Mes sincères remerciements au CE pour la publication de Une vie rangée, ainsi qu’à vous, lecteurs, particulièrement à ceux d’entre vous qui ont laissé une trace de leur passage.

Eskisse : tu as perçu l’hommage, et entendu le « je ». La citation d’Hercor Bianciotti m’émeut particulièrement, tant elle est proche de mon intention dans cet écrit. Je découvre l’auteur.
Merci pour ta lecture très sensible.

Papipoete, je ne suis pas un as en matière de travaux d’aiguille, mais j’en connais sans doute un peu plus que la moyenne. J’ai fait quelques recherches aussi, pour éviter les erreurs qu’un as onirien de la couture aurait eu tôt fait de repérer ! Vous m’avez amusé avec votre façon à vous de mettre en scène plusieurs générations. Merci pour cette récréation !

Myndie : l’écriture ourlée comme un point de couture, ou la couture pour écrire une vie. Tu évoques la sensation progressive d’étouffement, c’est un aspect que je ne voulais pas trop mettre en exergue. Qu’il transparaisse en toile de fond me semblait suffisant. Tes deux mains gauches ont su ressentir le dernier paragraphe « pétri de tendresse », j’en suis infiniment touché.

Yakomoz : le peu de choses que l’on saura de cette femme ne lui rend peut-être pas justice, je m’en rend compte à vous lire. Au-delà de l’aspect compulsif d’accumulation, je suis ému de votre impression de « dialogue silencieux ».
heureux également que vous notiez ce parfum tenace qu’est celui de la lavande séchée.

Mickard : merci pour votre lecture. J’en suis d’autant plus touché que vous débarquez sur Oniris ! Maupassant m’aura-t-il guidé ? J’ai aimé que vous trouviez de la légèreté à ce récit. Ma plus grande crainte était que les répétitions presque obligées de termes techniques ne paraissent lourdes.
Lire sur son portable ? J’en suis bien incapable, si ce n’est un smiley ou deux.

Louis : merci pour ton long commentaire. Toujours cet art du détail et du décorticage de mots. À commencer par l’art des moires, puis à continuer avec le dévidage pour échapper au vide, en passant par les fils aimants.
« plus de mémoire personnelle, mais cette mémoire hors d’elle, objective, qu’elle s’était constitué dans les ouvrages ourlés au fil des années, désormais lui est aussi inaccessible » : à moi de la recueillir, et nous en revenons au commentaire d’Eskisse qui par la voix de H. Biancotti me fait songer que j’ai fait une housse pour sa mémoire… Ne serait-ce qu’une housse, c’est une forme de consolation.

Encore tous mes remerciements pour cette continuation de texte qui se tricote, se crochète, se coud, se brode, et que sont vos commentaires.

Citation :

Je ne t'ai jamais dit mais j'étais Sigmund Freud dans une vie antérieure!

Merci pour ce retour et encore bravo pour ta nouvelle qui m'a beaucoup touchée. En réalité, je n'aime pas la couture mais ado, j'ai tricoté quelques pulls et gilets. Ma mère m'avait appris le tricot, alors déformation professionnelle de ma vie de Freud, les associations d'idées, les souvenirs, les émotions et touça touça...

Bah, je n'ai qu'une main gauche en définitive!

A cette époque, même les garçons tricotaient au moins le point mousse avec des aiguilles du 10, voire plus.
En Islande, les marins à quai s'occupaient en tricotant leurs pulls d'une manière très particulière, avec des aiguilles rondes, et sans couture. Peut-être encore ou de nouveau, je ne sais pas.
J'ai été entouré de couturières dans mon enfance et au-delà. Le pli a donc été pris.
Mais je me demande ce qu'en penserait Sigmund...

Allez,

Citation :

You're talking to me?