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Sur "Papa nous écrit du ciel"
Maître Onirien
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Bon, la bête est parrue, il commence à y avoir quelques commentaires, alors comme à mon habitude je prends le temps de répondre aux commentaires des gens qui ont pris le temps de les laisser :) (Vous êtes toujours là ? ^^)

Déjà, merci à tous pour votre enthousiasme, à trop me la raconter "j'ai le temps" entre mon déménagement et diverses sorties, j'ai du boucler les deux derniers tiers du texte dans la journée du dernier jour, et achever ma relecture à minuit. Je craignais que cette précipitation n'engendre moult failles, incohérences, ou mauvaises tournures mais apparemment j'ai évité le plus gros... :)

[Si l'ensemble vous saoule, vous pouvez sauter directement à votre nom pour la réponse...]

Pat : Tu n'as pas à être jalouse, ma jolie chatte, tu sais tout le bien que je pense de tes écrits ! (Et je suis sûr que c'est toi, qui m'a piqué ma carte ^^)
Pour les deux histoires, je suis content que ça fonctionne (Guanaco a fait la même remarque). C'était pas franchement prévu, je ne savais pas trop comment implémenter la lettre au récit, et ça s'est fait tout seul, selon la façon que j'ai estimé la meilleure. A la base je pensais la balancer d'un bloc mais ça niquait le suspens et l'ambiance, puis j'ai voulu que Raffael la lise par à coups, un peu chaque jour mais ça n'avait rien de réaliste, personne ne ferait ça. Au final, j'ai trouvé que cette sorte de "flashbacks de lettre" était pas mal, et permettait de faire des renvois d'une histoire à l'autre...
On a fait à peu près les mêmes recherches pour l'ISS, donc content que tu en aies perçu les fondements :)

Content d'avoir rendu le récit fluide, tu sais combien je me soucie de rendre buvable par à peu près n'importe qui toutes ces petites données techniques que j'estime importantes dans un récit de SF, même relativement actuel, comme celui-ci.

Pour l'aspect émotionnel, je suis évidemment ravi d'avoir mieux géré la chose. C'est pas évident pour moi, c'est tout nouveau cette retranscription, donc j'avais peur de me planter, de passer à côté ou de faire dans le caricatural. Si ça fonctionne, et au point que tu m'indiques, alors je suis comblé :) Mais je ne m'endormirai pas sur mes lauriers pour autant, la route est encore si longue !

Sur tes remarques :

"Cette pensée lui glaça le sang" ça me semble un peu fort dans ce cas-là. >> Ca ne me choque pas. Raffael se demande s'il serait capable de nuire, voir de tuer son meilleur ami pour sauver sa propre peau. Et dans son état de trouble, il s'effraie de ne pas être certain de sa réponse. N'y a-t-il pas là de quoi être glacé d'horreur ?

« Ils participaient à la reconstruction de l‘humanité, certes. Jusqu’à ce qu’elle se détruise à nouveau. Définitivement. » : pourquoi n’y aurait-il pas d’autres perspectives ? >> Il y en a, bien evidemment, et il les retrouve à la fin. Mais à ce stade, je voulais traduire l'idée qu'il (et tous ceux nés après la "Grande Erreur") se considère comme meilleur que les anciens, ceux qui ont tout merdé. Il se pense incapable de refaire les mêmes conneries. Or, en se reconnaissant dans le personnage d'Anderson, ou au moins en se sentant proche de lui, il comprend que c'est faux, qu'ils sont tout aussi humains, et donc tout aussi sujets à l'erreur. Et toute cette entreprise, ce besoin de reconstruction rapide, passe dans son idée de l'idéal parfait, de la preuve qu'une humanité unie se relève beaucoup plus vite qu'elle ne s'est dressée en des siècles de conflit, à une vision démesurée, à une prétention et un sentiment de supériorité qui ne peut que les pousser à commettre une autre erreur.

Bon j'ai un peu développé, et j'ai pas vraiment eu le temps ni les moyens de traduire précisément cette idée, mais c'est pour moi ce qui se passait dans sa tête, d'où cette pensée quelque peu pessimiste...

« Peu habituée à voir le courrier apporter autre chose que des catastrophes, la petite fille demanda d’une voix mal assurée » : La paix n’est-elle pas revenue ? On ne sait pas bien à quoi rapporter cette idée de catastrophe >> Là je suis d'accord avec toi, j'ai mal géré la phrase (mais il était 23h30 ^^) L'idée était que le monde actuel, même si la paix est revenue, est encore sujet à de nombreux cataclysmes, à des bouleversements. Les conséquences des radiations se font encore sentir au travers de leucémies, de maladies et malformations diverses. Les gens meurent encore beaucoup, et souvent. D'où l'idée que le courrier, qui a repris un rôle de transmission d'info beaucoup plus important dans les premières décennies de la reconstruction, soit un peu associé à un vecteur de mauvaises nouvelles. C'était clair dans ma tête, mais trop survolé pour être clair dans l'histoire...

