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Tous rideaux ouverts
Chevalier d'Oniris
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29/08/2022 18:39
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Cette phrase de Pieralun m'avait séduite d'emblée, je l'avais trouvée extrêmement dense en ce qu'elle laissait imaginer tout ce qu'il pouvait y avoir derrière ces rideaux, exactement dans l'esprit du poème de Baudelaire qu'a cité Louis.
Puis, l'automne arrivant, les fenêtres parisiennes commencèrent à s'allumer, souvent sans rideaux, ou avec un léger voilage translucide, établissant alors durant les jours les plus courts de l'année cette forme de communication lumineuse entre l'intérieur et l'extérieur, ce prolongement, ce va et vient qui uni la ville aux habitants et les habitants entre eux.
Nombre de citadins y sont attaché, comme à un fil rassurant, maintenant lien et chaleur humaine à une période où l'hiver pousse chacun à s'enfermer et parfois à se retrancher.
Le poème s'est imposé de lui-même.


Hersen
: J'ai beaucoup aimé votre vision "architecturale" du poème car oui, l'architecture citadine m'a guidée autant dans la construction de la forme écrite que dans les descriptions, et je suis ravie que vous ayez souligné cet aspect.
Merci pour "la petite musique de nuit" ainsi que pour votre passage en El, c'est toujours précieux.

Ornicar : Le même remerciement pour votre passage en El, et pour la formulation de cette "étreinte poétique et photogénique qui rassemble l'intérieur et l'extérieur" qui est particulièrement bien adaptée au texte.
Je n'ai pas du tout pensé à "fenêtres sur cour" et j'apprécie ces liens que font les lecteurs et qui offrent aux auteurs une relecture un peu différente de leur écrit.

Eki : "un cercle intime ouvert vers les autres" et "l'intimité d'une confiance qui s'instaure", il me semble que tu maîtrises cela très bien donc tu sais de quoi tu parles tant ton regard est tourné vers les autres et que tu sais l'utiliser avec bonheur dans tes commentaires. Les formulations "douce quiétude et sentiment de bien être" sont elles aussi très adaptées au thème, quant au jeu bises-brises, on reconnaît bien là aussi tes petits jonglages de mots.
Merci beaucoup Eki.

Placebo : Tiens un nouveau, ha non, un ancien, merci de cette apparition.
Moi aussi j'ai toujours besoin de plusieurs lectures pour m'imprégner ou saisir un poème ; dans le mien, que certaines parties vous semblent un peu forcées est normal, je reconnais que je peux parfois forcer le trait, mais c'est plutôt quand je ne m'essoufle pas, (ou que je n'ai pas conscience de l'être).
J'ai "emprunté" ce ravissant ciel versicolore à Annick qui me l'a servit sur un plateau dans une de ses phrases emplie de grâce. Merci de votre passage.

Cyril : je suis ravie que tu aies pu chausser mes lunettes (à condition de me les rendre sans quoi je ne pourrai plus te lire) et qu'elles t'ai permis de participer à ce" spectacle complet sur fond de tableau surréaliste" dans lequel tu a su te placer autant en protagoniste qu'en spectateur.
C'était vraiment l'idée et tu t'en es très bien saisi, d'écho en écho. Merci pour ton commentaire.

Myndie : "Debout à ta fenêtre" à n'en pas douter "le sourire d'un ange", malgré nos plaisanteries (non pareceque quand même Hitchcock on parie que t'adores).
J'aime ton commentaire qui fait la part belle aux tableaux et à la rêverie, oui, j'avoue que je m'émerveille chaque hiver devant ces fenêtres éclairées et tout ce qu'elles représentent de vie, sans du tout me rendre compte de ce que l'imagination les sublime et les idéalise, "repoussant les frontières dessinées par le réel", que c'est joliment dit, toujours en finesse comme tu sais si bien le faire.

Cristale : il faut toujours avoir une maîkresse dans sa boîte à outils de poétesse, cela vous permets d'apprendre ce qu'est un homéotéleute , le truc dont je n'avais jamais entendu parler mais un peu grâce auquel j'ai quand même eu des gomettes car j'ai su l'utiliser. Ouf, vu que c'était déjà à la limite de la comprenette. Moi ce que je comprends c'est que dans La Ouate, il n'y a pas que "négligé de soie", il y a aussi "elle n'a que quelques mots à son vocabulaire" et là fini les gomettes, nous voici dans de la basse vengeance pour avoir été éjectée de ton confort, de la part d'une copine franchement c'est moche. Enfin bon heureusement que tu t'es rattrapée avec cette fort plaisante évocation de Francis Ponge, et ça c'est grâce que tu es la bonté incarnée, miam miam le bon sang extra pur, Blanche Neige est déjà en train de se lâcher les babines.
Du coup moi aussi je te donne des gomettes, pour avoir eu la gentillesse de commenter mon poème en libre, Merci Cristale, tes passages sous nos écrits sont toujours un plaisir.

