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Re: Sur "Turbulences" (parties 1 à 3)
Maître Onirien
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Me revoilà :) Faut que j'arrête de passer des week ends sur Dantoïne, vous écrivez plein de trucs sans moi ^^

Je suis d'accord avec la distinction que vous venez de faire entre "sentiment" et "trait de personnalité".

D'une je suis flatté que tu aies senti tout ça Pat, vu que c'est en effet la personnalité de ce bon vieux Mc Eily... A peu de choses près, et de ce que vous en avez vu. Ca me rassure quand à ma capacité à faire passer certaines choses :)

Maintenant, ce ne sont pas tant "mes" sentiments d'auteur, que j'aimerai mieux véhiculer, mais ceux de mes personnages. Je ne sombrerai jamais dans une débauche sentimentale (pas forcément dans le sens péjoratif), mais j'aimerai qu'on visualise un peu plus ce que ressentent les persos, car je pense que c'est important. Disons que je vais y travailler, comme je le fais depuis "du sable dans les bottes" sur l'allègement et l'épuration de ma façon d'écrire.
Si ça ne marche pas, ou que ça ne me convient pas, je sais que vous me direz si c'est en progrès ou si ça ne mène à rien, on verra.

Là je travaille sur la fin de "turbulences", qui ne développe pas trop cet aspect pour ne pas faire de rupture avec les deux premières parties, mais je m'y mettrai sur la prochaine nouvelle, à titre de test.

Tu as pris l'exemple de Dan Simmons, Pat, que j'adore. Il a ce style parfois très dur que j'apprécie particulièrement, sans ce côté "gnangnan" qu'on retrouve plus chez certains auteurs féminins (je caricature de façon très macho, mais j'ai la flemme de développer, j'espère que vous comprendrez ^^)

Et pourtant, la fin d'Endymion m'a réellement bouleversé. Un mélange de mal être et de sordide, notamment du à la situation, mais également du à l'intensité des sentiments du héros, qui est palpable. Simmons, en décrivant le ressenti de ce pauvre Raul devant le destin de sa chère Enée, posait progressivement des mots sur tout ce qui bouillonnait à l'intérieur de moi, alors que je lisais. Ca m'a réellement impressionné.

C'est ça que je voudrais approcher : laisser le lecteur avoir (et vivre) son propre ressenti, mais lui permettre de ressentir avec ses tripes (au moins dans les moments particulièrement intenses) ce que vivent les personnages.

J'en suis très loin, et je voudrais tenter d'acquérir les clés me permettant de comprendre ces mécanismes. Après, le tout sera de l'intégrer à mon style sans le dénaturer...

Ninj'

Contribution du : 18/06/2007 22:00
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Re: Sur "Turbulences" (parties 1 à 3)
Maître Onirien
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Je réponds (en retard) aux derniers commentaires laissés sur la partie 2...

Ten : Merci pour ton avis sur les dialogues. C'est à mon sens quelque chose de très important, auquel j'apporte un soin tout particulier, et qui me procure un grand plaisir :) Je suis content que ça fonctionne...
Pour les blessures de Mc Eily, elles ne sont pas si graves que ça. Un tassement des vertèbres (c'est sérieux, mais on s'en remet), des côtes fêlées (ça fait mal, mais ça se ressoude) et des hématomes. C'est assurément très douloureux, mais dans mon esprit, et au vu des progrès technologiques de l'époque, ça n'est pas dramatique. La fameuse table de soins a permis à Mc Eily de récupérer l'essentiel de sa motricité (il est quand même resté allongé trois jours, subissant un "massage réparateur continu". Reste la douleur, atténuée par les drogues. Le reste ne l'empêche pas de bouger. Il est plus censé être souffrant, que mourrant. Où as tu vu qu'il était censé être "très" mal en point ?
Pour le coup de l'explosion de l'infirmerie, Madillan n'est pas venue chercher Mc Eily. C'est rapidement évoqué par la suite, quand ils rejoignent la salle de briefing. Le capitaine lui demande quelle est la situation à l'infirmerie, et elle lui indique les dégats subis, les morts qu'il y a eu, et le fait que deux autres soldats s'occupent de transférer les autres blessés. Mc Eily étant "son" patient, elle est venue voir s'il était toujours vivant. Mais je ne me suis pas attardé là dessus pour ne pas surcharger la chose de descriptions inutiles. Ah, et oui, Mc Eily était seul dans la pièce. Du fait de l'équipement spécifique qui était mis à sa disposition...

Togna : La suite (et fin) arrive, patience :) Vous en saurez plus à ce moment là sur la petite Madillan...

Pat :

On en a déjà parlé, et tu sais que j'aime doter "ma" SF d'un vernis contemporain. Je ne suis pas sur que malgré les progrès technologiques à venir, tout soit bouleversé. Tout ce que tu mets dans ton commentaire est ce que je vise : Qu'on pressente, devine, ou simplement constate les évolutions technologiques, sans pour autant se sentir paumé. Ca doit rester familier, selon moi, afin que le lecteur conserve un minimum de repères. Après, ça n'est qu'un point de vue :)
Merci pour les remarques de la fin, en effet ça ne m'avait pas sauté aux yeux... Comme quoi, on a beau se relire plusieurs fois, au bout d'un moment rien ne vaut un regard extérieur...