Enfin, juste une dernière chipouille : « la Terre leur avait pardonné leur faute. » : « leur faute » ne me semble pas nécessaire… >> Leur faute ne me choque pas, même en relisant, mais j'aime tout autant la version qui s'en passe. Et ma prochaine étape étant la concision, je note ! :)

Merci une fois de plus pour ce commentaire, Pat, tu m'es comme d'habitude d'une grande aide !


Bidis : Déjà, merci pour deux choses Bidis : t'être accrochée jusqu'au bout, malgré une première impression décevante, et avoir détaillé ton commentaire concernant un genre de "littérature" qui n'est pas ton préféré.
Comme beaucoup de lecteurs, concernant notamment les textes de SF qu'ils soient très futuristes ou non, tu as du mal avec les notions techniques. Pat est dans ton cas aussi, bien que contrairement à toi elle adore ce genre. C'est aussi un peu mon cas, lorsque ça devient vraiment trop pointu, rébarbatif et chiant. Quand le récit fait place à une énumération de termes techniques, de réactions physiquo-chimiques ou de délires sur que sais-je-encore, je m'endors aussi.
Pour moi, un texte de SF ne doit pas forcément donner dans l'exubérance de ces termes pour être bon, et certains auteurs comme Asimov ou Dan Simmons ont réussi un équilibre quasi parfait. De mon côté, j'essaie de rendre la chose la plus abordable possible (contrairement à ce que tu sembles penser, je n'ai pas de connaissances particulières en la matière, ça n'est que le résultat d'une bonne documentation.) Mais comme j'ai également un gros souci de cohérence (je tiens à ce que mes textes, même les plus extraordinaires, conservent une plausibilité quasi-absolue, je suis obligé d'utiliser pas mal de ces arguments techniques pour que ça tienne la route. Comme une justification pour que le lecteur ne se demande pas si c'est possible ou pas. C'est purement un parti pris, je te l'accorde ;)

"Et puis, par la suite, on arrive dans le passé du passé -- avec des noms de personnages parfois difficile à retenir... Bref, je dois avouer que si je n'avais pas décidé dès le départ de lire cette nouvelle jusqu'au bout, je n'aurais pas continué" >> Ca m'intéresserait, si tu veux y consacrer un peu de temps bien sur, que tu me dises ce qui t'as perdu, dans les différents plans temporels de l'histoire, ainsi que dans les noms des personnages. Au final, ils ne sont que cinq, avec des noms distincts (même si ma copine me reproche une trop faible distinction entre leurs sonorités), et ça me semblait appréhendable. Sinon, rassure toi, j'ai saisi l'idée !

"Je conseillerais, pour retenir les gens comme moi, qui lisent pour se distraire et n'ont pas trop envie de se fatiguer les neurones, d'amener la momie un peu plus vite." >> Cette phrase dénote pour moi l'importance d'accorder de l'importance (ha ha) à ses commentaires. Quand je l'ai lue, la première fois, je me suis dit "hors de question, je veux que l'histoire se pose, qu'on ait pas l'impression qu'il va se passer quelque chose, personne ne s'attend à trouver une momie ici, et le lecteur doit avoir le même sentiment." Amener la momie plus vite me semblait incompatible avec cette idée. Puis, en lisant le commentaire de Tchollos sur mon problème de concision (que ma bougresse de copine a également soulevé hier, en découvrant la trame de ma prochaine histoire), je me suis dit que les deux n'étaient pas incompatibles. Il faut juste que je trouve le moyen d'aller plus vite à l'essentiel, sans dénaturer le fond. Et ta phrase va tout à fait en ce sens.

Un conseil précieux, sur lequel je vais travailler...

Merci encore pour ton commentaire, et n'hésite pas à rester aussi sévère et objective. Auprès de gens comme moi, tant que tu détailles ta pensée, tu auras toujours du succès !

Togna : "c’est ce message qui me plait aussi : rappeler, entre autres saloperies dont l’Homme est capable, l’existence de cette épée de Damoclès." >> C'est une idée que j'aime bien. Durant la guerre froide, et les quelques années qui lui ont fait suite, cette idée était très présente, réelle. Palpable. Puis, les années passant, on finit par ne plus réellement y penser. La dissolution de l'URSS, la construction de l'Europe, l'internationalisation... Bref, beaucoup de choses qui font qu'on a un peu de mal à imaginer aujourd'hui un conflit mondial, et surtout nucléaire. Mais comme tu le dis, le risque existe toujours. Je trouvais ça pas mal, de le rappeler.

