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Sous les baisers de l'averse
Maître Onirien
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Merci à vous tous, lecteurs et commentateurs, qui m'avez permis de glisser un arc en ciel dans notre printemps pluvieux.

Vous êtes plusieurs à vous poser la même question que Pieralun :

Pourquoi déstructurer un poème neo-classique, ôter la ponctuation, pour en faire une poésie libre qui possède le rythme, les presque-rimes ( rien de péjoratif ), bref, s'appuie sur la prosodie de l'alexandrin?

Comme je lui ai répondu en MP je crois que c'est un des avantages de la poésie sur la prose de nous permettre, avec l'aide des changements et des sauts de ligne, de nous affranchir de la ponctuation courante (virgules et points) qui me paraît souvent faire double usage.

Si le rythme des alexandrins auquel je tiens reste perceptible c'est bien la preuve, à mon sens, qu'il n'y a pas toujours nécessité d'aligner leurs douze syllabes de manière rigoureuse et traditionnelle. Je retiens d'ailleurs la remarque de Ludi qui aurait aimé entendre de "vraies ruptures de rythme" dans un texte qui évoque courses et arrêts, sauts et envols.

Cette présentation plus souple permet également de mettre en relief si nécessaire un mot, une expression, une respiration ou un silence qu'aurait peut-être étouffé le ronron d'un vers régulier. Elle autorise en outre, comme le remarque Charivari de "rebondir sur des rimes internes, des allitérations en évitant parfois la rime systématique"

Enfin, apparaissant plus aéré sur sa page, le poème me semble plus engageant plus agréable à l'œil ce qui ne nuit pas, à mon avis, à ses qualités musicales, enfin, je l'espère !


L'image de la seconde strophe que vous n'avez pas trop appréciée évoquait pour moi un groupe de gamins ou de gamines s'abritant sous un porche avant de reprendre son envol : ces passereaux semblent avoir été pris au sens premier de moineaux (l'exergue en est peut-être en partie responsable) , voire pour des tourtereaux (Ludi et Damy) l'image manquait probablement de clarté.

En tout cas merci à Brabant pour son "égailler" au lieu "d'égayer", l'orthographe a trahi ma pensée!

Je m'étonne un peu qu'Eclaircie associe le verbe éclabousser avec de la boue. Je l'associe plus volontiers avec de la lumière mais chacun est libre de ses interprétations.

Wancyrs, je réfléchis à cette proposition de participe présent pour "déposant" certes plus fluide mais immédiatement suivi de brûlants, ces deux sons " ants" me gênent un peu.

Néo-classique ou pas, merci pour le clin d'œil, Alexandre
" qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'averse..."

Bien amicalement à tous.

Contribution du : 17/06/2012 18:01
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Re : Sous les baisers de l'averse
Maître Onirien
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Non non chère Arielle, je n'avais pas pris tes passereaux pour les piafs dans les arbres sous la fenêtre de ma piaule mais pour de multiples amoureux.
Comme tu le sais je suis un inconditionnel amoureux de l'amour, ce qui travesti probablement le sens de chaque poème que je lis, mea culpa.
Donc gaffe, pense à moi dans ton prochain écrit si tu veux que je le devine au plus près ...

Moi je suis sensible au charme de la déstructuration de tes alexandrins mais je t'en prie, ne cherche pas à la justifier, reste instinctive, ne t'engonce pas dans une nouvelle prosodie Ariellienne ...

Toutes mes amitiés
Damy

Contribution du : 17/06/2012 21:55
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Re : Sous les baisers de l'averse
Maître Onirien
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31/10/2009 09:29
De du côté de Brocéliande
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Merci Damy pour ton approbation.
Je ne cherche pas à me justifier mais cette déstructuration de l'alexandrin n'est pas aussi spontanée et instinctive qu'elle peut en avoir l'air. C'est le rythme régulier du vers traditionnel qui, pour moi, est naturel. Les commentaires que je reçois sur mes textes me permettent de réfléchir au meilleur moyen de m'en affranchir, au moins partiellement.

Contribution du : 19/06/2012 10:15
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