Merci :)

Contribution du : 18/06/2007 22:18
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Re: Sur "Turbulences" (parties 1 à 3)
Maître Onirien
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Bon Turbulences ne devait à la base comporter que 3 parties, je ne vais donc pas recréer un nouveau sujet pour la dernière et répondre ici aux commentaires laissés sur les parties 3 et 4... Dans l'ordre :

Troisième partie :

Ten :

Merci pour ces compliments, j'ai essayé d'épurer mon "style" au fil des avis qui m'ont été donnés ici, et je suis content que mes efforts portent leurs fruits. Idem pour le rythme (essentiel à mon sens, surtout dans un récit d'action), et la personnalité des personnages.

Pour l'annonce de la mort de Madillan, je voulais choquer le lecteur, et cette absence de transition était censée mener à ce but. Après, elle n'a rien de vraiment "dramatique". On s'attache à elle parcequ'elle est jeune, mignonne, et sympathique, mais ça n'est (au niveau de l'histoire) qu'un personnage secondaire dont on ne sait au final quasiment rien. Je ne voulais pas sombrer dans le larmoyant, ou le sentimentalisme facile.
C'est vrai que dans l'histoire elle a un rôle assez intéressant, mais il faut se dire que durant les quelques jours où Mc Eily est dans la base, il y a plusieurs soldats qui meurent. Madillan n'est ni la première, ni la dernière, et même si c'est affreux, c'est aussi affreusement banal en temps de guerre...
Mais tu n'es pas la seule a avoir accrochée sur ce passage, aussi j'en prends bonne note pour l'avenir :)
Pour Baldwin par contre, sa réaction ne me semble pas si absurde.

"Il se précipita aux côtés de la jeune femme et s’effondra en sanglots, secouant frénétiquement son corps sans vie.

Le sergent Cluttel, qui commandait le détachement chargé de récupérer le propulseur, le saisit par les épaules et l’éloigna de force à l’écart du cadavre. Baldwin hurlait comme un dément et se débattait de toutes ses forces, en proie à une véritable crise d’hystérie."

Ca me semble une réaction assez forte, et plausible. Lorsqu'il dit à Mc Eily qu'il s'agissait de sa soeur, il s'est écoulé plusieurs heures. Baldwin s'est reposé et le militaire a repris le dessus sur l'homme.

"Il s’était recomposé un visage humain, et malgré ses yeux rougis par les larmes, je lisais une froide détermination dans son regard."

Quand il dit à Mc Eily que c'était sa frangine, c'est pour lui une façon de justifier son comportement au moment où il a découvert son corps. C'est un militaire, un officier, et à plus forte raison celui qui dirige cette base. Il n'a -surtout dans cette situation- pas intérêt à montrer le moindre signe de faiblesse devant ses hommes déjà salement éprouvés. C'est là une question de déontologie, Baldwin est un Pro, et ça implique qu'il sait faire la part des choses, même quand c'est moche.
Pour prendre un exemple plus réel, le jour où la fille de PPDA s'est suicidée, il a présenté le 20h le soir. Il n'était pas très en forme, pas très souriant, mais il était là et il a fait son boulot. Ici, c'est la même chose.

Pour la phrase "au fait John" Oxoyoz a bien perçu la chose comme je la voyais moi même. Baldwin est épuisé, et il n'est pas en condition pour écouter des explications techniques compliquées auxquelles il ne va rien comprendre. C'est une façon gentiment ironique de lui dire qu'il se fout de savoir comment ça marche, il veut juste savoir si ça va marcher.
Ca me fait penser... Tu as pris la phrase dans le sens "Ah, au fait John..." ou dans le sens "Venez-en au fait, John..." ?
Je l'ai écrit dans le second sens, si tu l'as pris pour la première possibilité, en effet ça sonne bizarre...

Pat :

Même chose pour Madillan, donc j'ai probablement loupé un truc dans ma façon d'exprimer ce que je voulais traduire. Pour ne pas me répéter après ce que j'ai dit plus haut, je dirai juste que Mc Eily s'en veut car il se sent responsable de l'avoir envoyé (invonlontairement) à la mort. Maintenant, ils n'étaient pas intimes, il la connait depuis quelques jours à peine, et il n'a pas passé plus de quelques heures en sa compagnie, généralement à parler de sujet pas très personnels. Il a pu s'attacher à elle, mais ça n'est pas le premier mort qu'il voit, et il n'était pas (encore) à mon sens suffisamment proche d'elle pour en être réellement bouleversé. J'ai du aller un peu trop vite dans ma description pour que le sentiment soit clair...

Oxo : Tu es celui qui a perçu les choses le plus justement par rapport à mon propre état d'esprit. Vient-ce notre masculinité ? Ou de notre connerie ? ^^
Ceci dit, je n'ai pas vraiment voulu passer de message avec cette mort, du style "la guerre c'est nul, ca tue des jolies filles". :) C'est vrai ceci dit, la prochaine fois je ferai tuer un enfant, ça aussi c'est moche...

