Comme des vagues, ils me surprennent parfois.
Comme la houle, souvent au cœur de la nuit; les yeux grands ouverts, ils m'apparaissent en rimes et même en vers.
Autrefois je tentais de les fuir, je voulais dormir. Ne point réveiller ma Mie, près de moi, endormie.
Songer que demain je travaille, qu'i n'y ait que maux qui vaillent.
Quand ils me sont tempête pourtant, je ne peux résister. Il me faut d'urgence me lever. Car les mots, comme les oiseaux, s'envolent et, de leur passage, il ne reste alors plus de message.
Aujourd'hui, je ne mesure plus le temps qui passe, je goûte chaque instant.
Juste vous dire qu'il ne m'est d'aucun mérite à m'être levé au cœur de cette nuit là, voici quelques temps déjà.
Mes derniers succès ici me donnèrent envie de revenir vous voir. je retrouvai ces mots dans un carnet le mois dernier comme les éléments d'un puzzle dispersé qu'il me fallut rassembler. Bien sûr ils veulent me dirent quelque chose qu'ici encore je n'ose.
Depuis longtemps je me suis habitué à eux. Je leur ai enfin trouvé un nom cet automne: vagues sauvages. Je suis heureux que celles-ci aient trouvé votre rivage!
assagui

Papipoète: J'ai voulu "el leu" s'efface car les deux syllabes de elle montrent l'enroulement des vagues sur la plage tout comme "s'efface" précise son glissement sur le sable avant de disparaître. En fait, pour ma part, ce texte libre se lit comme du classique en détachant bien chaque syllabe et principalement les "E" et alors nous prenons la vague et ce poème devient une ballade. De ces vagues, tu en a bien aimé le bruit du ressac.

Marite: vous avez bien aimé cette fois pour les images et le silence.

Provencao: bien aussi pour le mouvement, dans la danse, la rêverie et l'âme.

Queribus: vous avez aimé le rythme du mouvement imprimé par chaque mot, chaque vague et l'ensemble vous a beaucoup plu.

Eskisse: les âmes derrière ces vagues, le silence d'un poisson qui glisse dans l'océan vous ont beaucoup plu.

Lulu: Comme si une âme sœur venait de lire en mon cœur, ce dernier a explosé à la simple vue de votre commentaire. Il m'a fallu de longues minutes avant de reprendre mes esprits. Et là je me suis aperçu que votre pseudo était le surnom de Maman qui nous a quitté voici deux ans. Mon inconscient l'aurait-il vu avant moi et voulu se jouer alors de mes émois?
Vous embrassez le temps et le silence comme si, à mes côtés, nous étions en communion, au bord de l'eau à écouter et regarder le monde qui nous entoure. Vous avez beaucoup aimé me lire et moi de vous, en retour.

Stéphane: Vous avez beaucoup aimé vous laisser bercer par les vers, les rimes et ces vagues qui s'accrochent à notre âme.

Larivière: vous avez bien aimé le chant qui règne entre ces vers sauf peut-être celui du poisson qui ,pour moi, est gardien du silence.

Cyrill: Vous avez bien aimé les deux mouvements et ce silence qui nous interroge en quelques mots.

Robot: tu as beaucoup aimé le mouvement et l'agencement des mots et des vers. Moins le final et mon silence.

A vous , ONIRIS, un grand MERCI!

Non content de nous proposer de beaux poèmes, voici notre auteur nous remerciant tout en poésie...
Quand je songe qu'en 2013, je ne remerciais même pas mes lecteurs !
Je suis sûr que " assagui " va nous surprendre, alors que l'on commence à peine l'année !
Au fait, le nom ASSAGUI provient-il d'un anagramme, d'une façon de tailler un If, ou tout autre origine ? ( le miens m'ayant été soufflé par ma petite muse Ninon, vers ses 5/6 ans....... aujourd'hui 16 ! )
bonne journée !

Je découvre vos remerciements aujourd'hui..., mais mieux vaut tard que jamais.

Oui, en effet, votre poème tout simple porte en lui même la force de vos ressentis et toutes les évocations visuelles qui les accompagnent.

Pour la similarité du pseudo, ce n'est que le hasard...

Au plaisir de vous relire

!