"ta nouvelle (...) m’a emmené dans un lieu dont je rêve et où j’espère bien aller… dans une autre vie" >> Moi aussi, car si ça peut rassurer Pat, non je n'y suis jamais allé ^^

Merci Togna !

Guanaco : "Un très gros travail de recherche pour nous offrir une nouvelle aux bases solides et extrêmement bien ficelée." >> Merci. En effet, de tous mes textes c'est celui sur lequel je me suis le plus documenté, et ça m'a permis d'en mesurer l'importance.

"pourquoi le terme momie d'ailleurs?" >> Parceque c'est ce que c'est. Je me suis renseigné sur le devenir d'un corps dans un environnement sain, à l'abri de l'humidité, de l'air et des bestioles, et le résultat serait plus proche de la momification que de la décomposition. C'était également un petit clin d'oeil à l'image qu'en a Raffael, en découvrant le corps ficelé dans les sangles de son sac de couchage, les avant bras rabattus sur la poitrine, comme les anciens pharaons ^^

"des centaines d’hommes et de femmes avaient déjà été dans l’espace" : je propose "étaient déjà allés dans l'espace"" >> Tout à fait d'accord !

"qu’une grande majorité d’entre eux en était revenus sains et saufs": si tu gardes le pluriel alors c'est "ETAIENT revenus" >> Marrant, je faisait l'accord avec "majorité" :)

"Il sursauta au bruit de la porte, coulissant dans un feulement d’air comprimé": je ne comprends ni la virgule ni le feulement" >> Là je suis un peu déçu, j'aime bien cette phrase. Il me semble pourtant qu'elle est correcte : la virgule n'est pas indispensable, mais elle marque une distinction entre l'effet (il sursaute au bruit de la porte) et la cause (il sursaute car elle coulisse dans un feulement d'air comprimé). Le feulement est imagé, de mémoire c'est le bruit que fait un félin, du genre plutôt gros et méchant, en crachant quand il est en colère. Mis en parallèle avec le bruit brusque et stressant d'une porte coulissante (genre dans le TGV), j'ai trouvé une certaine similitude entre les deux. Ce gros "PSSSHT" souvent brusque, qui peut si on ne s'y attend pas, facilement surprendre.

"Partout à la surface du globe, d’étranges fleurs de poussières éclosaient ça et là, à intervalles irréguliers. Il m’a fallu quelques secondes pour réaliser mon erreur : ce n’était pas des fleurs, mais des champignons.": fleurs et champignons...bof!" >> Bon là évidemment, y avait un jeu de mot avec les champignons atomiques, tu l'auras compris. Je cherchais une image, pour évoquer la vue d'un champignon atomique d'en haut, et après avoir fouiné sur google, j'en ai trouvé une qui ressemblait étrangement à une fleur en train d'éclore (les volutes de fumée en expansion ressemblant à des pétales). Ca m'a paru une belle formule, pas si fausse, après avoir vu la photo, et le parallèle avec les champignons permettait de casser la beauté de la chose avec la prise de conscience. Qu'est-ce que tu n'aimes pas dans la formule ?

""Un homme en uniforme l’attendait sur le seuil, arborant un air désolé": pourquoi le facteur est-il désolé? connaît-il le contenu de la lettre?" >> Non, il ne le connaît pas. Comme sur les remarques de Pat, je suis allé un peu vite (c'est ce foutu dernier paragraphe, écrit à l'arrache). Y a une double idée, dans cette image. La première est de faire croire, pour tromper le lecteur, que la fillette est la fille de Raffael, et que le mec en uniforme est un officier qui vient leur annoncer sa mort. (genre lors de la rentrée dans l'athmosphère).
Puis, le lecteur comprend que c'est en fait une autre fillette, et là, il est censé être soulagé ^^
Comme justification de l'air désolé du facteur je supposais qu'il n'est pas habitué à distribuer du courrier à la grand-mère, et qu'il demande donc à la fillette, sans être sur d'être à la bonne adresse, si c'est bien ici. Un peu tiré par les cheveux, et pas assez clair, mais l'idée première était de faire croire que Raffael était mort.

"Et le clin d'oeil de la fin avec un petit détail que j'ai relevé qui est génial. L'as-tu fait exprès?" >> En toute franchise, non. Je le regrette, car effectivement il est sympa, mais je ne l'avais même pas vu... Comme quoi, quand on dit qu'un texte appartient aussi à ses lecteurs ^^

Merci chef !

