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Retours sur Retour - Merci pour vos commentaires
Chevalier d'Oniris
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Bonjour à tous!
Je reviens de vacances et découvre avec plaisir que ma nouvelle a été non seulement publiée mais aussi emplumée. Merci beaucoup au comité éditorial et aux gentils commentateurs.

@ANIMAL et @dream : oui, le texte est court. J'ai d'ailleurs beaucoup d'idées pour le compléter mais encore rien de rond. J'espère un jour pouvoir soumettre un texte plus complet. Je suis cependant content que vous ayez apprécié cette amorce de récit.

@dream: "confession", "il se sentait presque propre": ces mots vous interpellent. Peut-être que Jean a quelque chose sur la conscience, quelque chose à confesser, mais à ce niveau du récit j'ai voulu laisser un doute. C'est au lecteur de deviner, d'imaginer ce dont il s'agit. Quand je lis votre commentaire, je comprends que j'ai atteint mon objectif.

@Dugenou: merci pour l'expression "un texte fort". Chaque auteur aime ce genre de commentaire. Ça m'a fait plaisir.

@Cristale: connaissant votre sens critique, je suis très heureux de vos commentaires. Merci! Mais comment avez-vous fait le lien entre ce récit et l'Afrique de l'Ouest?

@corto: je suis bien content que vous ayez ressenti l'assourdissant silence que j'ai tenté de transmettre. C'était bien le but de ce texte très court.

@Myo: Je suis bien heureux que vous ayez apprécié cette "rare puissance et émotion". Merci.

@plumette: Tu as certainement reconnu quelques pans de mon univers narratif habituel. Oui, je pense que ce texte parlera beaucoup à ceux qui connaissent les endroits évoqués. Je suis content que tu aies lu et apprécié cette nouvelle.

Contribution du : 09/08/2021 11:11
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Re : Retours sur Retour - Merci pour vos commentaires
Chevalier d'Oniris
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Bonjour Beaufond,

je suis bien content que vous ayez apprécié l'incipit et la conclusion de mon très court récit.

Merci pour votre commentaire non pas méchant mais constructif, en effet. Un texte n'est jamais tout à fait abouti et souvent un mot ou une phrase (et parfois bien plus) doivent être modifiés. Ce serait gentil si vous pouviez souligner concrètement quelle tournure vous a semblé maladroite.

Pour ma part j'aime bien une alternance raisonnable entre des phrases courtes et longues. J'aime aussi les textes écrits au passé simple, imparfait et même subjonctif imparfait - absent par ailleurs de celui-ci -; et je suis plein d'admiration devant les auteurs qui parviennent à marier ces temps avec le présent ou le passé composé. Je suis donc surpris que vous jugiez alambiqué l'usage que je fais des temps de conjugaison.

Contribution du : 09/08/2021 14:23
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Re : Retours sur Retour - Merci pour vos commentaires
Chevalier d'Oniris
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Bonjour Hersen,

Merci pour ta lecture. Je suis heureux du qualificatif humble que tu emploies à propos du texte. Moi qui ai souvent l'impression d'en faire trop, de faire dans le grandiloquent, cela me donne l'impression de progresser.

Contribution du : 11/08/2021 08:55
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Re : Retours sur Retour - Merci pour vos commentaires
Chevalier d'Oniris
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Merci beaucoup, Cyrill, pour vos commentaire. Je suis bien content que vous ayez apprécié l'économie du récit.
À bientôt.

Contribution du : 17/08/2021 12:07
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Re : Retours sur Retour - Merci pour vos commentaires
Visiteur 
Il est 19h15, ce n'est pas l'heure du Quincy, mais l'on se donne du courage et l'on se récompense comme on peut pour un travail bénévole que la plupart prend ici le cœur trop léger à mon goût.

L'on s'étire un peu pour ne pas finir assis complètement, l'on se rappelle combien les propositions de réécriture peuvent être stupides et insupportables, comme par exemple ici, mais l'on s'y colle tout de même, ayant songé que c'était le plus simple moyen de se faire comprendre, dans une forme peut-être alambiquée, qui sait ?

On a lu, relu, relu, il est 19h45. Gardons quelques attaches avec le réel pour ne pas sombrer dans les mots.

« au milieu de » […] « il fut », la construction s'habitue plutôt à l'imparfait, à mon sens.
« Gare de Vigné, il n’y avait personne », j'aurais bien vu, dans ce style économe : « Gare de Vigné : personne ».
Pause : je suis épuisé.
19h55, on reprend.

