Un grand merci aux lecteurs de mon petit poème, et un plus grand merci encore aux lecteurs dont les 3 "passionnément", les 8 "beaucoup" et le "bien" m'ont glorieusement valu deux plumes (il est vrai que l'emploi du mot "Dieu" méritait une petite sanction ; d'ailleurs cette inconvenance n'a pas échappé à deux lecteurs qui n'auraient rien dit si j'avais écrit "Jupiter" ou "Krishna" ; associer ce mot, qui équivalait ici à "cosmos", à "absolu", que sais-je, l'associer donc à une propagande pour la messe du dimanche est une très mauvaise lecture, qui me semble relever de l'obsession. Mais je ne veux pas froisser ce commentateur dont le propos était, à part cela, élogieux.)
Ce sonnet a été récemment écrit à l'occasion d'une visite à un ami qui anime le cerce de poésie de Mende, et qui m'a invité à participer au thème du mois : la fleur. Sans cette occasion il n'aurait jamais vu le jour; A quels hasards doit-on parfois l'existence ! Je puis vous en parler, moi dont les parents se sont rencontrés lors d'une fête dans un hameau. "Cupides" est le mot que j'ai alors vainement cherché, à savoir celui qui convient ; je l'adopte. Merci encore et vive Oniris.

Ah, les mots ! Les mots simples, les mots savants. Les mots qui sautent aux yeux et ceux qui jouent à cache-cache.
Merci pour ce retour qui fait honneur au partage.
Et oui, vive Oniris.

Merci Miguel pour votre commentaire mesuré et subtilement ironique.

Comprendra qui voudra comprendre et se remettre en cause!

Pour moi il faut vraiment oser pour se lancer dans des diatribes sectaires à propos de l'utilisation dans une poésie d'un mot, fut-ce le mot "dieu".

A ce compte combien d'écrits devraient être brûlés sur la place de grève, (au nom de la liberté d'expression je suppose).

J'ai déjà constater que certains sujets étaient impossibles à traiter ou simplement évoquer, sans être taxé de prosélytisme, ou d'esprit rétrograde.
Au nom de quelle idéologie peut-on accepter cela!

Je suis ni croyant ni pratiquant mais ne rate jamais l'occasion de pénétrer dans les lieux de cultes quels qu'ils soient ( église, synagogue, mosquée, temples et sanctuaires de toutes sortes) pour m'imprégner de la spiritualité qui s'en dégage et qui, dit on, caractérise et différencie l'Homme depuis la nuit des temps.

Je m'efforce de tout tolérer sauf l'intolérance!

Pour moi le fil est clos et s'arrêtera là!

Bon WE à tous les poètes et les autres

Prenez bien soin de vous.

Lebarde

Oui je m'insurge aussi, l'algorithme décernant les plumes doit être un anti-clérical patenté...

Honteux.

Allez, je rends justice, on m'a ajouté une plume ; merci. Je sais bien que la qualité d'un poème n'est pas une question de plumes, qu'un grand esprit doit être au dessus de ces vanités, mais pardonnez-moi cette petite faiblesse, ce petit plaisir enfantin de m'en voir décerner. C'est que je suis nul dans tant d'autres domaines que, là où j'ai quelque facilité, sans me prendre pour Chateaubriand j'ai plaisir à le voir reconnaître. Et puis, Chateaubriand aussi avait ses enfantillages, dont il était conscient puisqu'il écrit au début de ses Mémoires, où il va tant se mettre en valeur, cette phrase que j'adore : "je n'entretiendrai point la postérité du détail de mes faiblesses." Ainsi, nous voilà prévenus !