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Sur "Le creuset du partir" (V2)
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Bonsoir à tous.

Ainsi donc, au sujet du "Creuset du partir", version revisitée.

Pour ne pas vous mentir, je considère ce texte achevé. A une époque, j'ai refusé de considérer l'achèvement d'un texte, préférant lui substituer mon incapacité à boucler la boucle...
Mais ce texte est connoté. Probablement plus incarné aussi que sa première version. Il est daté, fondamentalement situé. Ceux qui connaissent ma production littéraire avant 2011 pourront probablement comprendre et mettre des mots sur mes dires.

Incarné donc. J'ai voulu le rendre quasi-lisible. Il n'était pas question de renoncer à ce qui fait l'univers de Daph et surtout pas ces passages dialogiques ou ses incursions narratives impromptues. C'est, en plein, une caractéristique de ma production d'alors et même actuelle.
Le narrateur incarné et importun est un fil rouge, je pense pouvoir l'affirmer.

Ce texte a d'ailleurs ouvert une série de dialogiques (donc plusieurs occurrences sont présentes sur Oniris, que ce soit Le Point, le Manifeste ou Insoluble) sans interlocuteur.
Peut-être y a-t-il quelqu'un et peut-être pas.
Naturellement, le texte est différent que l'on considère le narrateur seul ou la possibilité d'un personnage.

Ici clairement, c'était l'histoire d'une rupture. De retrouvailles peut-être, probablement avortée. C'est d'une immobilité crasse, aussi. Personnage tiraillé entre cette peine, ce schéma, ce process qui ne lui permet jamais de vraiment réaliser la rupture et qui occulte totalement le monde extérieur. Immobilité et égocentrisme (remarquez, peut-être le narrateur peut-il se parler à lui-même. Peut-être pas de lui-même, mais de se trouver avec soi pour interlocuteur me semble ma voie préférée pour ce texte).
Alors si l'égocentrisme est le point pivot de ce texte (on raccroche les incursions du narrateur, là), il est franchement évident, que dis-je, carrément logique que le texte ne soit pas fraichement accessible, de but en blanc et de blanc de lecture !

J'ai voulu, aussi, le texte assez peu référencé. On est loin d'autres textes ou les références pleuvent (souvent inutilement ou qui cachent ou qui lance des tas de pistes à suivre ou non). Bien entendu, il y a quelques "monument", je pense aux monochromes de Klein, surtout.
Parce que si je dis "déclin l'identité', je suis toujours dans ce monologue, ce refus de dialogue et du dictat de l'autre. Utopique ! (Et more et tant et plus, c'est écrit :) ).

Et qui dit égotique dit... que forcément, à un moment donné, le chat se mort la queue. J'ai quelques autres productions dans la veine, quelques textes qui, peut-être, pourraient apporter de la matière à mon questionnement. Mais aujourd'hui, l'expérience ne me semble plus aussi stimulante, peut-être plus non plus aussi constructive de ma démarche d'écrivante.
Du coup, je crains que ce fragment (qui, chronologiquement, est le premier, en fait) soit le dernier publié sur Oniris de la sorte. Les dialogiques ressortiront peut-être un jour... mais plus tard. Quand j'aurais autre chose à dire.

Bref. Me suis assez épanchée je crois.
Il n'y a jamais qu'une seule voie.
Celle-ci est celle dont je, en tant qu'auteur, me sens proche à ce jour (qui ne rejoint d'ailleurs pas mon état émotionnel présent, et c'est tant mieux :) ). Sentez-vous libre d'y acculer autre chose, parce que clairement, ce n'est pas ce que j'avais en tête dans la V1.

Merci beaucoup pour ton commentaire Mauron. Ton point de vue est intéressant et je l'accueille avec beaucoup de plaisir.
Et j'adhère totalement aux écueils que tu cites. Aujourd'hui j'ai choisi un autre mode de travail, je pense que celui-ci est, au moins provisoirement, épuisé.

Robot, je choisi C : "ou pas encore jusqu'à demain."
Pour moi c'est elle, pour toi c'est il. Suis parvenue à désexualiser ce texte ? Pas dans la syntaxe, c'est sûr. Mais si au moins dans le ressenti, c'est déjà pas mal !

Pouet, bingo ! C'est une V2, oui. Tu avais lu et commenté cette version, je crois, il y a lonnnnngtemps. Mais tu te dénoncerais presque, je crois que la V1 date de 2010 ou 2011.

Tizef, j'espère avoir éveillé quelques vocations, vous pensez bien ! (la modestie m'étouffe assez peu en matière littéraire. J'ai tellement à y gagner pourtant...)
Ravie de votre accueil, étonnée que vous voyiez tout ceci comme une grande digression par contre. Si j'y réfléchis, je peux comprendre, je crois. Mais c'est assez loin de ce que j'ai voulu (re)-faire. Dommage !

