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Remerciements pour "La maquette"
Expert Onirien
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23/01/2013 16:28
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« La maquette » est un texte qui me tient à cœur. J'ai donc particulièrement apprécié qu'il soit sélectionné pour être publié par Oniris. Que les rouages du site en soient remerciés.
Ma reconnaissance va aussi aux commentateurs, pas seulement pour leurs remarques flatteuses, mais surtout pour celles qui me font réfléchir :

Socque a trouvé mon texte clair, Alvinabec l'a trouvé incohérent, Jano s'est ennuyé... La clarté, j'y ai beaucoup travaillé en écrivant pour éviter des confusions de personnes ou d'époques. La concordance des temps, en particulier, m'a fait reprendre et reprendre certains passages. Quant à la cohérence du récit, il est vrai que la maquette du SS. Keltier tient une place centrale comme objet symbole du passage des générations, mais qu'elle occupe une place bien marginale en même temps dans le récit. Je n'ai pas réussi à lui donner plus de vie.

Jano souligne avec justesse que les souvenirs d'enfance émeuvent ici plus l'auteur que le lecteur. C'est vrai que le texte est construit à partir de bribes de souvenirs bien réels, que les liens familiaux que je décris sont conformes à la réalité, même si j'ai rassemblé tout ça dans une fiction. J'ai écrit ce texte avant tout pour moi-même, j'en suis bien conscient, et je dois accepter qu'il ne fasse pas nécessairement écho chez l'autre.

Lobia, vous imaginez juste en me voyant rêver devant la maquette du SS. Keltier, pas dans mon salon mais plus égoïstement dans mon bureau... Votre reproche de n'avoir rien à me reprocher me laisse songeur. Il rejoint les incitations de Jano et Stony à moins de maîtrise, à plus de folie et de laisser-aller dans mon écriture. Je vous promets que je vais essayer.

Stony, vous m'encouragez à écrire quelque chose de plus long, comme un roman. En fait, j'en ai publié un – autopublication sur Lulu – l'an passé. Il s'appelle «La Licorne des Pyrénées », c'est un récit burlesque écrit un peu trop classiquement, encore une fois. Si vous me donnez vos coordonnées, je vous envoie volontiers un exemplaire. Sinon, on le trouve facilement sur la Toile.

Palimpseste, je comprends, pour vous avoir lu, que ce récit sérieux vous emporte moins que mes nouvelles précédentes, où règne malgré la sagesse une certaine fantaisie ici absente. Pour ce qui est des liens familiaux que je décris, ils sont absolument réalistes, vous pouvez me croire. J'ai vraiment deux grand-tantes plus jeunes que moi et en suis fier. La scène du début doit se situer vers 1957...mais le souvenir que j'en ai est bien ténu.

Quant à Brabant, que vous dire d'autre sinon que vous avez tout compris de ma démarche. Votre commentaire est celui d'un psychanalyste déjanté ! « Les mots » de Sartre, « Le secret de la Licorne », quelles associations plus flatteuses pouviez-vous choisir ? Et vous réflexions sur la partie manquante de la maquette, sur son reflet présent et absent en même temps, me donnent l'envie de poursuivre cette quête des méandres familiaux à travers les générations, même si je ne crois pas que des secrets inavouables s'y terrent....

Merci à tous, donc. Oniris est une plate-forme qui m'enrichit beaucoup et entretient un désir de lire et d'écrire qui est parfois vacillant chez moi.

Contribution du : 02/06/2013 10:50
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Re : Remerciements pour "La maquette"
Visiteur 
Un récit burlesque écrit trop classiquement ?
Voilà qui me donne l'eau à la bouche !

Recevoir un livre par la poste, accompagné d'un pli de l'auteur himself est un événement auquel j'ai déjà goûté et que j'ai trouvé très émouvant.
Mais si vous avez pris la peine de l'écrire et de l'éditer, je vais prendre la peine de le payer.

