confinement...mes pensées sont flottantes,
au dessus des montages près de ce rivage
mes ailes reposeront là où ton noble cœur m'attend
j'ai appris à chérir l'existence

Du fond du Ciel tombés, comme au sortir du rêve,
Regrettant les lueurs que la chute scella,
On dirait deux oiseaux qui se posent : elle a
Ouvert les yeux, tandis que son psaume s’achève.

Mais de sa voix sonore encor la note brève
Résonne, qui se mêle à la cascade là :
Les cristallins échos que la roche exhala
Font le chant se poursuivre où le vent loin l’enlève !

Le soleil du couchant rougit sur l'horizon,
L'océan l'engloutit, et moi, je le regarde
Partir pour s'éveiller où tu sais qu'il me tarde
De partager enfin la plus chaude saison.

Sur la plage elle regarde s'éloigner les bateaux
Comme on jette son coeur au visage de la vie,
Elle observe la mer comme on brise un tableau
Sur l'autel d'écume de la mélancolie.

@Pouet : Waaaouh !

Tu n'as plus pour mes yeux qu'un soleil tout fané
Tu t'en vas chaque jour vers un vent qui m'ignore
Je ne mendierai pas nos plus belles années
Je marche dans l'été comme on cherche de l'or.

Assez ces niaiseries
Teintes d'un crépuscule
Pour dorer la pilule
De fades rêveries !

Les frelons, ces tocards sous les abribus,
Guettent les envols longs
Des guêpes dans les autocars
Aux départs et aux terminus.

D'osier et de gerçures
L'origine alitée
Expectore ses ratures
Et les pas niais percés

Ah ! Fus moquart meschantement
En remirant le calembour !
Mieulx faudrait l’auteur veraiment
Pendu sur la plus haute tour !