Le renard essayait en vain
D'atteindre les fruits de la treille ;
Hélas ! pour le pauvre vilain,
Il les aimait trop en bouteille !

Benbenutti Sieur Klingsohr, le Chatouilleux de la plume !

Buonjourno Dame Lulu de l'Harmattan ( Felicitades ! )

Le perroquet fait des adeptes
Dois-je jouer les fugitifs
Si mes vers sont rébarbatifs
Ou si mes quatrains sont ineptes ?

Juré, je m'éclipserais, si vous le demandez.

A grands cris, alentour, sur Oniris immense,
Scandant avec effort ''je suis martyrisé !''
Qu'avez-vous donc Willis à vous sentir visé ?
Faites-donc cependant en votre âme et conscience.


Plus sérieusement, non bien sûr : au-delà du plaisir'' littéraire'' de l'épigramme, je serai désolé de vous vexer réellement.

Je ne suis pas vexé. Dieu me garde de la susceptibilité des prétentieux.
Ce forum est de détente, pas de gâchette.
Continuons nos quatrains qui ne visent personne, mais qui sont partie de poèmes, écrits de notre main, évidemment.

Je rencontre parfois, de l’Art les mythomanes
Qui sont persuadés d’avoir quelques talents
Tous ces Messieurs Jourdain, ridicules profanes
Ces Ragot, rois des gueux, aussi nuls qu’insolents

Un pou très court tenait au bec offert la poutre
Alerte avec un bob Ricard, dit en brancard :
- Au cou ! au pied ! à dos ! j'attends Michel Rocard !
Mais c'était de vison dont me tannait la loutre.

Alors, ce pou absurde un peu pouffa en outre,
Car sa soeur, tout soupirs, remisait au rancart
Son rencard, s'exclamant : ''Au secours ! Quel tocard !''
Mais le pou salopard : ''je n'en ai rien à fo*tre !''

Quand je vous corrige, je me réjouis
Des magnifiques vers que vous inspire
Votre muse bénie ! Et je souris,
Je pleure aussi, mais jamais ne soupire.

Bravo à vous tous !

Sur la paroi des mondes
Où s'inventent les formes grises
Un nuage éclair habille le matin
Goutte après goutte

Mortelle aux yeux de lune à qui cède ma loi,
Tes trop-puissants regards contrôlent les marées
De mon cœur qui se lève et... Me noie ? Moi, son roi ?
Et ce naufrage est doux ? Que... Vite, se barrer !

@ Willis

Pourquoi devriez-vous laisser
Cet antre qui nous voit tresser
Tour à tour la rime cruelle
En joute et non point en querelle ?

Allons, allons, mon bon ami !
Pourquoi traiter en ennemi
Celui qui donne la réplique
À votre ardente poétique ?

Et puis... que ferions-nous sans toi,
Maître des jeux de ce tournoi ?
Tant la folie qui tant t'habite
Tente la muse au cénobite ! ( seulement pour la rime, hein !... Haha ! )