Tchollos : Merci pour la première partie de ton com, qui cerne bien ce que j'ai voulu évoquer. Chaque texte est pour moi une sorte d'excercice... Avec le combat de boxe du "Diable a perdu un oeil" j'ai tenté de tenir en haleine au travers d'une pure scène d'action, ici, de faire naitre des sentiments, de retranscrire des émotions chose qui fait défaut à la plupart de mes textes, comme ça m'a gentiment et pertinnement été indiqué.

Pour la forme (la longueur), merci de t'acharner. J'y travaille mais c'est un défaut que je traine depuis des années et il n'est pas simple de m'en débarasser.

Je reviens plus précisément sur une partie de ton commentaire : "Encore un peu d'effort en relecture et tu nous enterres tous..." >> Je suis pas d'accord sur la fin, mais c'est gentil ^^ Par contre, la première partie m'intéresse. Ce que tu définis par "la concision ou la dynamique" peut être obtenu selon toi par la simple suppression, à la relecture, des mots parasites comme ceux que tu cites, ou nécessite un travail supplémentaire de type structurel, impliquant la conception de phrases plus courtes, plus directes ?

Un peu des deux, peut être ?

Quoiqu'il en soit, merci à tous pour les compliments et critiques, toujours aussi constructifs !

Ninj'

Contribution du : 30/08/2007 15:26

Edité par Ninjavert le 30/8/2007 15:42:46
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Re : Sur "Papa nous écrit du ciel"
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Je tiens à te remercier pour le temps consacré à la réponse aux com, je devrais en prendre de la graine...
C'est très instructif.
Ce qui est génial c'est l'impact d'un texte sur le lecteur et le nombre de nouvelles que cela provoque. Il n'y a pas que "Papa nous écrit du ciel" mais bien le "Papa nous écrit du ciel" de chaque lecteur. Et chaque texte, même s'il est écrit exactement pareil pour tous, reste complètement différent.
En ce qui concerne la question que tu me poses au sujet de l'image de la fleur. Oh pas grand chose, je pense que j'ai trouvé ça trop facile, trop campagnard au milieu de ce décor spatial auparavant très bien décrit. Tu me diras, la comparaison est faite par un "touriste" de l'espace et donc pas un spécialiste, alors pourquoi pas...
Quant à la scène du facteur, alors là à aucun moment je n'ai pensé qu'il s'agissait d'une mauvaise nouvelle pour la fille de Raffael, par contre j'ai cru que l'homme en uniforme était Raffael en personne...
Merci encore donc.

Contribution du : 30/08/2007 16:12
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Re : Sur "Papa nous écrit du ciel"
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Je suis le petit diable à la queue fourchue, perché sur ton épaule, qui te tape avec un cure-dent, inlassablement…Non, en fait, je suis le capitaine de « police academy » (j’ai des références hein ?), celui qui arrête pas de crier : « plus vite, plus vite, plus vite, plus vite… ».

Tu ne dois pas prendre mes recommandations au pied de la lettre. Je ne suis rien qu’un amateur, il est probable que je me trompe. C’est juste que – et tu le sais – je me sens proche de ton imaginaire, j’apprécie tes inventions, tes aventures, ton souci du détail et ta volonté de bien faire alors je m'obstine.

Perso, j'ai le sentiment qu'il te manque un « je ne sais quoi » que j’essaye d’identifier. Il me semble que cela vient d’une main un peu lourde sur les adverbes, les prépositions et les redondances.

Pour te répondre, il me semble en effet que, sauf miracle, le premier travail de relecture s’apparente au boulot d’un jardinier devant un buis mal foutu…coupe, coupe, coupe… Chaque mot doit être jugé. Est-il utile ? Par utile, j’entends : pour la compréhension du texte, pour le style qu’on veut élaborer, pour la mélodie qu’on désire composer. On trouve toujours une masse impressionnante de mots dont on se dit : « tiens, si je l’enlève, ça ne change RIEN », sauf que ça change quand même des trucs…Zigouiller le vilain mot pas beau, ça accentue le confort de lecture, le dynamisme, l’immersion. En relecture, y a au moins 20% du texte qui passe à la trappe. Je crois, mais je me trompe pitêtre, que tu es trop frileux quand il s’agit de virer des « choses ». C’est pas évident quand on s’est « saigné » sur un texte de se dire : « bon, maintenant, je vire un quart aux ordures ».

Quand on a fini de couper…on recommence ! Oui, y en toujours qui se cache. Je ne suis rien, je te le rappelle, mais j’ai lu quelques livres sur le sujet et je gagne aussi en expérience, je suis convaincu par ce que je dis mais je ne veux pas jouer au donneur de leçon. Je suis incapable d’appliquer ce que je dis, lol, mais j’essaie…

Je tente l’expérience, d'accord. Je prend le début et je souligne les mots que j’aurais coupés en relecture ou remplacés par un mot dynamique (verbe d'action, etc.).

