Apollon, cible des Parques, dit : "m'aimes-tu ?"
"Je ne sais, tu dragues trop" affirme Aphrodite
"tu es trop approché !" elle répond, interdite
"Ne courtise pas ces femmes courtes-vêtues".

On peut sentir l'effort, que dis-je la prouesse
De maîtriser la plume au point de l'avilir,
Lorsque pour nous moquer, sinon pour nous salir
l'expert joue au profane au prix de sa noblesse

Je suis un simple débutant. Mais j'adore les contraintes, et la poésie en est remplie.

J'ai peut être été un peu trop loin. Bof, après tout, on s'en fout !

Qui ne s'en fout pas ??

Quand l'œdème parvient au niveau du genou
C'est bien que la cheville enfle avec insistance
Il faudrait consulter, je crois de toute urgence
Pour avoir confondu le maître et le chinou.

@ Cristale
@ Bellini

Merci merci !

Certains mots absolus nous ont coupé l’envie
De sourire à l’éther, de virer à tribord ;
Puisqu’ici les quatrains doivent nier la vie,
Que nos vers soient écrits à l’encre de la mort…

Bellini

Près d’elle je viendrai dans mes ferveurs discrètes
Méditer sur ta tombe, au pied des saules verts ;
Et, visiteur pieux, sur tes cendres muettes,
Fleurs d’un cœur qui t’aima, j’effeuillerai mes vers.

Auguste Lacaussade, Les Automnales (1876)


Les plumes tristes préférées
de Cristale

Quand la raison s’oppose au jeu d’une caresse,
Que se soustrait la bouche au désir du baiser,
S’il existe un frisson que l’on ne peut oser,
Faut-il laisser la porte ouverte à la tendresse?

Les temps changent
Et sous l'orage où passe le monde
Un jour part vers demain
Dans le silence des astres

De grâce supprimez l'adjectif délétère
Qui gêne les élans de l'élève appliqué
Par "Un Quatrain de Vous" l'annonce serait claire
La strophe ou le quatrain pourrait être appliqué.