Merci à vous, Mokhtar, Provencao, papipoete, Marceau, Cyrill, Pouet, Eskisse, A2L9, Ramana, Myndie, Cristale, poldutor, Boutet, Stuart.
Merci pour la profondeur et la pertinence de vos commentaires.

Je ne vais pas jouer l’étonné, j’imaginais bien que ce poème remporterait votre estime ; et ce, pour deux raisons : le sujet d’abord, grave, vécu, où j’ai essayé de faire passer ce qu’on ressent à l’annonce d’un cancer (fort heureusement il est en rémission depuis belle lurette – je touche du bois…) ; la forme ensuite, que j’ai peaufinée à l’extrême (j’y suis revenu à de très très nombreuses reprises pour aboutir à la version que vous connaissez).

J’étais parti de l’idée de trouver trois rimes à « métastase » : après « stase » et « extase », la rime « catastase » s’est imposée quand j’ai découvert que ce terme désigne le « moment correspondant à la troisième partie d'une tragédie grecque où l'intrigue posée dans les deux premières parties est tendue pour la catastrophe finale » (définition des dictionnaires).

À propos de ces quatre rimes et des deux rimes « échu/déchu », conscient qu’il « ne faut pas faire rimer un mot avec lui-même ni avec son composé ou son dérivé comme, par exemple, faillir et défaillir, etc. » (dixit Sorgel), j’ai proposé mon texte en néoclassique en portant dans le cartouche Remarque éventuelle aux correcteurs la mention suivante : « Si vous ne vous êtes pas aperçus que plusieurs rimes ont la même étymologie (quatre d’une part, deux de l’autre), merci de reclasser mon sonnet en ‘‘classique’’ 😉».
Eh bien, j’ai eu l’agréable surprise de constater que mon sonnet était effectivement publié en catégorie classique ! Merci aux correcteurs ! Merci au Comité Éditorial !

PS : pour répondre au souhait de poldutor, le prochain poème que je proposerai sera plus gai !