+++++

- Tu es prêt ?

Pyotr Nikolson le rejoignit, son visage esquissant un sourire derrière la visière polarisée de son casque.

- Ce n’est pas là qu’on doit dire quelque chose ?

Raffael réfléchit un instant et, posant sa main gantée sur l’épaule de son compagnon, déclara solennellement :

- C’est un petit pas pour l’homme, mais un grand retour pour l’humanité.

La sonnerie retentit, indiquant aux deux astronautes que le vide était fait. Pyotr activa la commande d’ouverture, la porte coulissant lentement sur l’extérieur.

- À toi l’honneur, mon ami.

Raffael Kirschbaum prit une profonde inspiration, et s’élança dans l’espace. Il s’était toujours demandé quelles seraient ses premières impressions dans le vide spatial et, à sa grande surprise, il fut frappé par la luminosité de l’ensemble. La Terre, si proche et si loin à la fois, baignait le Phénix d’une douce lumière bleutée, lui rappelant la veilleuse que ses parents plaçaient dans sa chambre lorsqu’il était enfant. Le souffle coupé, il se contentait de flotter, laissant ses yeux se perdre dans l’immensité scintillante qui l’entourait.

Une ombre gigantesque s’interposa subitement entre la planète et les deux hommes, les plongeant dans l’obscurité. Levant les yeux, Raffael l’aperçut, une centaine de mètres à peine au-dessus d’eux.

- Pyotr… La voilà !

ISS, la Station Spatiale Internationale, dérivait lentement, son squelette étincelant sous la lumière du soleil. Ses 16 panneaux solaires de 40 mètres de long chacun formaient un gigantesque ramage aux reflets irisés, lui donnant des airs d’oiseau de proie incandescent.

- La vache… Elle est encore plus grande que je ne l’imaginais…

Raffael restait silencieux, abasourdi par la taille et la présence de la station. À côté de ses 110 mètres de longueur, leur Phénix avait l’air d’un radeau de fortune, perdu dans l’immensité de l’espace.

- Houston ? Ici Nikolson… Commençons notre approche de l’ISS. Terminé.

Il posa sa main sur l’épaule de Kirschbaum, le tirant de sa rêverie.

- Allons-y.

Les traînées d’azote libérées par leurs propulseurs traçaient des arabesques dans l’encre opaque du vide stellaire, filaments argentés concrétisant l’avancée des deux spationautes dans le néant.

Quelques minutes plus tard, Raffael posait le pied sur le sas d’Unity, le premier des trois Nodes servant de jonction entre les différentes parties de la station. La première chose qui l’avait frappé durant l’approche, fut le nombre de sigles présents sur les divers éléments de la station : NASA, ESA, RKA, CSA, NASDA, ASI… La station internationale ne portait pas son nom pour rien.

Un bref coup d’œil vers le Phénix endormi, sur lequel brillait froidement le logo de l’ISA, l’International Space Agency, lui fit prendre la mesure du chemin parcouru en quelques années.

Dommage qu’il ait fallu passer par tout ça pour en arriver là…

***

Ce qui donnerait :

- Tu es prêt ?

Pyotr Nikolson esquissait un sourire derrière la visière polarisée de son casque.

- Ce n’est pas là qu’on doit dire quelque chose ?

Raffael réfléchit un instant, posa sa main gantée sur l’épaule de son compagnon et déclara :

- C’est un petit pas pour l’homme, mais un grand retour pour l’humanité.

La sonnerie retentit, indiquant que le vide était fait. Pyotr activa la commande d’ouverture, la porte coulissa sur l’extérieur.

- À toi l’honneur, mon ami.

Raffael Kirschbaum inspira profondément, et s’élança dans l’espace. Il s’était toujours demandé quelles seraient ses premières impressions dans le vide spatial. A sa grande surprise, il fut frappé par la luminosité de l’ensemble. La Terre, si proche et si loin à la fois, baignait le Phénix d’une douce lumière bleutée, lui rappelant la veilleuse que ses parents plaçaient dans sa chambre d'enfant. Il flottait, le souffle coupé, le regard perdu dans l’immensité scintillante.

Une ombre gigantesque s’interposa entre la planète et les deux hommes, les plongeant dans l’obscurité. Levant les yeux, Raffael l’aperçut, à une centaine de mètres à peine.

- Pyotr… La voilà !

ISS, la Station Spatiale Internationale, dérivait, son squelette étincelait. Ses 16 panneaux solaires de 40 mètres de long chacun formaient un impressionant ramage aux reflets irisés tel un oiseau de proie incandescent.

