Merci à toutes et tous pour avoir permis la parution de ce texte, aux correcteurs et à toutes celles et ceux qui ont pris le temps de la lecture ainsi que le temps du commentaire.

Je suis heureux de lire toutes ces réflexions très intéressantes ainsi que les différences de ressenti de chacun. J’y vois une appropriation des personnages et de l’histoire. C’est toujours très enrichissant quand un dialogue s’instaure entre un texte et ses lecteurs. Un grand merci pour cela et au plaisir de vous lire et d’échanger avec vous.

@ plumette
Je vous remercie beaucoup pour vos compliments et l’expression de vos ressentis qui me touchent. Je suis heureux de voir que le travail sur les sens que j’ai fait vous ait parlé ainsi. Votre expression des pensées contrastées est très juste.

@ ANIMAL
Vos questionnements et réflexions m’ont fortement intéressé. J’y retrouve une partie de celles qui m’ont poussé à la rédaction de ce texte.
Je pense aussi que Fanny est « mal à l’aise avec le malheur des autres et c’est ce qui la pousse à agir ainsi ». Il me semble en effet qu’il est plus délicat d’aider un proche que quelqu’un de loin car la frontière est peut-être plus ténue, la charge émotionnelle plus forte, la distance plus difficile à prendre (ou à reprendre).
Vous vous questionnez sur l’impact de l’accident sur la sensibilité de la narratrice. Je pense que cela joue indéniablement mais que l’impact d’un accident va dépendre du contexte et du caractère de chacun. Certains vont devenir plus aigris, d’autres au contraire plus ouverts.

@ Dugenou
Je trouve intéressant votre réflexion sur le fait que « Fanny doit se recentrer d’avoir tant donner » et la question de « comment donner plus à un être proche, à qui elle semble avoir tant donné par le passé ? ». Je n’avais pas vu les choses sous cet angle mais peut-être y a-t-il de cela également.

@ Maria
Merci beaucoup pour les compliments, l’analyse et le partage de tes impressions. J’aime votre lecture de la différence de liberté et de ce que cela peut impliquer (deux euros pour la mendiante, la possibilité de faire le bien ailleurs et suivant ses désirs). Effectivement, il y a un manque de dialogue entre les deux personnages. Parfois l’absence d’aide vient seulement de ce manque d’invitation. Il peut y avoir de la pudeur.
Concernant la chute, je comprends mais peut-être que si je l’avais fermé plus cela aurait pu cloisonner plus les réflexions et ressentis. C’est cette peur-là qui m’a poussé à ce choix.

@ IsaD
Il n’y a pas être désolé d’éprouver un autre point de vue. Au contraire. Je le trouve par ailleurs très intéressant. Fanny a en effet un côté un peu superficiel (comme l’a souligné ANIMAL c’est peut-être en partie parce qu’elle est mal à l’aise avec le malheur des autres).
Oui certains ont l’humanitaire vraiment au fond de soi. Mais l’engagement est quelque chose de complexe et certaines expériences changent le regard (en tant qu’administrateur d’une association de volontariat à l’international c’est quelque chose que j’ai pu voir). Il m’est arrivé d’avoir des personnes comme Fanny en formation ou tout simplement en échange informel : l’humanitaire n’était pas vissé au fond d’elles mais le désir d’aider, de devenir meilleur était présent. Je me concentre sur cet espoir ;)

@ PLACEBO
« Au final, tout le monde "utilise" l'autre d'une certaine manière. » : c’est très certainement vrai. J’aime votre lecture du duo et suis heureux de lire que les descriptions ont stimulé votre visualisation des scènes.

@ Donaldo 75
« Sonate au clair de lune » : un magnifique morceau ! Qui a effectivement dû renforcer le sentiment de tristesse, si justement exposé dans votre commentaire. Désolé pour Fanny que vous la détestiez pour l’éternité. Qui sait peut-être que son expérience auprès des enfants handicapés la changera ?
Merci beaucoup pour les compliments qui me vont droit au cœur.