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retour sur "Aigle noir"
Chevalier d'Oniris
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06/05/2023 18:13
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Merci aux commentateurs, dont certains m’ont fait part de leur incompréhension quant au lien entre les cheveux de la narratrice et un lièvre.
Explication : la narratrice change sa coiffure, car elle craint que ses cheveux – du fait qu’ils sont « affolés » par l’arrivée de l’aigle – ne soient pris pour un lièvre en fuite, proie potentielle du prédateur.
Je serais intéressé de savoir si cela avait été compris ainsi par les autres commentateurs.

A noter par ailleurs que le vers litigieux « De peur que mes cheveux n’aient l’allure d’un lièvre » est « classique » pour Verfaille (qui admet « aient » à l’intérieur du vers), alors qu’il ne l’est pas pour Sorgel (qui n’autorise pas « aient » à l’intérieur du vers). Merci à ceux qui aurait un avis sur ce point d’en faire part.
J’ai du coup imaginé une variante « classique au sens de Sorgel ET Verfaille » : « De peur que mes cheveux ne soient pris pour un lièvre ». Est-elle en outre plus compréhensible ?

Ce poème a été dit par Louis Latourre, créateur du Théâtre d’Art :
https://www.youtube.com/watch?v=5RmCVZOJQFM

Famineur

Contribution du : 18/07/2023 13:25
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Re : retour sur "Aigle noir"
Maître Onirien
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29/01/2013 15:18
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bonjour poète
j'en suis resté à l'interprétation, que l'aigle noir suscita en moi ; de l'effroi face à l'innommable que rien ne peut atténuer, s'agissant de cette proie à la chevelure d'or, qui se verra épargnée au dernier moment... pourquoi ?
aigle noir et corbeau sont dans l'imaginaire, symboles de cruauté, alors que sous leur bec, dans les griffes du premier, ne sont que viande à manger ( que pour trouver dans notre assiette, on nous tue... )
la déclamation par le comédien, est fort bien modulée, fort bien récitée !
papipoète

Contribution du : 18/07/2023 15:40
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Re : retour sur "Aigle noir"
Expert Onirien
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Bonjour Famineur,

Quand j’ai lu ce poème et son titre, je suis parti sur la piste de l’inceste, mais n’ai pas réussi à vraiment discerner ce thème dans votre texte. Celui-ci m’avait fait penser à la chanson de Barbara telle que je l’appréhendais quand je ne connaissais pas la métaphore dont on certifie l’existence derrière le texte de la dame brune. J’ai fait alors ce qu’il ne faut jamais faire : voir les coms des collègues avant d’écrire le sien. La quasi-unanimité voyant…ce que je ne voyais pas, j’ai courageusement…jeté l’éponge.
Par ailleurs, j’ai tout de suite compris ce que vous avez voulu dire avec « l’allure du lièvre », mais comme bien d’autres le vers m’a paru peu élégant.

Après avoir vérifié le Sorgel, je confirme que le subjonctif « aient » est invalide. Le verbe au singulier fait « aie », avec le fameux « e » après une voyelle. Contrairement à la bien meilleure phrase que vous proposez où le « soient » devint « soit » au singulier. La référence unique d’Oniris étant le Sorgel, la catégorie classique est justement refusée

Par contre, je m’étonne qu’Oniris n’ait pas classé en néo-classique. En effet, les mots terminés par un « e » suivant une voyelle sont admis en néo. Et donc si on reste en symétrie avec la règle du classique, le pluriel devrait être aussi légitime que le singulier. Mais c’est peut-être l’histoire des majuscules qui a fait pencher la balance. Peut-être nous le dira-t-on ?

J’en profite pour me permettre une digression concernant les classements. Un texte ayant toutes les caractéristiques d’un « classique », mais comprenant une seule petite erreur, est reversé dans la catégorie « contemporaine ». Avec deux conséquences :
- L’amateur de classique qui puise dans le catalogue ses lectures se voit privé d’un texte du genre qu’il recherche
- L’amateur de poésie moderne, cherchant une écriture plus libre, moins sophistiquée, se voit proposer un texte à la forme rigide et cadenassée.

La catégorie « moderne » devient une sorte de rebut hétéroclite, alors qu’on nous assure qu’il n’y a pas de hiérarchie entre les catégories. Je me souviens d’une excellente analyse de Bellini sur ce problème, mais je n’ai pas réussi à la retrouver.

Alors comment faire ? Sur un site d’écriture, il est impossible de laisser passer la moindre faute, erreur ou imperfection.
Ne pourrait-on pas laisser dans la catégorie classique ou néo les textes indéniablement dans l’esprit de ces catégories, tout en les annotant d’un signe typographique et d’un renvoi avec une observation du CE détaillant la faute ?

Pardon si j’ennuie.

Contribution du : 18/07/2023 21:42
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Re : retour sur "Aigle noir"
Chevalier d'Oniris
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06/05/2023 18:13
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après modification du vers 5 :

AIGLE NOIR


Un aigle noir épie, et de son aile pure
Fauche à la fois l’éclair et l’immobile blé.
Et voilà qu’il affole aussi ma chevelure
Et se pose si près que mon cœur est ciblé.

De peur que mes cheveux ne soient pris pour un lièvre
Je les coiffe autrement face à son bec armé ;
Quand il se met soudain à découdre ma lèvre
A la façon d’un homme ayant toujours aimé.

Et moi qui l’interroge avant qu’il ne m’achève :
« De quelle âme infinie es-tu le masque étroit,
De quelle éternité suis-je la marque brève
Et d’où vient que nos cœurs battent au même endroit ?
»

Mais demeurant muet, le voilà qui s’envole
Et m’abandonne vierge au bord de la raison ;
Ne sachant pas répondre, il s’enfuit sans parole
Et laisse entre nous deux renaître l’horizon.

Contribution du : 12/08/2023 12:23
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