Bonjour,
Je commence par vous demander pardon pour mon retard à répondre à vos commentaires... je prends toujours le temps de les digérer, dans leurs observations positives ou négatives.

Ensuite, grand merci à tous ceux et celles qui sont intervenus pour que "Deuil" soit publié.
Poussée par vos précieux conseils, je retravaillerai certainement ce texte, puisque vos avis à tous fourmillent de pistes pour ce faire.
En effet, j'écris habituellement de la poésie libre - voire contemporaine à tout casser...
La poésie classique m'est totalement étrangère (sauf à l'apprécier vivement en lecture évidemment) ;
tout ça pour dire que ce poème de bouts-rimés était en effet un exercice fort compliqué pour moi.
Aussi, je suis reconnaissante en particulier à Gemini, Anje, pour leurs précisions quant à la rime et la prosodie.

Alors, ce fameux "Arrache-toi" !... NON (je le crie avec humour) je ne suis pas sortie du registre poétique pour entrer dans le rap - clin d’œil à papipoete, Anje, Gemini, car, comme le supputait ce dernier, il s'agit réellement d'une métaphore :
cet amour n'en finit plus de s'arracher du souvenir encore présent... "s'arracher" au sens propre en l'occurrence,
l'image étant que les muqueuses du cerveau et du cœur (pardonnez-moi le côté "trash") sont encore accrochées par lambeaux à cet amour que le narrateur veut jeter loin de lui.

J'ai trouvé très intéressant, voire passionnant, si, si, les interprétations proposées sur mon propos(papipoete, provencao, jfmoods).
J'y ai souvent pris plaisir à constater que le message passe peu ou prou, c'est l'effet euphorisant de la rencontre entre l'auteur et le lecteur (jfmoods, provencao, senglar).
Et puis il y a sujet à discussion, puisque en effet le propos en question prend le revers du propos de l'original de Verlaine...

Plutôt que de répondre à chacun je suis tentée de procéder plutôt à une explication de texte, tant mes intentions ne transparaissent pas si clairement au travers de cet essai poétique.

Strophe 1 - "J'ai tracé ma route vers l'horizon" : c'est une image. Je n'emploie pas ici le cliché vulgarisé "tracer sa route", mais souhaitais imager par là un pinceau qui ouvre un chemin jusque vers l'horizon, voire par les crêtes qui s'y dessinent.
Dans cette strophe, clairement, le narrateur a fuit l'amour, mais son cœur y reste attaché.

Strophe 2 - Pourtant, l'amour y était-il encore vraiment ?... puisque il y a infidélité de part et d'autre, pour fuir un ennui. Eh bien, malgré tout, le cœur s'accroche aux meilleurs souvenirs.

Strophe 3 - Il y a combat intérieur chez le narrateur : le "faux bruit" est celui des "lucioles". Le narrateur a beau leur dire "stop", ses rêveries vers le passé demeurent...
Si bien qu'il tente un ultime effort, pour trouver le repos, il "arrache" le souvenir de son cerveau/de son cœur.

Je répondrai volontiers à vos questions, s'il en demeure... et vous remercie encore pour votre contribution à mon travail !

Quel plaisir de trouver vos commentaires sur "Deuil", Donaldo et Robot !
Remarquez je manque de modestie en écrivant ceci, puisque en l’occurrence, vos évaluations sont excellentes, hum, pardonnez-moi.
Mais je l'écrivais je crois plus haut, rien de plus appréciable pour l'auteur que le constat d'une même longueur d'onde avec le lecteur :
j'ai donc goûté vos encouragements.
Grand merci