Le fait que tu tiques sur la fin a -à mes yeux- tout son intérêt, et le fait qu'il n'y ait que toi à l'avoir soulevée ne minimise pas son importance au contraire.
Ce sont les avis qui divergent du plus grand nombre, qui soulèvent parfois un détail très important.

En effet, elle est abrupte. Pour tout t'avouer, je n'ai pas cherché à lan nuancer. Pour moi, ils devaient partir, et le plus vite était le mieux. Alors j'ai estimé qu'il n'était pas forcément indispensable de décrire à nouveau des journées de marche dans le désert, chose que j'avais déjà fait à deux reprises et qui aurait selon moi été rébarbative.
Même la fin, qui semble comme vous avez été nombreux à le souligner, mettre en avant une morale n'était pas censé le faire. Je ne voulais pas donner l'impression que Mc Eily et Doyle avaient radicalement revu leur opinion sur Dantoine. Pour eux, ça reste un trou à rat, peut être un peu moins chiant qu'ils ne l'auraient cru, mais ils n'y ont rien trouvé qui force particulièrement leur admiration. Je pensais que le petit contrepoids de la fin suffirait à minimiser cette pseudo morale.
Mais j'ai du être trop timoré. Je pense que si, après cette grande tirade philosophique, Mc Eily s'était écrié "Putain fait chier ! J'ai encore du sable de merde plein mes godasses, saloperie de planète à la con !" Ca aurait un peu plus tourné la chose en dérision et mieux fonctionné.
C'était l'idée, et je n'ai pas eu la main assez lourde à mon avis.

Mais tu as raison, l'idée n'était pas de faire une morale, ni une fin qui noue la gorge, juste de raconter une anecdote militaire. Et j'ai pourtant fait le même reproche à Gatolopez sur une nouvelle... J'aurais du mieux soigner la fin, chose que je ferai pour "turbulences"...

Merci !

PS : Et non, je l'ai écrite d'une traite, j'ai séparé après coup les deux parties pour que ça soit plus accessible... ;)

Je comprends mieux la façon dont tu as construit la fin, et j'imagine que c'était en effet peut-être moins rébarbatif. Tu vas en faire un roman il me semble non? Peut-être qu'à ce moment là, tu pourras davantage te concentrer dessus.

Ca fait plaisir de voir que tu prends en compte tous les commentaires, cependant, je persiste à dire qu'il s'agit aussi d'une histoire de goûts. J'adore les grandes descriptions, et je trouve que tu t'en sors très bien dans ce domaine, c'est pour ça que j'aurais adoré de lire une fin bien développée. Certaines personnes se font franchement chier en lisant ce genre de choses, alors je pense que ça va être difficile de contenter tout le monde. ;)

Autre chose, mais pourrais-tu nous parler du roman - si j'ai bien compris - en construction? Son avancement et tout le reste?

C'est vrai que les longues descriptions ne sont pas du gout de tout le monde, mais c'est vrai qu'on peut aussi faire plus bref sans couper au couteau... La fin de la prochaine sera plus nuancée... :)

Pour le roman y a pas encore grand chose à en dire. Je l'avais attaqué assez intensément, mais j'ai décidé de le suspendre un moment, le temps d'écrire ces petites nouvelles qui se déroulent dans l'univers en question, et de recueillir et tenir compte des remarques.
Ce faisant, je veux éviter d'avoir à réecrire des passages entiers selon les modifications stylistiques que j'y apporte.

Mais je ne compte pas tout dévoiler dans ces nouvelles, je pense que d'ici une ou deux je m'arrêterai pour retourner au roman. Les textes à venir dévoileront encore quelques éléments de l'ambiance, mais globalement il devrait se composer de plusieurs tomes, pas forcément très très longs, qui raconteront l'histoire de Mc Eily.

On le verra évoluer (il y aura des bonds en avant entre chaque tome, ) lui, ce conflit et l'univers qui l'héberge.

Comme certains l'ont fait remarquer, je n'ai pas la prétention de faire un truc très original mais de raconter l'épopée d'un héros-malgré-lui attachant, dans un univers crédible et bien construit.

Si j'y arrive, ce sera à mon sens déjà un bel exploit :)

Ninj'