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D’abord, merci à tous. J’apprécie la sincérité qui se dégage des commentaires, ce qui fait selon moi l’une des grandes qualités de ce site. L’un des problèmes à tout type de texte, qui me semble universel, se pose dans la relecture. Il est difficile de se tenir vigilant devant son texte après s'être familiarisé à sa façon d'écrire. D’autant lorsque cette façon tend à des formules alambiquées, pour ne pas dire inintelligibles. Lapalissade ou pas, habitué à s’entendre, il devient facile d’oublier les règles de la langue. C’est l’un de mes défauts. Or, sur ce point, l’une des choses que je continue d’apprécier dans l’écriture – ce qui peut rendre, je le conçois, cette dernière irrationnelle, indigeste ou imbuvable – ce n’est pas ce que certains assemblage de mots peuvent dire, mais ce qu’ils pourraient dire. Quoiqu’il en soit, la fluidité que j’ai à me relire m’a privé de certaines évidences que je n’ai pas su voir, notamment le manque de rythme, les longueurs inutiles, ainsi que la fin qui me paraît bâclé.

Pour ce qui a trait à la conclusion de cette histoire, peu explicite au profit de l’absurdité (concept que j’ai tendance à pousser à la saturation dans un humour autocentré), je me suis inspiré de ces mythes grecs où des hommes se transforment en statue. L’idée d’un personnage hors-sol, qui n’a comme jamais été mis au monde, qui a un rapport «autistique» avec l’extérieur, m’a amené intuitivement vers ce type de mythes. La fin d’une angoisse et le début d’un désir, celui de se statufier, pour l’éternité. C’est aussi la peur du sol, la peur des vers, d’être rongé après la mort, de se réincarner en vers... j’y vais au burin. Je crois mieux saisir les défauts de cette fin grâce à vos commentaires. D’une part, je n’ai pas pesé l’aspect pratique de se bétonner soi-même, ce qui paraît juste impossible à faire seul, j’use gauchement des générosités que permet la fiction entre fantastique et absurdité. D’autre part, je n’ai pas préparé cette fin qui arrive comme un cheveu sur la soupe, j’aurais au moins pu l’anticiper par l’achat de matériaux nécessaires, lorsque le narrateur évoque ce passage au magasin de bricolage. J’aurais aussi pu rythmer le récit et anticiper cette fin en évoquant par exemple une crise maniaque où le personnage, dans sa fuite du sol, se serait abîmé dans la vaine tentative de construire de ses mains un énième étage sur cette tour, il se serait comme entraîner à la pratique de faire couler du béton tout en restant assis. Bref, toujours est-il que j’ai manqué l’impression tranchante que j’ai voulu faire passer, à conclure cette narration éthérée sur du concret, au sens matériellement premier du terme.

Est-ce que traiter l’intériorité chaotique d’un personnage en recourant à une narration sans fil conducteur stable, déstructurée, est pertinent ? J’ai fait ce choix-là, d’abord me semble-t-il, par facilité du terrain. Toujours est-il qu’une telle redondance semble freiner la lecture. Une narration davantage nouée, moins flottante, aurait peut-être été de meilleur ton. Si confusion et dilution du «significatif» peuvent servir le propos, elles doivent être maîtrisées, égrenées plutôt que déchargées, ce qui n’est visiblement pas le cas ici.

Je remercie la patience de ceux qui ont réussi à aller au bout au gré des décrochages de lecture ; les appréciations encourageantes de Socque et de Hersen ; les points techniques évoqués par Charivari, notamment sur les fautes de concordance de temps et sur les redondances maladroites. Ces commentaires m’ont donné plusieurs d’axes d’amélioration, et je vous en suis reconnaissant. Au plaisir prochain de vous lire à votre tour.

Contribution du : 24/01/2021 21:14
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Re : réponse aux commentaires
Organiris
Inscrit:
03/05/2015 18:24
De Algarve
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Wood,

Tu demandes :
Est-ce que traiter l’intériorité chaotique d’un personnage en recourant à une narration sans fil conducteur stable, déstructurée, est pertinent ?

je réponds oui, complètement, car c'est ce qui fait l'intérêt de ta nouvelle, forcer le lecteur à entrer dans le personnage, et non pas à juste le regarder évoluer dans ses murs.

Je suis complètement démoralisée que tu n'aies pas su mieux amener la fin que tu suggères. Parce qu'elle est géniale, qu'elle entre complètement dans le cadre. Et qu'elle renforcerait complètement l'absurde que tu prônes.

Bon, c'est pas si grave. Il y aura d'autres textes, je suppose, pour peu que tu remontes les manches et que tu viennes commenter d'autres auteurs. c'est la règle n°1 sur le site, tu ne peux l'ignorer après deux deux textes publiés

Merci de ton retour !

Contribution du : 24/01/2021 21:24
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Personne n'est Étranger sur Terre.
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