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Re : Un dernier verre pour mon ami poète.
Maître Onirien
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FrenchKiss a écrit :
Je ne pense pas que vous conchiiez la poésie classique, vous en avez une approche différente, mais vos alexandrins (dodécasyllabes est plus précis) en ont quand même souvent la patine.


Bonjour,

effectivement.

J'écris avec la "musique de l'alexandrin", mais sans les règles...

Question de fainéantise.

J'écris très majoritairement "sur l'instant" me laissant porter par le thème que j'ai en tête et ne reprends que rarement mes vers, encore question de fainéantise. J'ai beaucoup de mal -sans doute à tort- à considérer l'écriture comme un "travail" ou un "effort".

Mais je ne désespère pas de m'y plonger un jour dans cette fameuse métrique et autres césures...

Bien à vous et merci aussi en passant pour votre appréciation sur mon texte.

Contribution du : 13/05/2019 15:15
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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Re : Un dernier verre pour mon ami poète.
Visiteur 
Pouet,

Je suis moi-même un royal fainéant, n’imaginez surtout pas autre chose.
Les efforts sont pour moi un jeu, le même que de passer ½ heure à résoudre un problème d’échecs à la table d’une partie.. Il m’arrive même de suivre une partie de grands champions en direct sur mon pc pendant que j’écris un texte. C’est pour ça que je dis beaucoup de conneries. Heureusement mon niveau aux échecs, lui, semble moins en souffrir :)

J’allais dire, ne changez rien à votre spontanéité, c’est aussi grâce à elle que s’imprime votre personnalité et c’est elle que j’attends comme lecteur de vos textes.
Oui, votre nouvelle Du sens et du blanc, un vrai régal. Mais lisez la pièce Art de Yasmina Reza. Vous verrez, un régal aussi. Au théâtre avec Fabrice Luchini. En voilà un échantillon de deux minutes.

FrenchKiss
Auteur en blanc

Contribution du : 13/05/2019 16:16
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Re : Un dernier verre pour mon ami poète.
Maître Onirien
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Oui, je comprends Frenchkiss, que la recherche a aussi son côté ludique.

Ma façon d'écrire n'est sûrement pas trop compatible avec la réflexion je crois... :)

J'aime les rimes par musicalité mais suis souvent un peu gêné de devoir y sacrifier le sens, du moins un autre mot peut-être. Alors encore rajouter des contraintes... J'affectionne tout particulièrement le libre à cause de cela.

Bref.

Merci pour le lien. Je connaissais cet auteur, mais seulement de nom.

Bien à vous.

Pouet, rhinocéros blanc.

Contribution du : 13/05/2019 20:19
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Re : Un dernier verre pour mon ami poète.
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FrenchKiss a écrit :
#11. Stéphane,

J’espère que chacun vient chercher ici des avis sincères, argumentés. Les donner dans cet esprit c’est faire un vrai cadeau à celui qui les reçoit, car il n’y aurait pire médiocrité que le délit de riposte.




Entièrement d'accord avec vous FrenchKiss !

Contribution du : 13/05/2019 20:31
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Re : Un dernier verre pour mon ami poète.
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De La Thébaïde
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L'ai acheté et lu moi son avant-dernier bouquin à la Reza, m'a quand même bien laissée sur ma faim.. l'est pas un peu surfaite la gonzesse ? Beaucoup de miettes et peu de texte... Un peu comme la cuisine déshydratée où il faut apporter sa propre salive pour que cela ait du goût...

M'a semblé qu'il y avait des aficionados... Pas mal de marketing non plus ?...


Senglar blouzé

Contribution du : 13/05/2019 20:41
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"Je suis le Ténébreux,- le Veuf,- l'Inconsolé,/ Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie :/ Ma seule Etoile est morte,- et mon luth constellé/ Porte le Soleil noir de la Mélancolie." "El Desdichado" G. de Nerval
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Re : Un dernier verre pour mon ami poète.
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FrenchKiss a écrit :

Les efforts sont pour moi un jeu, le même que de passer ½ heure à résoudre un problème d’échecs à la table d’une partie.. Il m’arrive même de suivre une partie de grands champions en direct sur mon pc pendant que j’écris un texte. C’est pour ça que je dis beaucoup de conneries. Heureusement mon niveau aux échecs, lui, semble moins en souffrir :)





Ah, vous jouez donc aux échecs ; et si nous jouiions une partie à l'aveugle, enfin, je veux dire à distance !?!

1. e4

Bon, je vais plutôt écrire des poèmes...

Contribution du : 13/05/2019 20:45
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Re : Un dernier verre pour mon ami poète.
Visiteur 
Bonjour FrenchKiss,

Le jour de la parution de votre poème, ne possédant sur mon appareil connecté que la fonction ''lecture'', je l'ai lu sans pouvoir réagir tout de suite. Vous auriez récolté un ''beaucoup'' illico.

