Citation :



Je me gardais bien de la citer, celle-là !

Ouech,
Est-elle rêche !
Pour ma paroisse elle ne prêche ...

Je me suis juste infiltré dans la brèche et tu as mordu à mon esche!

Afin que l'eau coule équitablement dans les divers courants de pensées, et aussi pour faire plaisir à Cyrill qui est en recherche (surtout après la rencontre avec celle de Pouet), voici trois citations de trois grandes pointures que j'aime tout particulièrement :

« Toute aube est pour quelqu'un la peine capitale à vivre condamné que le sommeil trompa »
Louis Aragon (le même qui a dit que « L'avenir de l'homme, c'est la femme. Elle est la couleur de son âme. »)


« Si nous ne dormons pas c'est pour guetter l'aurore,
Qui prouvera qu'enfin nous vivons au présent. »
Robert Desnos, pour qui, dans ce poème ''Demain'', la nuit n'est pas tout à fait celle qui fait couler l'encre ici, mais lui ressemble étrangement si l'on se penche bien...


« Puisque la beauté est rencontre, toujours inattendue, toujours inespérée,
seul le regard attentif peut lui conférer étonnement, émerveillement, émotion, jamais identiques.  »
François Cheng, pourrait nous mettre tous d'accord avec une des nombreuses raisons qui font que peut-être nous aimons l'aube presque autant que le crépuscule, et vice versa...


Bravo, bande de joyeuses luronnes et lurons vous qui sévissez en ces lieux avec votre imagination canaille.
Maintenant, je n'ai plus qu'à consulter le dictionnaire des rimes en ''èche'' pour estimer ce que sera la longueur du poème final...

En attendant, j'ai beau tenter d'affûter ma plume sur ''Dis-moi dix mots'', sur ''Le mot en phrase'' et autres proverbes à chambouler, ou encore sur ce fil qui prend un air fort sympathique en votre aimable compagnie, l'écriture ne me revient toujours pas. J'aurais pourtant bien aimé me remettre à commenter comme avant l'été,

Merci à vous tous, pour cette parenthèse qui s'est ouverte presque par enchantement. Elle m'a stimulée pour aller feuilleter quelques auteurs aimés. Puisse ce regain d'envie la faire ressusciter pour longtemps.

Le bal se poursuit tant qu'il vous plaira.... les lumières restent allumées, les boissons coulent à flots, quant aux pizzas et autres mignardises, elles vont bientôt sortir du four...

J'ajoute ma petite contribution au jeu des rimes en èche

C'matin à la fraîche
nous irons pimbêche
cueillir de la mâche et des pêches
nous rouler nus dans l'herbe sèche
et retrousser ta robe pour le prêche ...
Cette senteur qui nous allèche
Et qui nous fait la bouche sèche,
N'est-ce donc point de l'escabèche?
Il ne faut pas vendre la mèche,
Qu'ils se contentent de ventrèche!
Dès l’aurore dans ma calèche
Les babines je me pourlèche ;
Le curé me dit que je pèche
Car la nuit la lune je lèche.
Mais le curé qui se dessèche
A dans les yeux une flammèche
En t'imaginant dans sa crèche,
Lui qui te croyait si revêche.
Comme une cruche qu’on ébrèche
Ou bien blessée par une flèche
Et aussi faiblard que blèche,
Ah, que le curé ne t’empêche
De profiter de cette brèche
Maligne comme pie grièche
Pour t’envoler jusqu’en Ardèche

Embellie

Aux dernières nouvelles, la Pimbêche, tête-bêche,
m'a dit préférer un crépuscule à Marrakech que l'aurore en Ardèche.
Elle me l'a dit comme ça, ma parole, ouaiche !

Elena, je crois qu'il vaut mieux être à Marrakech coiffée d'une chèche que dans la dèche en Ardèche et ni aube ni crépuscule, midi tapant !

Alors là je suis au bout du bout de mes ressources.
Je déclare forfait. Merci d'avoir joué avec moi.

Non, c'est pas vrai, Embellie, tu sèches ?
Pourtant il nous reste encore à visiter le Bangladesh,
écouter l'histoire de l'éléphanteau Ganesh,
ou plus près, si tu préfères, aller nous balader à Garidech,
dire bonjour à son Maire, Christian Ciercóles
(ah non, zut, c'est pas une rime en èche !)
Ou encore faire un tour à cheval sur la route du sel à Salmiech,
Allez, dépêches !...


Merci à toi aussi d'avoir participé à ce petit jeu, qui n'a comme prétention que de mettre un peu d'animation entre la brune et l'aurore...

Citation :

Pourtant, Geigei, en creusant les sous-textes, vous auriez peut-être trouvé tous les sens exaltés...


C'est ainsi que j'aime écrire, lorsqu'ils se mettent tous à clignoter de concert avec les mots s'offrant sans retenue à ma plume.
C'est vertigineux comme sensation... et en même temps, c'est frustrant de ne pas réussir à exprimer intacte toute leur sève.

Merci d'avoir su déceler l'équilibre et la délicatesse.
C'est un très beau compliment. Il me va droit au cœur.

un puits de talents, que cette contribution sous le poème " l'instant " !
que de joutes pacifiques à coups de mots, que l'on voudrait poursuivre infiniment, quand " ailleurs " sur notre Terre...
un bon moment
papipoète