Merci à celles et ceux qui ont pris le temps de lire et de commenter ce texte. Je me suis beaucoup amusé à l’écrire, sans intention démonstrative, ni philosophique, ni politique, ni sociale, sans pastiche ni thèse à défendre. Un laisser-aller poétique, vers le bas et vers le haut.
Certains y ont vu de l’esbroufe, d’autres une prise de risque ; certains du dégoût, d’autres de l’humanité. Quelques-uns de l’arrogance, d’autres un manifeste. C’est visiblement un texte qui ne laisse pas indifférent, et c’est tant mieux.
Je retiens les références à Bacon, à Gainsbourg, à Boronali : elles m’éclairent sur ce que le texte peut produire au-delà de mon intention initiale. Je retiens aussi les réserves sur l’obscurité ou la provocation : elles sont légitimes, et je les entends.
J’observe enfin, avec une certaine curiosité, les intentions, les goûts ou la personnalité que l’on me prête à travers mes commentaires. Pour ma part, je m’efforce de concentrer mon exigence sur les textes, non sur leurs auteurs. Exigence, et non perfection : en poésie, ce qui m’intéresse est la stimulation, pas le confort ni le consensus.
Quant au céleri, au compost, à la poubelle, tout cela fermente. C’est le principe.
A bientôt.

RaMor