Le thème abordé et l'émotion contenue dans vos mots ont fait resurgir instantanément, et le poète ami des oranges, un certain mois d'août près de Grenade, et le poème hommage d'Aragon ''Un jour, un jour '' avec son inoubliable refrain.

Cependant, si je dépose ici mes ressentis et non pas en commentant votre poème, c'est qu'une fois passée la prime émotion, à ma relecture ce matin, ne me saute plus aux yeux que le côté ''métrique maîtrisée'' (jusqu'à la perfection quand même, dixit les spécialistes).
Ce qui a le pouvoir de brider ma flamme, qui elle se trouve aux antipodes de la césure et des trimètres. Pourtant j'aime la musique du vôtre. Voyez comment je suis mal faite.

Je suppose que c'est l'effet pervers d'avoir lu auparavant vos explications et les échanges suivants, combiné à mon insatiabilité grandissante pour le côté envolé que procure la prose dite libre à ma sensibilité exacerbée.

Assise entre deux chaises, me voilà bien obligée de reconnaître que je n'ai pas pris toutes mes aises sur celle de l'émotion pure, pourtant servie à profusion. Certainement par manque de connaissance sur les arcanes du savoir-faire, pour apprécier comme il se doit votre performance et votre maîtrise de la prosodie classique.

Il se peut aussi, et je penche par là, que ce soit votre réputation qui vous condamne à l'excellence. Après avoir vu votre nom je m'attendais à être transportée au-delà des limites ordinaires. Car pour moi vous ne méritez que des ''passionnément''. Rappelez-vous la place que vous occupez dans mon panthéon... ^^

Ce qui, j'ose le croire, ne peut que fustiger votre champ des possibles plus encore que vous auriez pu l'imaginer. C'est pourquoi j'attends votre prochaine œuvre avec impatience et attention, certaine déjà que vous allez lâcher davantage la bride tout en maîtrisant comme un chef hors classe les virgules à l'encre sympathique de notre adorable Cristale. :))

En attendant ces futurs moments de joie, merci pour ceux procurés dans votre salon. Comme toujours, les discussions menées sont intéressantes. Il n'y a qu'à voir le nombre impressionnant de vues qui s'affichent, comme à chaque fois que votre nom apparaît quelque part, d'ailleurs. ^^

Bien à vous

Cat
Aficionada de Lorca y de FrenchKiss

Contribution du : 14/05/2019 09:30
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Re : Un dernier verre pour mon ami poète.
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@Frenchkiss, tu dis :

Hersen (Beaucoup) : Si je me décide à modifier le dernier vers, ce sera uniquement pour la raison que vous donnez : « déjà entendu ». J’avais ce sentiment-là en l’écrivant et je m’attendais à être davantage critiqué pour ça que pour la versification. J’ai essayé de varier la formulation. L’appréciation des lecteurs semble être assez bien partagée 50/50. Bon, j’ai peur que ça n’entraîne un changement total du quatrain. Va encore falloir que je trouve dix minutes dans mon emploi du temps :)) Je ne vous remercie pas :))


Ce "je ne vous remercie pas" me plaît beaucoup flèche en haut :)))
car il dit bien l'esprit de la démarche de commenter.

Ok, d'accord, avec de l'humour.


Contribution du : 14/05/2019 09:47
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Re : Un dernier verre pour mon ami poète.
Visiteur 
Bonjour Cat et merci de votre commentaire où qu’il ait été posté.

Je considère ma femme comme une artiste dans quelques domaines. Faut dire que mes propres limites font que je peux m’emballer assez facilement :)
Elle crée des choses sans avoir à les retoucher. Ses doigts ne passent qu’une fois sur ce qu’elle fait, elle me dit qu’elle ne veut pas bousculer son instinct, que son inspiration lui vient lorsqu’elle s’enferme et que soudain, à travers une petite lucarne, une lune orangée vient s’asseoir sur sa main.

Tout ça est inaccessible pour un besogneux comme moi :) Moi je n’ai pas besoin de construire des choses, mais j’ai besoin de comprendre comment elles se construisent. J’ai toujours préféré la période d’apprentissage à celle de la réalisation, je suis un fainéant studieux, je préfère lire un traité de poésie classique que d’écrire un poème, je préfère passer une heure à voir travailler Picasso sur un tableau encore mal dégrossi, que de passer deux heures dans son musée. Vous ne me croirez pas mais j’ai presque honte chaque fois que je propose un poème, et les critiques négatives que je peux recevoir seront toujours plus nuancées que celles que je me fais à moi-même.

J’ai pas mal bourlingué depuis le temps dans mes voyages poétiques, et parfois je n’ai plus qu’une envie, c’est revenir aux sources, à cette période de mon adolescence où j’ai découvert Ronsard, Musset, Hugo, Baudelaire, que je ne risquais pas de voir traîner sur une étagère de notre appartement. Ah Baudelaire ! Revenir à ces moments d’étonnement que j’avoue avoir un peu perdus.