« il ne les reconnaissait pas, ne sourit pas, se tint droit, comme si son cabas ne pesait rien. » ce passé simple au milieu densifie l'image d'une manière inadmissible pour moi : vous êtes suffisamment bavard pour nous donner des renseignements comme « Les Américains lui avaient permis de prendre une douche, et, quand il monta dans le train de Cologne pour Liège », et la lecture prend tout à coup une gravité dans la signification qui n'appartient pas au ton textuel par ailleurs pour moi : Balzac et Ponge ne vont pas ensemble, si ?

20h24. — est-ce bien sérieux… carnet de bord d'une relecture pour des propositions mineures pour un texte qui ne cherche aucunement l'éternité… pauvre vie que la mienne ! mais j'ai comme promis d'y revenir, et je tiens mes promesses, hélas.

Vous écrire depuis mon ordinateur me rappelle trop à mon travail et à cela que l'art est algorithmique (quelque explicitation) pour ne pas porter quelque tristesse, moi qui croyais tant aux Lumières et à l'humanisme lorsque j'avais cinq ans — 20h40 : Montrachet : il faut continuer, aller au bout, bien que cela coûte.

Je me contente d'évoquer mes pulsions vers la douce molécule du CH3-CH2-OH, songeant à respecter une charte légaliste où il conviendrait d'être apolitique et laïc, drôle plaisanterie, lorsque l'on constate que l'un conduit à la collaboration naïve au pire, et l'autre à l'autre à cracher sur quelque voile par incompréhension azuréenne — définissons quelques termes avant de les employer, peut-être ? avec des mots définis… mais bon, comme c'est impossible, on s'amuse à parler au vent…

« Il lui fallut ralentir, se laisser souhaiter la bienvenue. »
Je ne prends pas le temps de dire à quel point cette construction grammaticale m'exaspère, mais les temps sont très mal jonglés à mon sens.

« mais on sentait la distance, la fatigue, comme une misanthropie latente. », pareillement, de la même façon, le jeu entre « la » et « une » me paraît artificiel, surtout avec « On se reverrait tout à l’heure quand il viendrait prendre son verre. » à sa suite, où l'on pourrait très bien préférer lire un futur simple au verbe venir.

Je ne reviens pas sur le souffle court d'une formule comme « Elle leur servit de l’eau, apporta le beurre. », parce que 21h11, il commence à m'être l'heure d'acheter du riz pour ne pas mourir de faim avant la fermeture des magasins, mais ça manque tout de même de liant, de puissance de dire, et c'est dommage, à ma lecture, pour un texte en A-rien-rien-A, dont la structure gagnerait à se nourrir de violence.

Bien à vous.

Contribution du : 22/08/2021 21:19
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Re : Retours sur Retour - Merci pour vos commentaires
Chevalier d'Oniris
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Merci Beaufond pour le temps que vous avez consacré à cette lecture critique (2 heures 4 minutes et 17 secondes moins les pauses que vous avez dû faire pour récupérer votre souffle et inhaler votre cher éthanol).

Je vais essayer de répondre à vos commentaires.

Je vous cite: "« au milieu de » […] « il fut », la construction s'habitue plutôt à l'imparfait, à mon sens." - Le "il fut" est coordonné non pas avec "les vivats" mais au passage de frontière qui est un événement ponctuel. Jean n'est pas content des vivats mais du retour au pays.

« Gare de Vigné : personne » Chouette idée. Oui, je trouve ça bien.

« il ne les reconnaissait pas, ne sourit pas, se tint droit, comme si son cabas ne pesait rien. » Je trouve bizarre que ce passé simple vous ait tant choqué. Je ne pense pas que j'aurais pu utiliser "reconnut" parce qu'il lui est impossible de les reconnaître (il sont nés pendant la guerre ou ils ont bien grandi). J'ai employé le passé simple pour "ne sourit pas, se tint droit" parce qu'il le fait consciemment ou inconsciemment pour prendre ses distances, pour montrer qu'il est sérieux, qu'il est fier, qu'il a gagné la guerre et qu'il n'est pas d'humeur à rire. C'est face aux enfants et à Benin qu'il se raidit. Il n'a pas cette allure à la gare en sortant du train.

Je suis bien désolé; mais, ne connaissant pas Francis Ponge, je ne comprends pas votre allusion.

Je comprends à présent ce que vous vouliez dire par "un mélange des temps sophistiqué". Je n'avais pas réalisé qu'alterner passé simple et imparfait pouvait déranger. Par ailleur, l'usage du futur du passé dans le contexte de « On se reverrait tout à l’heure quand il viendrait prendre son verre » m'était apparu tout naturel.

Merci encore une fois d'avoir exposé votre avis détaillé sur mon tout petit texte. Je ne m'étais pas rendu compte à quel point il était dense.

Contribution du : 12/09/2021 19:07
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