Louis : Je me demande si je dois vous remercier de dire les choses tellement mieux que moi... Je vous remercie mille fois pour avoir mis en mots tout ce que je n'ai pu exprimer et pour votre commentaire qui arpente les trottoirs de mon texte à la lumière de votre état d'esprit qui porte si haut nos écrits.
Merci encore pour votre fine analyse, comme toujours.

Papi : La nudité n'est pas perçue de la même façon chez tout le monde, personnellement cela ne me gène pas, et en ville il y a parfois même des gens qui bronzent nus sur leur balcon sans que cela porte à conséquence.
De toutes façons pour nous les femmes, un homme qui se promène nu chez lui, même s'il a sa fenêtre ouverte, est un être totalement inoffensif et dénué de toute perversité par rapport à ce que l'on vit souvent et nous n'avons pas le loisir d'être choquées pour si peu, nombre de braguettes qui s'ouvrent brutalement face à nous ne le sont malheureusement pas derrière des fenêtres.

Cependant là n'était pas l'objet du poème, comme l'a souligné Louis, l'idée n'était ni au voyeurisme ni à l'exhibitionisme, mais à la communication, aux correspondances : "l'intimité en partage, sans habits sociaux pour la couvrir" ;
"L'étendue de la cité se mue en intensité de l'être intime".
Mais je peux concevoir que ce raisonnement et que la perception du texte nécessitent un minimum d'expérience et de goût de la vie citadine, d'autres lecteurs que vous ont peut-être eu la même réaction.

Merci de vous être arrêtés sous mes fenêtres, je vous souhaite une excellente année, bénévoles faisant fonctionner le site, auteurs et tous intervenants dans les forums, commentateurs et lecteurs.

Meilleurs vœux.

Contribution du : 02/01 09:13:03
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Re : Tous rideaux ouverts
Maître Onirien
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02/10/2012 20:34
De Ici et là
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Bonsoir Fanny

"nous voici dans de la basse vengeance pour avoir été éjectée de ton confort, de la part d'une copine franchement c'est moche."

C'est parce que dans ta boîte à outils j'étais trop à l'étroit coincée entre un homéotéleute délirant et une clé de 12 obsédée par un nommé Alexandrin.
À propos de "sang extra pur", pour plaire à Blanche Neige c'est la moindre des choses...

Merci pour ce délicat et souriant retour.
Meilleurs voeux à toi aussi

Contribution du : 02/01 21:28:10
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Re : Tous rideaux ouverts
Chevalier d'Oniris
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Ton sens de l'humour est une valeur sûre, autant que tes alexandrins.
Belle journée à toi.

Contribution du : 03/01 08:46:48
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Re : Tous rideaux ouverts
Maître Onirien
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31/01/2014 22:04
De quelque part entre ciel et terre
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Hello Fanny!
bah, Hitchkock, oui, j'aime pour la finesse de son pouvoir à la fois
suggestif et impressionnant mais il a fait des émules depuis -mais bon, on n'est pas là pour parler cinéma. Ce que je veux dire c'est que cette finesse là , je l'ai retrouvée dans ton poème. Moi, je préfère ce qui est suggéré et tous les non dits qui vont avec, que ce soit en poésie ou en littérature, ou en peinture parce que ça laisse le champ entièrement libre à l'imagination.
Mais bon, ça c'est moi...
Je t'ai fait, bien humblement, un petir "quatrain libre" en réponse.

Contribution du : 03/01 20:17:00
_________________
"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates
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Re : Tous rideaux ouverts
Chevalier d'Oniris
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29/08/2022 18:39
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Quelle gentille attention Myndie que ce quatrain si délicat, comme toujours, j'aurai bien essayé l'exercice en réponse mais le résultat risque d'être très éloigné de tes jolis vers.
C'est toujours un plaisir de te lire, merci mille fois de ce cadeau
Je nous souhaite toute une année de tes quatrains .

Contribution du : 04/01 09:07:00
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