- La vache… Elle est encore plus grande que je ne l’imaginais…

Raffael, silencieux, était abasourdi par la taille de la station. À côté de ses 110 mètres de longueur, leur Phénix avait l’air d’un radeau de fortune, perdu dans l’infini.

- Houston ? Ici Nikolson… Commençons notre approche de l’ISS. Terminé.

D'une tape, il tira Kirschbaum de sa rêverie.

- Allons-y.

Les traînées d’azote libérées par leurs propulseurs traçaient des arabesques dans l’encre opaque du vide stellaire, filaments argentés dans le sillage des deux spationautes.

Quelques minutes plus tard, Raffael posait le pied sur le sas d’Unity, le premier des trois Nodes servant de jonction entre les différentes parties de la station. Durant l’approche, il avait été frappé par le nombre de sigles présents sur les éléments de la station : NASA, ESA, RKA, CSA, NASDA, ASI… La station internationale portait bien son nom.

Un bref coup d’œil vers le Phénix endormi, sur lequel brillait le logo de l’ISA, l’International Space Agency, lui fit prendre la mesure du chemin parcouru en quelques années.

Dommage qu’il ait fallu passer par tout ça pour en arriver là…

Contribution du : 30/08/2007 16:59

Edité par Tchollos le 30/8/2007 18:24:24
Edité par Tchollos le 30/8/2007 18:27:09
Edité par Tchollos le 30/8/2007 19:09:29
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Re : Sur "Papa nous écrit du ciel"
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Moi j'ai toujours rien lu, mais je tiens à le préciser, ça va se faire dès que je pourrais, càd dès que j'aurais de nouveau internet. Et jte promets, ninj, que je te commenterai en premier ^^
Grandis bien xD

Contribution du : 30/08/2007 23:01
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sapeupa nonplu réucir atou lécou, défoi sa réuci bien oubien alore secsa foir défoi safoir sécome tou défoi sava pa ipouce rien du tou, fopa pleuré poursa
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Re : Sur "Papa nous écrit du ciel"
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Hmmmm. Tchollos, avant tout rassure-toi, je sais que tu n'es qu'un misérable amateur et que tes conseils ne valent pas forcémernt mieux que ceux de qui-que-ce -soit d'autre sur ce site, moi y compris ^^

C'est donc avec le recul nécessaire que je lis, et le cas échéant décide d'appliquer, le moindre conseil qui m'est donné.

La raison pour laquelle je porte une attention toute particulière à tes conseils, comme à ceux de Pat ou d'Ama, est que je ressens généralement ce que vous pointez du doigt, sans parvenir à l'identifier clairement, à le formuler. D'où l'intérêt de vous pousser à développer un peu, à chaque fois :)

Ensuite, merci énormément pour l'intérêt que tu as mis dans cette explication, et pour l'exercice auquel tu t'es livré.

Quand j'ai commencé à lire tes coupes, autant je suis tombé immédiatement d'accord sur certaines, autant d'autres me laissaient dubitatif.

Pour moi, entre "déclarer quelque chose" et le "déclarer solennelement" il y a une différence. Une différence qui se traduit dans la posture, dans le ton, dans l'attitude. Ce simple mot, "solennellement" me fait voir la scène différemment. J'imagine Raffael le dos bien droit, la tête haute, dans une attitude digne et stricte, conscient qu'il parodie -avec un brin d'humour- la célèbre citation d'Armstrong, mais également conscient que ce qu'il dit n'en est pas moins vrai, ni important.

Ce n'est pas un mot qui ne sert à rien, vu que sans ce mot, on ne prend pas forcément le temps de l'imaginer, de visualiser la scène avec autant de précision.

Ca c'est mon sentiment premier. Et puis je continue à lire, je vois la façon dont tu as simplifié les phrases, dont tu as supprimé ces fameux mots parasites, et je me rends compte à quel point l'ensemble sonne mieux, plus naturel, plus léger.

Alors je reviens sur mon solennelement et je me demande "merde, a-t-on vraiment besoin de savoir qu'il prend un air solennel ? Ceux qui reconnaitront la citation le devineront probablement. Les autres ne comprendront pas l'intérêt du mot."

Et du coup, ce mot que je continue à ne pas trouver gratuit, devient malgré tout inutile. Je comprends mieux le type d'allègement que tu désignais...

Ca va m'être bien utile, va falloir que je serre un peu la vis pour tordre le cou à tout ce verbage encombrant...

J'ai mon prochain exercice, je compte bien entendu sur vous pour m'alerter si c'est toujours pas assez, ou si au contraire c'est trop ^^

Merci encore Tchollos, ton aide m'est précieuse, comme d'hab !

