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Soif : remerciements et discussion
Maître Onirien
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22/07/2012 22:59
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Tous mes plus vifs remerciements à tous ceux qui ont permis à ce texte de paraître, et vous tous qui avez pris la peine de le commenter.
Pardon pour tout ce retard à répondre à vos observations (fort accaparée par ailleurs ces dernières semaines).
Le propos ayant semblé clair pour vous, je ne vois pas quelles explications complémentaires je pourrais donner, sauf si, bien entendu, ce fil suscite des questions.

Quant à vos précieuses observations, toutes très encourageantes pour moi (dont l'écriture tarit ces derniers temps) :

bipol : merci de m'avoir indiqué ce que vous avez apprécié dans ce poème. Je suis bien aise que vous ayez été touché. Quant à la dernière strophe (Les derniers grains...) elle parle plutôt du peu de temps qui est donné à vivre.

corbivan : c'est toujours extrêmement agréable d'apprendre que le lecteur de ce poème a ressenti le propos "comme du dedans"! merci. C'est curieux parce que ce poème évoque effectivement "l'âge qui vient" alors que je l'ai écrit il y a bien dix ans de cela, quand j'étais alors "quadra"... C'est qu'il évoque aussi une prise de conscience forte du peu de temps qu'il reste à vivre alors que pour la narratrice, la vie a du mal a s'engouffrer dans son existence, elle traverse une "dépression" au sens presque météo du terme.

Francis : je rougis de votre commentaire, autant de plaisir (que vous ayez saisi si finement mes intentions) que par confusion face à votre dernier compliment. Merci à vous.

Arielle : votre avis compte beaucoup pour moi, du fait de l'admiration que j'ai pour votre écriture. Aussi, je suis très touchée que vous ayez été sensible à mes intentions, et que vous m'encouragiez autant par vos compliments sur mon écriture. Merci.

Robot : je vous sais gré de souligner le rythme lent, haché, que j'ai souhaité imprimer au poème ; en effet la soif est l'image que j'ai utilisée pour appuyer le manque de la narratrice, coincée dans une attitude fragile de personne âgée (qu'elle n'est cependant pas) ; en effet, il ne s'agit pas tant d'évoquer les difficultés de la vie même (qui est ici perçue pleine d'éclats "vifs et clairs") que d'évoquer plutôt les difficultés de la narratrice elle-même, à s'extirper du désert dont elle s'entoure, par peur.

jfmoods : votre analyse est surprenante de vérité... non que j'aie "réfléchi consciemment" la construction du poème (j'ai suivi mon intuition pour traduire au plus près les sentiments que j'ai voulu prêter à la narratrice) ; mais chaque fois que vous vous appuyez sur l'analyse des mots pour en déduire l'intention, vous visez juste, ce qui est extrêmement encourageant pour moi. Merci.

arigo : votre commentaire me prouve une fois de plus que l'écriture en dit beaucoup plus long que ne le voudrait l'auteur ; en effet, sous le "mal de vivre" de la narratrice se cache l'histoire de l'auteur que je suis... histoire qui, en l'occurrence, a maille à partir avec des problèmes d'alimentation. Aussi, je trouve judicieux le parallèle entre le symptôme de la fausse route, et la difficulté à accepter la vie lorsqu'elle coule, pour lui préférer la sécheresse du sable... bien malgré soi !

Wall-E : votre interprétation sur l'allégorie du temps qui passe est juste, et en même temps incomplète, comme je le disais plus haut : le poème traite en effet davantage de la difficulté qu'éprouve la narratrice à sortir d'une attitude "coincée", à démêler les nœuds qui l'empêchent d'accueillir la vie à bras ouverts. Mais votre dernière phrase résonne en écho avec mes intentions, je vous en remercie.

Pussicat : oui... au sujet de votre lecture, s'il s'agit de prendre son temps pour cheminer dans le poème, pour la narratrice, en revanche, il s'agirait plutôt de prendre conscience qu'il ne reste plus que quelques grains dans le sablier si elle veut enfin commencer à vivre sa vie... merci d'avoir souligné la "boucle" entre le début et la fin du poème, et de vos observations.

En espérant qu'à la lecture de ces réponses, le poème vous semble plus clair, s'il ne l'était pas suffisamment.

Contribution du : 23/05/2015 17:30
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L'homme est conduit par l'aveugle qui est en lui- J.Claude Izzo
Poésie et carnets artistiques : https://papiers-relies.assoconnect.com/
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Re : Soif : remerciements et discussion
Maître Onirien
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22/07/2012 22:59
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DianeSrd : Merci d'être venue visiter "Soif" et d'avoir laissé votre commentaire encourageant !
Je suis ravie de constater que vous avez perçu ce voyage "pas à pas" à travers le cheminement du temps.
Bienvenue à vous : de retour sur le site récemment ? J'espère vous retrouver dans un de vos prochains textes ou sur un forum, à bientôt !

Contribution du : 25/01/2017 07:39
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Re : Soif : remerciements et discussion
Chevalier d'Oniris
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09/01/2017 18:05
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Il date de 2015...Je le découvre aujourd'hui. Pour moi, clair comme de l'eau de roche, il ne l'était pas. Je lirai avec plaisirs les explications. Je m'en vais lire quelques autres poèmes au gré du fil.

Contribution du : 25/01/2017 14:15
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Re : Soif : remerciements et discussion
Maître Onirien
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22/07/2012 22:59
De Cévennes
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Bonjour silvieta !
J'ai bien failli louper ET votre post ET votre commentaire sur "Soif" (la coche "être averti pour tout nouveau commentaire" n'a pas fonctionné)...
Heureusement, rien de tout cela ne s'est produit et je suis donc en mesure de vous fournir des explications à ce que vous me signaler n'avoir pas compris.
Citation :
Certaines phrases sont étrangement construites ( "mon pas va celui..." )

Alors ici précisément, il s'agit d'une tournure de phrase couramment utilisée par les Provençaux, comme raccourci (sans doute) de "mon pas va (comme) celui"... je ne me suis pas aperçue que cette tournure pouvait être étrange, et en même temps, jusqu'à ce que vous la citiez pour justifier votre évaluation, je trouvais la formule plutôt poétique, et propre à traduire le côté "cahotique" et laborieux de la démarche des petits vieux.... apparemment, cela n'a pas fonctionné chez vous.
Citation :
je ne comprends pas ce qu'apportent ici les antithèses : comment peut-on être effrayés par les flots si l'on a soif ?

Je comprends que je vous donne peu d'éléments pour comprendre : il ne s'agit malgré tout pas d'un cas seulement personnel que de se trouver dans la situation paradoxale d'avoir mortellement envie de qqch et en même temps d'avoir carrément peur d'aller le chercher... ça ne vous l'a jamais fait ?...

Espérant poursuivre ici cette discussion avec vous, car je retravaille en ce moment précis "Soif", et il m'importe de savoir si certains passages mériteraient développement ou si, au contraire, en rajouter alourdirait.
bien à vous,

Contribution du : 29/01/2017 13:56
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L'homme est conduit par l'aveugle qui est en lui- J.Claude Izzo
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