Il n'est pas ici question d'irriter les intégristes, c'est bien trop dangereux, mais de parodier des chansons "cultes" connues de tous (ou presque).
Je vais commencer par Serge Lama
Puisse-t-il me pardonner.

Le poisson rouge (d'après Serge Lama)

Où s'est barré mon poisson rouge
Qui nageait sur le guéridon ?
Dans son bocal, plus rien ne bouge,
Lui qu'était vif comme un gardon.
Aurait-il pris de vraies vacances
Dans une vasque en bord de mer ?
Ou va-t-il traîner son errance
De Rotterdam à Vancouver ?

Il s'est barré, je n'ai rien vu,
S'il se paume, il l'aura voulu.

Je fonce à la gendarmerie,
Annoncer sa disparition.
La gendarmette est attendrie
En prenant ma déposition :
« Et s'il vivait une amourette,
Comm' dans la chanson de Gréco,
Avec une bergeronnette,
Une fauvette ou un moineau ? »

C'est romantique, il est mordu
Pour une oiselette en tutu.

Mais l'adjudant n'est pas poète
Et comme ici c'est lui le boss,
Il désavoue la gendarmette,
En se marrant comme un boloss.
« Allez à la poissonnerie,
Vous trouverez plein de poissons.
Ici, c'est la gendarmerie,
Faut pas nous prendre pour des cons. »

Cet adjudant, quel malotru !
Mon poisson n'est pas un merlu.

Un brigadier, sympa, s'informe :
« Votre voisine a-t-elle un chat ? 
- En effet, mêm' qu'il est énorme
Et glande comme un vrai pacha.
- Nous tenons la clé du mystère.
J'en suis navré mon bon monsieur,
Votre poisson n'est plus sur terre,
Son âme est montée dans les cieux. »

Il fut, je crois, le bienvenu
Au club des poissons disparus.

Quelle idée farfelue, aha !
Je m'y attèlerais bien, mais il me semble que c'est lourde entreprise quand on a pas la plume rapide !
En tout cas, excellent, j'ai bien rit tizef, merci !

L'exercice est tentant, mais demande un certain travail. Ne pas s'étonner, donc, si les épreuves n'arrivent pas sur le tapis dans l'immédiat.
Et bravo pour ce ballon rouge en forme de poisson !

Le petit éléphanteau
Pardon à Brassens !

Le facétieux éléphanteau
Au zoo se gavait de gâteaux
Il se délectait de meringues
De tartes et tout le bastringue
Car ce n'était pas un âne
Ni radis ni même fanes
N'arrivaient à le contenter
Il aimait mieux se sustenter
Avec le quatre heures des mioches
La pitance au zoo est trop moche.

Une nuit d'été il partit
Ecoutez bien ce qui suivit
Il alla Chez Dame Tartine
Au joli prénom de Martine
Elle gava ce gros nigaud
De bêtises, de berlingots
Très empressée la brave dame
Lui sucra son blé et son âme
L'éléphanteau fut sans défenses
Et bien moins malin qu'on le pense

Bravo Pivoine
Ce facétieux éléphanteau mérite que le petit joueur de flûtiau joue un petit air en son honneur.

Il s'appelait snowball
Le beau dadahut blanc
C'était mon idole
Quand j'avais dix ans
L'était dissymétrique
Comme tous les dahuts
Mais il avait du chic
Comme nul n'en a eu

Il était lévogyre
Vers la gauche il allait
Craignant qu'il ne chavire
S'il se retournait
Du haut des télésièges
Je le voyais parfois
Sur les champs de neige
Galoper tout droit

Un matin de décembre
Faisait vachement froid
Il cavalait à l'amble
Tel un fier palefroi
Comme un imbécile
J'ai crié « dadahut ! »
Il perdit l'équilibre
Et bêtement il chut

Un tigre des neiges
Qui passait par là
En fit son p'tit déj
Comme dans l'Himalaya
Mon copain Mimile
M'a dit que j'déconnais
Qu'il n'y a pas de tigre
A Saint-Paul des adrets.

Ça c'est bien Mimile
Le plus con du bahut
J'ai bien vu le tigre
Bouffer le dadahut
Il s'appelait snowball
Le beau dadahut blanc
C'était mon idole
Quand j'avais dix ans.

J'espère que Hugues Auffray, dont je suis fan, ne me tiendra pas rigueur de ce pastiche hors de saison

Oui, c'est un vrai sacrilège de venir polluer ce fil avec mes platitudes ! Pardon !

On mange du pâté (bis)
Passe-moi la tartine, lon la
Passe-moi la tartine.

Des pâtés tant qu't'en veux (bis)
Qu'on ne sait lequel prendre, lon la
Qu'on ne sait lequel prendre.

Y a celui d'sanglier (bis)
Mais je crois qu'il est rance, lon la
Mais je crois qu'il est rance.

C'est le p'tit charcutier (bis)
Qui a vendu la mèche, lon la
Qui a vendu la mèche.

Pour se faire pardonner (bis)
De son pâté de lièvre, lon la
De son pâté de lièvre

Il nous a régalés (bis)
Mais fut mis à la porte, lon la
Mais fut mis à la porte

Il est dans le pâté (bis)
Depuis cette bévu-eu, lon la
Depuis cette bévu-eu.

Brave p'tit charcutier (bis)
Viens donc sécher tes larmes, lon la
Viens donc sécher tes larmes.

Enfil' ton tablier (bis)
Je t'ouvre ma cuisine, lon la
Je t'ouvre ma cuisine.

La bell' si tu le veux (bis)
Je f'rai de tes guiboles, lon la
Je f'rai de tes guiboles

Un délicieux jambon (bis)
Le meilleur d'la province, lon la
Le meilleur d'la province.

Trouv' un autre patron (bis)
Je vir' végétarienne, lon la
Je vir'végétarienne.


Aux marches du palais