"Et l'attitude postérieur du capitaine et de McEilly m'ont paru cohérente. C'est des soldat en temps de guerre, ils en ont vu d'autre, ils vont pas pleurer pendant deux pages."

Tout à fait d'accord, mais j'ai du râter un truc pour que tout le monde n'en arrive pas à cette conclusion. Pas grand chose si toi tu l'as compris comme ça, mais quelque chose quand même :)

Pour le "au fait John" j'ai déjà répondu plus haut.

En tout cas merci à tous les trois pour vos commentaires très intéressants !

Quatrième partie :

Ten :

Pour le aspiration / inspiration, ce sont des synonymes. J'ai hésité un moment, essayé les deux, et finalement opté pour "aspiration" qui sonnait mieux à mon goût :)

Pour le côté du récit trop équilibré, c'est une conséquence du côté brouillon de ma rédaction. J'écris au fil de la plume, et j'ai du mal à mesurer la taille de l'histoire à l'avance la plupart des détails me venant au fur et à mesure. Ainsi, au début j'avais prévu trois parties mais quand j'ai vu la taille de la troisième partie j'ai du la couper en deux pour garder la cohérence avec les deux premières... Du coup c'est vrai que ça fait vraiment 50/50 mais à la base, tout ça faisait suite directe à la troisième partie et on avait un ratio moins équilibré...

Faut que je structure un peu plus avant d'écrire, je sais ^^

Pat :

Merci pour ces avis, et content que tu aies survécue à mes plans machiavéliquo techniques :)
Content également que le dialogue avec le robot t'ait plu, ça n'était pas censé être une simple anecdote mais bien un de ces chocs psychologiques qui vont faire évoluer le caractère et le comportement de Mc Eily tout au long du cycle...

Pour le nom de Daneel c'est voulu. J'ai chez moi un petit robot que j'ai appelé Daneel, et dont celui de la nouvelle est inspirée (comme dit Cyber, j'ai donné à Mc Eily pas mal de moi même, y compris dans ce qui l'entoure). Dans l'histoire (c'est expliqué au moment où Mc Eily rencontre le robot) je précise que de par sa nature "spéciale" Daneel a été baptisé ainsi par son concepteur en hommage au robot éponyme d'Asimov, un vieiiiiiiil auteur. Un petit clin d'oeil sans prétention, leur ressemblance s'arrêtant là.

Pour "la suite" je ne sais pas trop si je mettrai encore beaucoup de nouvelles mettant en scène Mc Eily, j'ai pas envie d'épuiser trop d'idées ;) Ces nouvelles sont indépendantes du bouquin que j'écris (rédigées spécialement pour Oniris, siouplaît) donc il ne s'agit pas vraiment du premier bouquin. Celle ci se déroule juste après la fin du premier bouquin, et bien avant Du sable dans les bottes. Mais promis, je vais continuer d'essayer de vous faire rêver !

Cyber :

Ton histoire de "consensus "rapport qualité/temps de travail"." m'intéresse beaucoup. Qu'entends tu par là exactement ? En fait j'écris ma nouvelle assez vite, au fil de la plume, ne m'arrêtant pour reprendre un passage que si j'accroche vraiment dessus. Puis, quand c'est fini, je reviens dessus au fil des relectures et j'effectue pas mal de petites retouches et corrections... Donc je ne mesure pas vraiment ça en temps de travail, certains passages (la majorité) sont vraiment du "premier jet" quelques autres sont très retouchés car ils m'ont donné du fil à retordre avant que j'en sois satisfait (comme ici le dialogue avec le robot.)

Pour "Le robot se raidit, sans un simulacre grotesque de garde à vous..." tu as parfaitement raison, c'est "dans" qu'il fallait lire. Putain de coquille :)

Merci pour la comparaison avec les autres héros, rendre un personnage attachant est quelque chose qui me tient particulièrement à coeur donc ça me touche. Paradoxalement, je n'ai pas tellement travaillé sur Mc Eily. Comme tu l'as deviné, il comporte une grande partie de moi, un peu idéalisée (mais pas trop) qui fait qu'il sonne assez authentique sans que j'ai à me casser la tête...

Je garderai pour moi ce que ma musculature d'hameçon à poulet te dit : il y a des dames parmi nous :)

Togna :

Merci aussi pour cet enthousiasme. J'ai toujours peur de mal doser la longueur de mes textes pour qu'ils soient assez longs pour être riches, mais pas trop pour ne pas lasser... Pour la fin ne t'en fais pas, il y aura d'autres histoires à venir. ^^

Et Cyberalx n'est pas seulement le diable, il ne rouille pas non plus quand on le mouille ! (private)

Merci à tous,

Et à bientôt pour de prochaines aventures !

Ninj'

PS : Je mettrai un truc dans "cheminements" d'ici la fin de la semaine je pense, comme j'avais fait avec Du sable dans les bottes...

Contribution du : 19/07/2007 02:13
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