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Retour sur "Brouillard"
Chevalier d'Oniris
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06/05/2023 18:13
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Merci aux commentateurs de « Brouillard », aux remarques desquels je réponds ici :

Polza déclare n’avoir « pas compris la répétition du premier et du cinquième vers » : « Tandis qu’au point du jour et qu’au long de la rue ». J’approuve, quant à moi, l’explication donnée par EtienneNorvins : « la répétition en début de 2ème strophe permet un effet de surprise bienvenu, qui introduit l'apparition. ». De son côté, Papipoète note : « La répétition de premier vers l'est fort à propos, ne me gêne pas ». Mais Lebarde semble perplexe : « Pourquoi cette reprise du premier vers dans les deux premières strophes? Est-ce une forme fixe? Vous nous direz. ». Je confirme que cela ne résulte d’aucune forme fixe.

Polza (et Fanny, ai-je cru comprendre) est gêné par la répétition de « disparue » (vers 3 et 13). Je vois dans cette répétition une invitation à établir un lien entre l’« onde » et « l’image ».

Polza pense que « était », est trop souvent employé (3 fois, aux vers 4, 6 et 9) et « aurait pu être remplacé par quelques synonymes. ». Je n’en suis pas gêné mais on peut modifier le vers 6 en ce sens : « Je marchais en croyant que mon cœur battait seul, ». Qu’en pensez-vous ? D’autres propositions ?

Fanny note que sa lecture est accrochée par « le passage au présent de la fin du 9ème vers » : « et que je l’aime encore ». Cette irruption du présent a pour moi valeur d’éternité.

Papipoète butte un peu sur la répétition « n'amorça/sa » au vers 14. J’avais envisagé « n’amorça LA décrue » avant de le trouver un peu moins euphonique... Bien sûr, il faut ne pas "en rajouter" ’à la diction...

Le vers 14 était initialement : « J’interrogeais en vain le monde des tarots ». Un correcteur d’Oniris, considéra que l’usage du passé simple était préférable – et, pour éviter le hiatus « …geai en… », me proposa de modifier le vers comme suit : « En vain, j’interrogeai le monde des tarots ». Je proposai à mon tour : « J’interrogeai sans résultat tous les tarots », qui plut à marimay, puisque ce correcteur d’Oniris me répondit : « votre proposition est bien meilleure, surtout avec le changement de rythme (4/4/4). » et modifia le vers 14 en conséquence. Mais Polza, Fanny et Robot se déclarent gênés par la rupture de rythme introduite par ce trimètre (4/4/4). Avant même cette réaction, j’avais repris ma recherche et trouvé un 6/6 qui me satisfaisait davantage : « Mais rien ne répondit, ni Dieu ni les tarots, ». Qu’en pensez-vous ?

J’ai pensé intéressant de vous recopier le poème avec la dernière version du vers 14 :

Tandis qu’au point du jour et qu’au long de la rue
Un brouillard occupait quatre fois ma hauteur
Et simulait sans doute une onde disparue,
Je marchais en croyant que j’en étais l’auteur.

Tandis qu’au point du jour et qu’au long de la rue
Je marchais en croyant que mon cœur était seul,
Une nymphe émergea de la vapeur en crue
Et, prête à me sourire, effila son linceul.

Bien sûr que c’était elle, et que je l’aime encore :
Une autre ne m’eût point causé le moindre émoi.
Sa bouche s’approchant me parut près d’éclore,
Mais au premier contact il ne resta que moi.

Comment ressusciter l’image disparue ?
Mais rien ne répondit, ni Dieu ni les tarots,
Avant que le brouillard n’amorçât sa décrue
Et ne s’en retournât au fond des soupiraux.

Contribution du : 01/01 19:09:27
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Re : Retour sur "Brouillard"
Chevalier d'Oniris
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Le poème, dans sa version précédente, et vos commentaires sont ici : http://www.oniris.be/poesie/famineur-brouillard-12555.html

Contribution du : 02/01 09:44:44
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Re : Retour sur "Brouillard"
Chevalier d'Oniris
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De Tannhäuser Gate
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Bonjour Famineur,

Merci pour les remerciements et le retour sur commentaires.
J’ai lu avec attention toutes vos explications.

Le fait que vous ayez changé de rythme au vers 14 dans sa version proposée sur Oniris ne vous a pas empêché d’avoir d’excellentes appréciations.

J’apprécie pour ma part cette nouvelle version très légèrement modifiée, mais l’essentiel est que vous choisissiez celle qui vous convient le mieux en tant qu’auteur.

Par contre, cela m’avait échappé, mais je suis plutôt d’accord avec papipoete pour la répétition « n’amorça/sa ». Il suffirait d’un synonyme du verbe amorcer pour l’éviter, mais à vous de voir bien entendu.

Contribution du : 05/01 14:42:41
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Re : Retour sur "Brouillard"
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Merci Famineur pour ce retour développé !
Pour ma part, je préfère le nouveau 14e vers - non parce qu'il est plus 'en rythme' mais parce qu'il dit plus - rien, ni religion ni superstitions...
Suggestion la redondance phonique : remplacer amorça par entama...
Bonne soirée !

Contribution du : 05/01 18:40:14
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Re : Retour sur "Brouillard"
Chevalier d'Oniris
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De Tannhäuser Gate
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Pour la redondance phonique je pensais exactement à la même chose que vous EtienneNorvins. Ou alors à n’entreprit sa décrue… Quant au fameux vers 14, en plus de la question rythmique , je trouve qu’avec cette nouvelle version il y trouve plus d’ampleur, plus de force poétique et un sens plus profond, mais cela n’engage que moi bien entendu !

Contribution du : 05/01 22:47:14
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Re : Retour sur "Brouillard"
Chevalier d'Oniris
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"n'entamât sa décrue"
"n'entreprît sa décrue"
évitent en effet le "sassa"

Il y a aussi :
"n'activât sa décrue"
"n'opérât sa décrue"
"n'accomplît sa décrue"
etc.

Mais je trouve que "n'amorçât sa décrue" "coule" mieux, tout en instillant un rien d'inexorable (peut-être dû au "mor" et aussi au "sassa" ?).

Cela dit, rien n'empêche le lecteur "sassaphobe" de remplacer "amorçât" par le synonyme de son choix

Contribution du : 11/01 20:57:34
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Re : Retour sur "Brouillard"
Chevalier d'Oniris
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Louis LATOURRE donne vie à "BROUILLARD" :
https://www.youtube.com/watch?v=PuhBvKYj6vk

Contribution du : 21/02 16:55:11
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Re : Retour sur "Brouillard"
Expert Onirien
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La consécration pour un poète !! Je suis heureux pour vous ! 👏

Contribution du : 21/02 17:33:42
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"True Poems flee" – Emily Dickinson
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