Coline-Dé, merci de ton passage :). Ce texte est sur une page que je tourne. Mais 100 fois sur le métier.... !

Eclaircie, j'avais effectivement espéré ce côté scénique, justement parce que dialogique. De tels dialogues n'existeraient peut-être même pas sur scène, mais au moins puis-je en rêver :).

Francis, en espérant pouvoir renouveler ce plaisir avec des productions à venir.

corbivan, vous y êtes. Drame d'égo.
Sans doute le narrateur se questionne-t-il encore. Je ne sais pas si ce sont les regrets ou les remords qui l'habitent, ceci dit. Mais peu importe. L'introspection est sur le papier, l'histoire est devant nous.

Vincendix, je ne sais trop que dire. Difficile de concilier des univers si différents que sont votre monde et le miens.
J'entends que la lecture vous rebute, mais entendez que par nécessité je n'y changerai rien :). C'est un fondamental de ma démarche d'écriture. L'obscurantisme ne gagne rien si ce n'est l'abri du narrateur. Mais pour autant, la littéralité est, à mon sens, à réserver au journaliste (qui fait un travail remarquable. Mais dont la palette d'émotion ne contient pas, j'espère, celles que j'ai tenté d'éveiller).
Merci.

Antinoos, de même, je ne sais que vous dire. Il est évident que la pensée n'est pas toujours logique et ne revêt pas toujours une syntaxe correcte. Je pense que cette absence de correction est impactante. (Votre réaction le confirme, notez bien). J'espère à chaque reprise que le lecteur pourra en être intrigué, envisager une autre façon de lire, de construire la sensation peut-être.
Pour le reste, effectivement, il y a bien rythme, mais probablement pas musique. (Ou alors, seulement au sens de ces compositions ultra-moderne que je peine à écouter personnellement).
Peut-être que les nouveaux chemins de ma production pourraient mieux vous correspondre. Toutefois, ne vous attendez pas à trouver moins d'égo et plus de sens, je n'y sacrifierai pas.
Merci.

Contribution du : 30/01/2016 01:36
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Re : Sur "Le creuset du partir" (V2)
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@Ananas, merci de ton passage. N'hésite pas à éditer ton commentaire ou à poursuivre ton ressenti pour tes prochains passages :).
Produire quelque chose qui puisse se renouveler, résonner simplement dans son objet "texte", de façon quasi-immanente, c'est probablement ce qui, je pense, est mon plus grand défi.
Dire quelque chose, pourquoi pas ? Mais que dire du dire toujours et signifiant sans cesse !

:)

Contribution du : 02/04/2016 12:50
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Re : Sur "Le creuset du partir" (V2)
Visiteur 
@Daphlanote : avec tout le plaisir que la lecture de ton oeuvre a pu me procurer !

Je n'hésiterai pas à approfondir au fil des lectures, je trouve le procédé intéressant et collant parfaitement à ta démarche telle que j'ai pu la comprendre !
J'espère que d'autres suivront le mouvement pour un lectorat/écrivain interactifs...

Les mots sont inutiles, tant la pensée est claire !

Amen...

Et à te lire, bien qu'il me semble que je t'ai eue dans mon EL et que j'ai particulièrement apprécié ta production à venir !

(quant à moi, je te ferai un retour sur L'Innommable (adieu) sorti aujourd'hui, dans quelques jours au détour d'un forum... je laisse un peu refroidir la mixture !)

Bon week-end !

Contribution du : 02/04/2016 15:47
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Re : Sur "Le creuset du partir" (V2)
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Yop, en fait me souvenais surtout du titre pour être sincère (que je trouve bon donc il m'a marqué) même si les dialogues dans le vide me disaient quelque chose...
T'avais pas pondu d'autres trucs avec "creuset" dans les titres d'ailleurs?... Ou je me mélange les chaussettes.

Sinon suis toujours partisan de tes "ovnis" littéraires et je lirai ta prochaine prod avec plaisir.

Hasta luego

Contribution du : 02/04/2016 22:38
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Re : Sur "Le creuset du partir" (V2)
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Très cher mouton Pouet, je n'ai produit qu'un creuset. Enfin je crois.
Mais par contre, j'ai produit d'autres trucs dialogique "dans le vide" entre temps.

Moi je reprends petit à petit à la lecture oniriene que j'avais abandonnée, lassée de ces querelles d'égos. Gru !

Bises,

Daph'.

Contribution du : 03/04/2016 09:58
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