Bonjour à toutes et à tous,

Je remercie les lecteurs et commentateurs du poème « Brouillard ivre ». J’ai écrit ce sonnet de manière à le faire claquer, dans un rythme frénétique, sachant que cette approche ne plairait pas à tout le monde. L’un des commentateurs a même compris quel poète m’a inspiré sur cette technique.

@papipoete : je l’ai initialement proposé en classique mais il a été reclassé en néo-classique par la rédaction.

@Johannes : c’est exactement l’univers que je voulais décrire, celui des penseurs du samedi soir.

@Ora : l’objectif n’était pas de faire rire. Visiblement, nous n’attendons pas la même chose d’une poésie. Apparemment, vous l’avez remarqué, il y a quand même quelques amateurs de ce style.

@MissNeko : le but était de claquer ; le thème n’est pas ma tasse de thé mais une réalité.

@Pizzicato : je n’avais pas pensé au rap ; c’est une bonne idée.

@HadrienM : le registre est voulu, comme tu le soulignes, parce que le contexte l’est.

@Pimpette : juste merci de ce passionnément.

@Vincendix : j’aime bien l’image que tu dessines ; c’est comme ça que je vois également ce café.

@Plumette : le cinéma était un des supports de ce poème, surtout celui de Georges Lautner.

@Pouet : « base sine qua non » n’est pas facile à lire, je le concède, mais permet de conserver du rythme au poème, du moins à ce moment précis. L’usage du qualificatif « secs » est en rapport avec les raisins, mais aussi avec l’image populaire du grand sec.

@Hananke : merci.

@Wall-E : l’essentiel est d’être revenu lire ce poème et d’avoir laissé un commentaire aussi encourageant. Merci.

@Annick : j’étais plus dans le travail sonore sur les rimes, cela me travaillait depuis des semaines et je n’arrivais pas à trouver le bon angle. Pour les allitérations, ce sera pour une autre fois, parce que c’est nettement plus difficile.

@archibald : merci de tout cœur d’avoir repéré la filiation de ce texte avec Serge Gainsbourg dont j’appréciais particulièrement le travail sur les sons dans les rimes, à l’instar du bruit de la machine à écrire.

@Antinoos : j’ai pensé à cette chute mais je la trouvais trop brutale, alors qu’après une soirée bien arrosée, le retour à la réalité est âpre mais progressif.

@Gouelan : c’était le but, oui.

@fugu : c’est ça, le dernier vers est l’après ; il est donc moins violent.

@jfmoods : j’aime bien lire votre interprétation des poèmes ; celle-ci m’a conforté sur le travail déployé pour ce sonnet.

Merci encore,

Donaldo

Bonjour Donaldo, je crois que nous nous sommes mal compris, mon commentaire ne vous dit pas que j'attends particulièrement d'une poésie qu'elle me fasse rire, relisez-le peut-être.
Oui effectivement certains ont apprécié vos vers, j'en suis heureuse pour vous! :)

@Noran: merci; on était plus dans le gros rouge qui tache mais le whisky, ça fonctionne aussi.

@Virgo34: merci d'être passée et d'avoir laissé un commentaire.
Oui, tu l'as compris, les sonorités étaient voulues (pour renforcer l'ivresse et le claquement des chopes). Quant au choix du sonnet, je l'ai fait pour deux raisons:
* initialement, le sonnet est une forme de poème chanté et j'aime bien rester dans cette perspective.
* j'ai essayé le libre à plusieurs reprises et ça ne m'éclate pas vraiment. Comme j'écris de la poésie pour me faire plaisir, je ne vais pas me faire mal avec du libre alors que le sonnet me convient bien (ou la forme classique).

A bientôt,

Donaldo