À l'aube, un nouveau monde, de tendresse et de riens,
Sans relâche roué de sornettes par l'ancien,
Et le jour qui monte sous les feux du destin,
Rappellent à nos espoirs les glorieux lendemains.

Son rire
aux éclats de brûlure
a fini son chemin
dans ma main

Depuis toujours j’entends sa voix ;
Elle est d’une rivière allant son eau limpide
De pierre en marécage où s’insinue liquide
Les affres d’un chemin de croix.

Pour en finir avec ces maudits pigeons:

Le prix de la rancune est-il réellement
De se casser les os enjouant les osmies ?
Dans le sol, pas de vers ni de métonymies :
Ma place est dans le rêve, indéniablement.

Voilà. Je mets le chemin de croix dans mon cahier de devoirs

Bravo Myndie

Parfois, les jours de grand noroît,
La colère paraît gonfler le ru timide
Et son flot cristallin prend des airs de rapide,
Bulles d'humeur sur mon suroît.

Ils ne sauraient jeter
Leurs âmes
Dans cette fosse
Remplie de cris

Le trait d'union le démentiel
assembleur de visages
il relie l'arc et le ciel
en un enfantillage

La plainte hâlée d’un hautbois
S’amalgame au bouillon de la vague putride,
Tel un choral d’azur sur l’écume fétide,
Un épithème de sainbois.

Caracolant en longs convois
Sur les brusques sursauts d'un courant impavide,
Les dociles sillons d'une brindille humide
Me semblent des larmes de bois.