Bonjour à toutes et à tous et un grand merci à Oniris pour l’organisation de ce concours ainsi que d’avoir accepté ma proposition qui, si j’en crois l’énoncé des résultats, m’aurait permis d’attendre un record personnel à hauteur d’un premier vote !
A ce sujet, serait-il possible à la présentation des résultats lors du prochain concours d’afficher le classement des textes avec le nombre de votes obtenus?
Pour l’heure, je me console grâce au nombre important de commentaires suscités par mon texte  « pas dans le thème » pour certain, je m’en explique :
Il s’agit d’une sorte d’élégie, un chant de deuil aux portes de l’hiver à l’occasion d’une cérémonie funèbre. Le vent est présent dès le premier vers (le chant des feuilles d’automnes), il ouvre la scène, lui seul se fait entendre.
À Cristale et Robot : merci de m‘avoir fait part de vos impressions,

Plus aucune parole n’est nécessaire lors de ce moment charnière du recueillement où l’on ne perçoit que le silence du défunt nous laissant nu, prompt au renoncement. D’où la forme concentrée du texte Animal. Les paroles prononcées semblent brutes, sans ornement, comme écorcées (Blaise Saint-Luc).

Mais cette situation n’est pas une fin en soi car même si elle débouche sur le simple constat d’une vie éphémère (la forme du poème visait à donner cette impression d’une fermeture puis d’une réouverture jouant sur la longueur des vers),(merci pour votre imagination foisonnante Wancrys) elle se poursuit néanmoins et le vent revient après l’accalmie, pour ballotter (transir) par quelques voltiges encore notre destinée comme un avion de papier. Comme la relevé Eskisse.

Concernant l’habillage musical, un chant gitan, Lebarde, ces fils du vent ou voyageur du vent comme on les appelle ; quelle autre musique pour habiller un texte sur le thème du vent ?
À Marceau, votre « influencer » semble tellement emprunt de négativité, quelles intentions me prêtiez vous ?

A chacun de ressentir l’habillage musical pour lui-même plus qu’à le rationaliser. Il n’est nul besoin de connaître l’auteur ou l’histoire d’une musique pour en ressentir toute la force d’évocation. C’est même plutôt l’inverse. Peut-être Donaldo me rejoint-il sur ce point (merci pour votre enthousiasme).

Merci à tous pour vos commentaires, Provancao et Papipoete toujours bienveillants, et A2L9 pour la petite plume bercée par le vent.

A bientôt,

Roxanne