ! Trop long à lire , merci à vous
Bidis ; elle ne se rend peut-être pas compte de ce que la réalité est aujourd’hui pour elle ? Je pourrais le croire, mais ne lui fais pas sentir ce que je ressens ! Mes lignes manquent d’images et métaphores, je pensais avoir dépeint mon personnage et son environnement avec attention ; merci à vous
PIZZICATO ; ma description est sévère mais comme je l’ai dit plus haut, je suis resté dans la mesure, et n’ai pas forcé le trait ! Merci à vous
Proseuse ; je suis sûr que son regard sur le miens est identique, à part que je n’ai jamais été séduisant, mais elle sut lire la gentillesse dont je ne me départis pas face à elle ! Merci à vous
Alexandre ; dans ce texte très long ( j’ai dû sabrer tant de lignes ), les décasyllabes ne sont pas bien agencées et pourtant je mis bien de l’application ! Merci à toi
Ludi ; ce n’est pas l’auteur de «  outrage des ans « que vous lisez ce jour, mais celui ce ce «  vraiment pas « face au récit poétisé du viol d’une novice par un prélat !
Je ne suis même pas sûr que vous ayez suivi le cours de mon texte, vous bornant à vérifier la découpe de mes décasyllabes qui durent selon vous, respecter le 5 /5 pour le « classique «  auquel j’aurais prétendu ? Avec ces fautes, Oniris eut raison de déclasser mon poème !
Or, je l’ai présenté en «  néo-classique «  qui ( j’ai encore vérifié dans le centre d’aide ) autorise la césure libre .
Il m’arrive d’écrire en «  classique « , avec césure stricte, ( sans voyelle sonore ), hiatus interdit, rimes justes, métrique au cordeau et présenter ce texte en «  néo-classique «  de peur de n’avoir pas vu une faute ! ( ce que je pense pour «  amnésie, que n’ai-je su «  )
Quand je suis exigeant dans mes commentaires, j’essaie de le faire courtoisement, sans «  me la péter « , et je m’excuse d’avance si je me trompe .
Mes «  clichés «  vous ont également désolé ( geler à pierre fendre etc . ) sans que jamais un seul vers vous plût ; j’en suis triste et me demande si un jour, une de mes lignes de vous touchera ? Mais c’est votre droit auquel je n’ai rien à redire .
Je ne cesserai pas pour autant de vous lire, sachant que de votre plume peut couler une encre sympathique ! A vous lire .  
jfmoods ; je suis réconforté de vous lire, cela signifiant que mon travail n’est pas si mauvais et mérite que vous en fassiez une analyse approfondie, si bien étayée ; merci à vous
Vincendix ; le poids des ans courbe le dos de tout le monde, et je n’y déroge pas, appuyé sur ma canne quand le sol sous moi se dérobe ! Merci à vous
Grange ; vous avez pris le temps de lire attentivement ces nombreuses lignes, et vous imprégner du climat que j’ai voulu rendre sans méchanceté ; vous avez même apprécié ce «  un ordre à l’abandon « , et la formule est bien adoucie par rapport à ce que cette demeure recèle ! Merci à vous
Recanatese ; j’ai confronté le passé avec le présent sans lourdeur, le tout avec une grande rigueur poétique ; merci à vous 
marie-Ange ; «  je narre « , c’est exactement le terme qui convient à ma plume ; je tente, quand il s’agit de brosser le portrait d’un être humain respectable, de ne pas tomber dans la caricature ! Je n’ai pas dédaigné cette «  mémère « , ne l’ai pas non plus mise sur un pieddestale . Je la découvris, la revis en Été, en hiver quand il faisait 7° à l’intérieur, et retourne régulièrement lui apporter un peu de chaleur humaine . Merci à vous
Donaldo 75 ; de la verve peut-être dans mes images et mon rythme, mais aucun côté revanchard, je t’assure !
Les filles qui purent m’être accessibles m’intimidaient ( voir «  que n’ai-je su «  ) ; celles qui ne l’étaient pas m’indifféraient et je les contemplais comme une aurore boréale .
Mon héroïne ne m’inspira point de rancœur, mais une peine que je n’ai pas su instiller à travers mes lignes et je le regrette bien ! Comme tu le penses dans ta conclusion, «  elle «  ressemble de plus en plus à une clocharde miséreuse «  est hélas l’amère réalité . Merci à toi

Cher Papipoète,

Etes-vous à ce point présomptueux pour penser que seule une basse vengeance peut justifier un désamour de votre texte ? Votre réponse laisse à penser que vous êtes un faux gentil.

Au passage, le rythme 5/5 n’est pas le rythme classique, ce serait plutôt le 4/6, et Oniris peut mettre ce qu’il veut dans le terme « classique », mais j’ai le droit de dire que pour moi votre texte ne mérite pas que ce mot figure dans la catégorie choisie, classique ou même néo-classique. Le néo-classique ce serait donc n’importe quoi, pourvu que ça rime, pourvu qu’il y ait des strophes et un mètre régulier ? C’est votre opinion, pas la mienne, et il me semble avoir le droit de le dire. Et puis je n’ai pas de leçon non plus à recevoir quant à la sympathie de mes commentaires. Je pense avoir été moi-même suffisamment éclaboussé de toutes les ordures qui peuvent traîner. Il me semble que j’en étais assez loin dans le commentaire de votre texte.

Voilà cher Papipoète, je vais laisser votre fil se dérouler sans moi.

Pour moi, l'attention et les rimes ne font pas le poète. Je le déplore assez parce que j'ai moi-même ce "manque" que je pourfends chez les autres. Peut-être y suis-je trop sensible en effet.
Pour cette sorte d'aveuglement chez la femme qui fut belle et qui vieillit, c'est un thème, à mon estime, très intéressant et je trouvais dommage que vous ne l'ayez pas abordé. Je n'ai rien contre le maquillage et les jolies toilettes chez les vieillardes, à partir du moment où elles sont bien conscientes et de l'image qu'elles donnent aux autres et de celle qu'elles voient dans leur miroir. Il m'a semblé que chez votre héroïne, elles ne coïncidaient pas du tout et je ne sais d'ailleurs pas si c'est très bon pour elle d'être confortée dans cet hiatus.

vieillardes c'est très élégant, ma femme qui a 75 ans passés se porte comme un charme s’habille et se maquille pour aller au resto avec celui qu'elle aime ou pour aller en soirée, je vous souhaite une bonne santé et de belles années encore !!

Vieillard : Homme d'un âge avancé (Larousse). Heu... A partir de quand a-t-on un âge avancé ? Cela m'intéresse, car j'ai aussi 75 ans. Par contre, je ne me porte plus tout à fait comme un charme... et ce n'est pas plus mal de m'en souvenir, sinon gare aux imprudences !
De toutes façons, je voulais dire que je n'ai rien contre les femmes qui se maquillent et sont élégantes fût-ce jusqu'à 100 ans (voir Danièle Darrieux) à partir du moment où elles savent adapter leur maquillage et leur toilette à leur âge. Ce qui ne semble pas être le cas du personnage dont parle le poème, objet de ce fil.

nous ne parlons pas des femme de la même c'est ce que je voulais dire

un peu d"élégance ne fait pas de mal, l'affaire est close