Ninj'

PS : Ama, j'attends impatiemment ton avis, petite internaute au chomage technique ^^

Contribution du : 31/08/2007 09:58
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Re : Sur "Papa nous écrit du ciel"
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J'aime bien comme tu pousses loin la « constructiv-attitude » et la remise en question dans ton raisonnement, Ninj'.

C'est assez étonnant d'y arriver à ce point.

Bravo, je comprends désormais encore un peu plus pourquoi tu réussi à écrire si bien.
Au fur et à mesure que tu décortiquais les améliorations proposées, notamment sur le maintien ou non de "solennellement" dans la phrase en question, je me disais à quel point ton raisonnement était pertinent.

En ce qui concerne cette coupe (et les autres) je suis de l'avis de Tchollos sur ce point et je n'argumenterais pas pourquoi puisque tu l'as fait toi même. C'était d'ailleurs intéressant de suivre ton cheminement pour arriver à la conclusion qui me semble aussi la bonne.

Après, je sais moi aussi que ce n'est pas toujours facile de mettre en place des changements dans sa manière d'écrire même si on est conscient de l'utilité de le faire.
Moi personnellement j'ai toujours un peu peur de jeter le bébé avec l'eau du bain.
C'est à dire de jeter avec mes défauts d'écriture, aussi mes petites qualités.

Sinon pour l'essentiel des recoupes laborieuses et multiples et le coté "jardinage" de l'écriture, je travaille beaucoup comme ça. Le premier jet, en général, ne le reste pas longtemps.

Je lisais donc le com. de T'chollos et en premier lieu, je voulais le féliciter pour le temps qu'il a pris pour son intervention.
J'ai vu que tu l'avais déjà fait, mais je me permets de joindre à mon tour quelques félicitations pour la rigueur, le respect et l'intérêt de l'auteur que celui-ci met toujours dans ses commentaires.
Ceux ci sont d'une précision et d'une utilité palpable à la progression de l'auteur (et des autres) incontestables.

Si je permets cette intrusion sur un sujet qui est ta nouvelle, Ninj', c'est parce que les suggestions de travail de réécriture après relecture que donne Tchollos me semble être utile à tout le monde et surtout à moi même.

Ensuite, pour parler plus particulièrement de "Papa nous écrit du ciel", je voulais te dire que j'ai un peu honte de ma flemme puisque je ne t'ai pas encore commenté, mais j'ai bien évidemment lu ta nouvelle que j'ai trouvé très bonne.
C'est vrai, il n'y a dans cette affirmation aucune originalité. Il n'y a pas non plus, dans ce que je viens de dire, d'éléments de progression quelconque qui pourraient t'être utile.

En réalité, devant cette nouvelle qui avait pour moi atteint le but suprême, celui de faire passer une histoire de façon talentueuse au lecteur, j'ai voulu laissé un commentaire plus technique qu'émotionnel qui aurait donné quelque chose comme vient de le faire encore Tchollos.

J'avais axé mes remarques sur deux points :

Le premier :
Amélioration de la fluidité du récit avec notamment les fameuses coupes de mots qui étaient à mon avis faisables.

Le deuxième :
Amélioration de la crédibilité de l'histoire. Avec renfort par ci par là de quelques éléments sur des passages qui me semble mis en position de faiblesse au niveau vraisemblance.

Devant la tache immense que représente un commentaire technique constructif, digne de ce nom. J'ai abandonné lâchement et je m'en veux.

Sache que ce n'est pas par manque de respect devant ton talent ou ton œuvre, au contraire, c'est exactement l'inverse.

Je ne suis tout simplement pas autant rigoureux et volontaires que vous l'êtes, Tchollos et toi entre autre.

Mon brouillon de commentaire n'est pas à la corbeille. Je vais essayer de le reprendre, juste le temps de digérer un peu les nombreux textes du concours.

Je commenterais ton texte et le noterais comme tous ceux du concours.

Amicalement...

Contribution du : 31/08/2007 10:58
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Re : Sur "Papa nous écrit du ciel"
Maître Onirien
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Mon cher Larivière, sache avant tout que tu n'as point à t'excuser :) Je manque cruellement de temps moi même, non pour commenter mais pour lire,aussi ais-je du mal à trouver le temps de lire ne serait-ce qu'un dixième de ce qui m'attire en ces pages.

Tes écrits (enfin une bonne majorité) font partie des 9/10° que j'ai pas encore eu le temps de découvrir, donc tu es tout excusé.

l'intérêt des points qui peuvent être soulevés par les uns ou les autres, dès lors qu'on fouille un peu notre raisonnement, notre sentiment premier, est la raison pour laquelle je crée toujours un sujet pour discuter des ressentis sur chacun de mes textes. Ama avait au cours d'un exercice tout aussi pointilleux que celui de Tchollos mis en avant ce cruel manque d'émotion, de sentiments, auquel je me suis timidement essayé ici. Grâce à Tchollos, j'ai maintenant les outils pour travailler mes deux principales lacunes.

