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Remerciements pour "printemps 61"
Chevalier d'Oniris
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09/04/2015 09:58
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Remerciements pour "printemps 61"
Bonjour Oniris,
Tout d'abord, je voudrais vous remercier pour m'avoir permis de publier ce texte et avoir inclus la photo du lavoir de mon enfance qu'une âme généreuse m'a fait parvenir tout récemment.
Après NODIER, j'eus envie d'emprunter un chemin classique et vous m'y avez bien accueilli avec "les mutilés".
Je lus "renaissance" de Papipoète et lui confiai mon envie de tenter le maillet. Le refrain courait déjà en moi. Ne connaissant pas le schéma , je cherchai sur mon écran pour y trouver une "recette".
Au matin de la St Séverin, deux jours après Ste Catherine, j'écrivis un premier texte. Papipoète me fit parvenir le bon modèle. Je me remis à l'ouvrage au soir de la St Saturnin en lieu et place du journal de 20 heures ( rien manqué ici d'un saule pleureur). J'ai aimé cette heure là, à fouiller en moi. De suite, je sus que mon propos était achevé et vous l'expédiai.
Qu'en est-il ici, et tout d'abord de ce refrain?
Ce souvenir a 60 ans. Aussi, même s'il fait partie des rares moments de grande joie de mon enfance, il m'a fallu puiser au plus profond, pour en retirer, pas à pas, chaque détail et finir par la joie du gamin que j'étais alors.
Voilà pourquoi j'ai voulu un poème à refrain. Et si , ici, quelques lecteurs ont pu être troublés par ce vers qui venait déranger, c'est parce que nos souvenirs ne remontent pas toujours de nous-mêmes dans leur entièreté.
Ce vers, répété à quatre reprises et surtout ceux qui sont au cœur même de ce poème et davantage encore celui relatif aux peines physiques de Maman dans cette difficile tâche, je l'ai ressenti comme une pause, en reprenant bien ma respiration. A cet instant ma mémoire retrouvait un nouveau détail qui était prisonnier de mon inconscient . Ce fut le cas pour le bleu de ses veines. Maman nous disait souvent: "qui voit ses veines, voit ses peines". J'ai revu ses bras en écrivant ces vers et ressenti pleinement la vie difficile qui a été la sienne à cette époque pour nous élever avec mes trois frères.
Peut-être, sans doute même, aurais- je dû modifier la ponctuation pour ces deux refrains centraux en y posant des points de suspension de part et d'autre pour un meilleure compréhension?
Concernant le mot "enfoui", je trouve qu'il n'est pas d'autre synonyme plus adapté. De plus , ici, la forme classique, par le jeu de la diérèse, met davantage en valeur l'effort de mémoire sur ces instants recouverts, oh combien, par toutes les poussières de notre histoire.
De ce texte, je suis heureux et ne regrette pas un seul de ses vers.
Alors certes, les appréciations font le grand écart. De trois" un peu" bien sûr je n'aurais pas eu le plaisir de vous lire à mon tour et de vous écrire aujourd'hui mais d'avoir obtenu d'autres "bien" et "beaucoup" et surtout mon premier "passionnément" ,que nous espérons tous ici, ne doivent que m'encourager à poursuivre.
De cet hiver qui approche, certes, nous sommes encore loin de savoir si ce poème prendra racine , mais , à cette heure, tous ces mots me sont déjà un printemps!
assagui

Miguel: le vers 9, je l'explique au vers 13 car m'ennuyant, trop penché au bord de l'eau. Il est un seul parmi vous qui sait ou est à même de deviner ce qu'ici, j'ai voulu dire entre deux soupirs. D'accord avec vous , le vers suivant surprend. Là encore des points de suspension pour une mémoire qui fouille et qui trouve d'autres images. Second texte classique, premier maillet, j'essaierai de m'épancher davantage et de faire mieux, même si le gamin était bien silencieux.
Papipoète: Votre sollicitude me touche toujours. De vos maillets qui sont majuscules billets, j'ai tenté de m'inspirer, à l'imparfait. Peut-être un jour, tenterai-je un présent ?
Lebarde: Vous m'attribuez le plus beau compliment que chaque auteur espère en entrant ici. Je ne vais pas le bouder. j'en suis très, très heureux. J'ai aimé construire cette quatrième strophe plus que toute autre et me suis même surpris, comme débutant, à ce premier enjambement. Merci de souligner aussi que le gamin s'en est trouvé ressuscité pour un plus grand plaisir de lecture.
Cyrill: un joli souvenir un peu fade malgré tout. A cette époque, nos sentiments ne s'étalaient pas beaucoup. De ces quelques mots, j'espère que vous m'en laisserez dire d'autres.
Vero: J'ai expliqué plus haut mes raisons pour un maillet mais ne suis point contre d'autres essais poétiques, ailleurs. En espérant vous lire à nouveau pour un peu mieux.
Inconnu1 : Il me faudra expliquer dans ces pages un jour, les raisons de mon pseudonyme. En tous les cas, ici, point de drame. Juste un regard sur la dure vie de maman. Quant au cadeau, seulement une canne à pêche, mais elle bouleversa le cours de mon enfance. J'en userai d'autres mots si la porte , ici, m'en est encore ouverte.
Corto: Comme évoqué auparavant, les sentiments restaient souvent en notre intérieur. Laissez m'en dire davantage, sur d'autres pages.
Marite: Comme dit dans la genèse, j'ai fait un choix et m'en suis expliqué mais ne suis point contre tenter d'autres formes. Tout au contraire, tant je suis séduit par cette forme classique depuis " les mutilés".
Robot: Noir et blanc, j'apprécie vos propos sur ces si lointains souvenirs. Tout comme j'apprécie vos remarques sur ces rimes que j'ai eu le bonheur de trouver. Nombre de mes amis ont apprécié aussi la dynamique.

Contribution du : 22/12/2021 18:12
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