Vous êtes plusieurs à regretter que le capitaine Maupas n'ait pas davantage de consistance Nadine. En effet, avec le recul je m'aperçois que j'aurais dû insister sur son effarement face à cette horrible méprise plutôt que sur la vision tragique du petit garçon. Ça aurait été plus subtil. De toute façon l'ensemble de vos remarques me donnent envie de reprendre la fin. J'ai aussi noté les raccourcis que vous me proposez, c'est vrai qu'ils sont judicieux. Merci de votre passage (après celui de Vulkan vous me gâtez !).

Normalement Cox, les commentaires d'autres commentaires ne sont pas tolérés. Ceci afin d'éviter du hors-sujet et des discordes. Comme vous ne visez pas les personnalités mais reprenez des points techniques (personnage et détachement) ça peut passer. La prochaine fois il faudra plutôt débattre sur le fil de remerciement. Le modérateur ayant parlé, à l'auteur maintenant !
Votre appréciation me fait plaisir car vous exprimez exactement ce que je cherchais à restituer : une lumière crue sur un acte de guerre, neutre, sans fioriture ni sentimentalisme excessif. Certains me reprochent ce côté documentaire, sorte de voix off en arrière-plan, mais c'était pour moi une manière réaliste de montrer. Je reconnais cependant qu'un développement des pensées du capitaine aurait apporté un petit plus. Merci de votre apport !

Comme je ne gagne jamais au loto, je ne vais pas compter sur la chance pour t'avoir reconnu en EL, Jano. On va dire que ton style se détache bien dans la somme d'auteurs que j'ai lu sur Oniris jusqu'à présent ;-)
J'en remets une couche sur le dezoom final: ça attenuerai l'importance donnée à cette jambe et au militaire, pour moi le personnage principal restant le sable (rouge).

J'ai vu hier aux infos qu'un soldat français de l'opération Barkhane avait été tué lors d'un accrochage. Je me suis alors senti un peu honteux, mal à l'aise, avec ma nouvelle qui dénigre cette action militaire. Confortablement assis à mon bureau je la critique alors que ses participants se font réellement tuer sur le terrain. J'aimerais croire que ce décès n'est pas vain, qu'il contribue aux efforts douloureux pour ramener la paix et la stabilité dans la région et sur nos terres.

Vous aussi Plumette avez apprécié le côté visuel de cette petite histoire. C'est pour moi une grande satisfaction tant j'attache de l'importance au cadre. D'abord planter le décor, en évitant la surcharge, ensuite dérouler la trame. Il faut que tous les éléments se répondent les uns aux autres pour former une cohérence. Merci de votre commentaire !

Je n'étais vraiment pas dans l'optique d'écrire un reportage Matcauth – vous êtes plusieurs à le souligner – c'est l'actualité qui donne cette résonance à la nouvelle. Et si la forme donne cette impression, elle répond tout simplement à un besoin de faire court. C'est peut-être aussi la conséquence du choix d'un style réaliste, où le propos est ramené à son strict minimum. En réalité c'est là où je suis le plus à l'aise, j'ai beaucoup de mal avec le style romanesque où l'émotion parle avant les faits. Votre intervention m'a fait grand plaisir.

Leverbal, si on était dans le cinéma, vous seriez scénariste et moi réalisateur.

Que l'auteur de l'excellent Biolomanie vienne me commenter me remplit d'aise. Merci donc Thimul pour votre passage et votre appréciation. Je confirme également que la fin n'est pas bonne, je n'avais pas trouvé mieux sur le moment. Depuis je l'ai modifiée en refermant simplement la scène sur ce spectacle de désolation.

Merci de votre commentaire Louise. Le rythme du texte est rapide, en effet, mais je voulais délibérément faire court. D'habitude j'écris des nouvelles beaucoup plus longues et j'ai toujours peur de décourager les lecteurs.