Je vais essayer de définir plus précisément ce qui à le don de me captiver, dans un récit et la forme qu'il adopte, l'un et l'autre interagissant intimement, si tant est que je puisse le faire clairement moi-même.
Je crois que le maître mot est CONTRASTE.
C'est probablement la raison pour laquelle :
1. je suis d'emblée séduit lorsque vous évoquez "un récit burlesque écrit trop classiquement".
2. j'apprécie beaucoup des sonnets écrits par Alexandre, mêlant l'humour et la malice à la rigueur de la prosodie classique.
3. j'apprécie des récits profondément noirs, désespérés, nihilistes, dans lesquels on trouve pourtant un humour irrésistible.
4. j'ai apprécié "La vie devant soi" d'Emile Ajar, dans lequel l'enfant narrateur présente des failles de raisonnement évidentes, dues à son inexpérience partielle, mais témoigne en même temps d'une grande intelligence, dans lequel il fait face à la grande dureté de la vie tout en l'appréhendant avec une candeur désarmante.
5. je n'ai jamais trouvé d'équivalent à l'écriture de Céline, mêlant le soutenu au familier et à l'argot, des phrases à la construction complexe à d'autres très simples et très directes, une très grande dureté dans la vision qu'il a de ses semblables à une tendresse parfois très émouvante, des propos très crus à des descriptions d'une poésie inouïe.
6. Je prends régulièrement mon pied en revoyant des films dont les dialogues sont signés Audiard, mêlant des propos finement ciselés à des milieux qui ne sont pas réputés pour en produire. Idem pour la BD "Achille Talon" de Greg, alors que je ne suis pourtant pas du tout BD. L'un et l'autre sont probablement héritiers de Céline. Frédéric Dard l'est aussi, plus que probablement, mais je ne trouve pas, chez lui, le contraste que j'apprécie. Chez lui, je trouve beaucoup plus de facilités que de subtilité.
6. j'ai apprécié "Lausanne 1900", mêlant un narrateur imperturbablement raisonnable à l'invraisemblance de la situation.
7. etc

On trouve aussi un contraste dans "La maquette" : la très grande pudeur face au tragique de la situation. Mais cette pudeur, cet apparent retrait du narrateur, qui aurait pourtant pu donner plus de force au tragique (comme dans "La vie devant soi"), l'estompe dans ce texte. C'est du moins la lecture que j'en ai faite. Je pense avoir commis la même erreur dans mon texte "Le grand soir". Je pense, mais ce n'est que mon avis, que procéder de la sorte requiert un développement beaucoup plus long, afin que le lecteur puisse comprendre la raison de cette pudeur, de ce retrait, qu'il puisse ensuite trouver une réaction chez le narrateur, qu'il s'agisse du désespoir ou de la révolte ou de toute réaction intermédiaire. Dans "La maquette", votre écriture, excellente, a toutefois pu sauver partiellement le texte de cette faiblesse. Je crois enfin que c'est le grand danger des textes basés sur des souvenirs personnels, qu'ils soient ou non redistribuées dans une plus ou moins grande quantité de fiction. Je suppose qu'on a naturellement tendance à pêcher par deux extrêmes : ou bien magnifier les sentiments qui nous en demeurent, ou bien au contraire, en tant que narrateur de notre propre histoire, se mettre complètement en retrait. Il ne s'agit pas d'un avis péremptoire de ma part, mais uniquement d'une réflexion que je tente de poursuivre pour mon propre profit, car voilà bien un exemple pour lequel le commentaire peut être au moins aussi profitable au commentateur qu'à l'auteur du texte commenté.

Contribution du : 02/06/2013 14:06
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Re : Remerciements pour "La maquette"
Visiteur 
Acratopege,

J'ai réfléchi et je voudrais vous proposer une transaction. J'aimerais bien recevoir votre roman par la poste, envoyé par son auteur. Mais je veux aussi le payer. Si vous pouviez me communiquer le prix et un numéro de compte international (EBAN), nous pourrions conclure cette transaction dans les plus brefs délais. Pour échanger coordonnées et numéro de compte, une adresse email est disponible sur mon profil, fabriquée exprès pour Oniris.

Bien entendu, en envoyant une somme d'argent en Suisse, je prendrais le risque d'alerter les services fiscaux belges, mais qu'importe, je n'ai rien à cacher !

Contribution du : 02/06/2013 16:27
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Re : Remerciements pour "La maquette"
Expert Onirien
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23/01/2013 16:28
De Suisse
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Évaluateurs
Auteurs
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Post(s): 6472
Hors Ligne
@Stony
Je suis tout à fait d'accord avec vous quant à l'importance du contraste. Murakami, même si c'est un auteur à la mode, m'emporte parce que ses héros sont acratopèges, son style simple, mais les péripéties et l'environnement scénarique chargés jusqu'à la gueule de fantaisie et de délire. Dans le même sens, j'aime lire de la fantasy et de la science fiction sans trop prêter attention à la manière. San Antonio, j'ai été fan, mais il ne s'agit pas de contraste créatif, mais plutôt d'une langue et de personnages inoubliables: Pinaud, Mathias, Marie-Marie, Félicie...

Contribution du : 03/06/2013 11:23
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"Nous oublions ordinairement qu'en somme c'est toujours la première personne qui parle."
H.D. Thoreau
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