On forme mine de rien une grande famille ici, et c'est une aide inestimable pour ceux qui sont près à travailler un peu sur la façon d'écrire, quitte à revenir en arrière si on n'est pas satisfait du résultat.

Il faut dans le même registre que je me penche sur le cas de Cyberalx, j'ai promis de l'aider à trouver ce qui fait que je préfère nettement certains de ces écrits à d'autres, et pourquoi...

En un mot comme en cent : continuons ! C'est ainsi qu'on progressera tous :)

Ninj'

PS : Larivière, j'ai tout de même hâte de lire ton commentaire, pour découvrir les points que tu as trouvé in ou peu vraisemblables. La crédibilité est un de mes chevaux de bataille préférés, et généralement j'ai l'impression de ne pas m'en sortir trop mal. Donc si tu as noté des failles, je suis ton homme ! Dis moi tout :)

Contribution du : 31/08/2007 13:11
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Re : Sur "Papa nous écrit du ciel"
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Je vais relire la nouvelle, les commentaires des uns, des autres et le mien ainsi que la réponse de Ninjavert à chaque commentaire, et maintenant les réponses des uns et des autres à la réponse de Ninjavert et..... Bref, si je crois que mon avis après tout cela peut présenter le moindre intérêt, je me permettrai d'ajouter un nouveau commentaire ici, un peu (beaucoup) plus tard.

Dans un premier temps, je voudrais répondre immédiatement, et de façon tout à fait, générale, au point précis du retour dans le passé. Je n'ai pas encore tout lu de ce qui précède car des commentaires sont venus s'ajouter pendant que je réfléchissais à ce sujet, alors si celui-ci a été abordé et clos, ceci est bien sûr nul et non avenu.

Quand le lecteur se trouve bien dans une description particulièrement jolie ou/et une action particulièrement intéressante, il se sent un peu malmené de devoir quitter cet univers qu’il a déjà adopté pour un nouveau, tout aussi intéressant peut-être, mais enfin, il y a un petit deuil momentané à faire du premier… Alors, il faut, pour ne pas le traumatiser d’avantage, une situation plaisante, pas trop difficile à comprendre et un univers encore plus joli et intéressant que le premier… Et ça, c’est difficile de chez difficile.

Contribution du : 31/08/2007 13:48
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Re : Sur "Papa nous écrit du ciel"
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Citation :
« Ils participaient à la reconstruction de l‘humanité, certes. Jusqu’à ce qu’elle se détruise à nouveau. Définitivement. » : pourquoi n’y aurait-il pas d’autres perspectives ? >> Il y en a, bien evidemment, et il les retrouve à la fin. Mais à ce stade, je voulais traduire l'idée qu'il (et tous ceux nés après la "Grande Erreur") se considère comme meilleur que les anciens, ceux qui ont tout merdé. Il se pense incapable de refaire les mêmes conneries. Or, en se reconnaissant dans le personnage d'Anderson, ou au moins en se sentant proche de lui, il comprend que c'est faux, qu'ils sont tout aussi humains, et donc tout aussi sujets à l'erreur.

Je suis d'accord avec l'idée... mais justement cette prise de conscience peut amener à ne pas refaire les mêmes conneries. Il m'aurait semblé plus juste que ce soit une question dans l'esprit du personnage : "est-ce que nous serons capables d'éviter de nous détruire ?" "Sommes-nous si différents de nos ancêtres ?"... Voilà quelque chose comme ça. Mais la certitude, telle que tu l'as exprimée me parait trop définitive??? Si le héros est sûr de la future destruction, à quoi cela lui sert-il de continuer à oeuvrer pour la reconstruction.

Par ailleurs; pour le passage où la petite fille reçoit la lettre : je n'avais absolument pas compris l'idée que tu voulais faire passer. Mais, à mon avis, si tu avais développé, cela aurait constitué une digression, une sorte d'excroissance narrative qui aurait nui à l'ensemble. Peut-être que ce récit pourrait être développé de façon plus conséquente dans un roman... Effectivement, l'état dans lequel se trouve la terre constituerait le contexte de fond du récit. Ici, tu t'es centré sur un élément particulier, le reste ne doit pas venir sur le devant de la scène...

Contribution du : 31/08/2007 14:24
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Re : Sur "Papa nous écrit du ciel"
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C'est très juste, ce sont des petits éléments que j'implémente pour enrichir le récit et qui au final le parasitent...

A travailler dans la même optique que celle de l'épuration du style.

Merci Pat !

Ninj', toujours sensible aux critiques d'une jolie féline

Contribution du : 31/08/2007 14:35
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