Je comprends l’idée que la lectrice que vous êtes soit d’abord émue par une flamme qui n’a rien à voir avec des affaires de coupes, de césures ou de trimètres. Moi je ne fonctionne pas du tout comme ça. J’ai dit dans un post précédent que j’étais un joueur d’échecs, jeu que j’ai longtemps pratiqué à un assez bon niveau de compétition. Ce qui m’intéresse, ce n’est pas de suivre en m‘évanouissant les coups géniaux de Magnus Carlsen qui l’ont mené jusqu’au mat, mais de comprendre quelle construction mentale l’a mené à ce résultat. Ce n’est pas la beauté froide du résultat, c’est le chemin. Comprenez et vous trouverez, apprend-on aux jeunes joueurs. Si j’avais une quelconque autorité pour initier des néophytes à la poésie, je leur dirais exactement la même chose. Car la beauté, qu’elle prenne ses sources dans l’inné ou dans l’acquis, n’est jamais qu’un réseau mental de connexions qui se mettent en branle.

Ce qui vous gêne peut-être, je dis bien peut-être, c’est qu’un auteur parle de technique, la mette en quelque sorte au premier plan, la "partage", là où on dit souvent qu’elle doit s’effacer pour ne révéler que son résultat. Mais nous sommes ici sur un site de vulgarisation, ce qui m’intéresse ce n’est pas uniquement de venir y lire quelques vers, certains sublimes et beaucoup d’autres un peu moins. C’est de fouiller des idées sur l’élaboration d’une forme. Vous savez de quoi je rêve, plutôt que de lire des poèmes en enfilade ? Qu’un auteur de poésie libre m’explique le découpage de ses vers, pourquoi il les a coupés à tel endroit et pas à tel autre, pourquoi cette virgule et pas celle-là, quelles idées impriment leurs mouvements… car le sens d’un poème varie selon ses coupes (tiens, les revoilà), sinon on alignerait les mots comme la prose. Un poète c’est d’abord un atelier de confection, et si je retiens toujours l’idée de fabrication d’un poème, il n’est pas sûr que je garde aussi longtemps la qualité moyenne de son résultat en mémoire. Au moins je repars avec quelque chose.

Voilà, chère Cat, une tentative désespérée de redonner sa place à la fabrication d’une baguette. Et pardon encore pour ce dépeçage de mon poème :), je ne pense pas le reproduire.
Vous voyez, je ne me dis pas que le temps passé à vous répondre aurait été mieux employé à écrire un poème.

Tout ça à prendre avec l’humour qui convient.

FrenchKiss
Atelier clandestin

Contribution du : 14/05/2019 17:49
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Re : Un dernier verre pour mon ami poète.
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Bonjour FrenchKiss,


Je me permets une petite intrusion dans votre aparté avec Cat. Je suis amusé de constater que vous semblez vous entendre pour considérer que vous êtes chacun l'antithèse de l'autre. Le classique au regard ouvert sur le libre et la libre non rebutée par le classique. J'ai l'impression que vous vous placez pour ces avis d'abord dans le formel, parce que sur le fond, le sensible, l'intuitif, sûrement même l'affectif vous avez bien des points communs. L'attention à l'autre, l'acuité au monde, le désir de partager, tout ceci vous est commun. Votre matériau est l'émotionnel et vos outils, le classique. Cat, comme moi (d'où mon envie d'apporter mon grain de sel), avec le même matériau que vous, cherchons des outils plus informels, plus originaux, je dirais plus organique, moins perfectible sûrement mais avec la variabilité de l'intuitif.

L'autre point qui me pousse à m'immiscer ici me vient de votre développement, dans la poésie en particulier, sur votre préférence marquée pour la façon du chemin plutôt que pour l'œuvre achevée. En fait avant ce dernier post, et vu la qualité de vos productions et l'érudition que vous mettez à disposition des Oniriens, je m'interrogeais sur vos attentes en tant qu'auteur sur ce site. J'avais l'impression que nous ne pouvions pas vous apporter grand-chose. J'arrive mieux désormais à imaginer que, hormis le domaine de la mécanique poétique, vous vous sentiez réceptif à l'échange. Quand vous dites :" Vous ne me croirez pas mais j’ai presque honte chaque fois que je propose un poème, et les critiques négatives que je peux recevoir seront toujours plus nuancées que celles que je me fais à moi-même." Et que vous l'adossez à : "Ce qui m'intéresse, ce n'est pas…/… C’est de fouiller des idées sur l’élaboration d’une forme. Vous savez de quoi je rêve, plutôt que de lire des poèmes en enfilade ? Qu’un auteur de poésie libre m’explique le découpage de ses vers, pourquoi il les a coupés à tel endroit et pas à tel autre, pourquoi cette virgule et pas celle-là, quelles idées impriment leurs mouvements…" Pour en revenir à ma métaphore du matériau en poésie, celui où se puisse le fond, j'imagine donc bien que vous ne perdez pas de vue que ce puits, sans fond si je puis dire, et bien inépuisable !...

Incidemment vôtre :))
Vincente

Contribution du : 14/05/2019 19:05
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