Lhirondelle.
Je ne crois pas vous avoir lue sous mes poèmes mais c'est un peu normal sans doute pour un oiseau migrateur. En tout cas, votre apparition appelle mon printemps et je vous remercie beaucoup de vos encouragements.
Vous avez raison, cette deuxième strophe a fortement trituré mes pauvres neurones. N'ayant absolument pas pris ombrage de vos observations, je saisis votre virgule que je placerai volontiers derrière les alizés.

Miguel
C'est un très beau compliment que votre aveu d'avoir été touché à l'âme et je le garde comme un parfum imprimé dans la mémoire olfactive et qui revient parfois poussé par je ne sais quel vent.

Coeurdeloup
Merci de cette belle appréciation. Oui, le temps passe mais parfois, un rien remue les souvenirs...

chVlu
Comme d'autres, vous n'avez pas accroché à la deuxième strophe. Ses deux derniers vers, complètent le "je revois encore" du début qui n'est pas répété volontairement. Cette construction grammaticale, on me l'a appris ici (merci plumette), s'appelle le zeugma. "je revois..... ton pied sur l'horizon.... flotter tes cheveux blonds" était ma façon de décrire la position de l'enfant balancé qui veut toucher le ciel du bout des pieds. Etait-ce cela que vous ne compreniez pas ?

Gabrielle
Merci pour votre commentaire. Oui, le va-et-vient de la balançoire peut imager le mouvement de vie.

Ingoa
Votre "bouquet de fraîcheur magique" me flatte, je vous en remercie beaucoup.

Sympa
Je crois bien que je penserai à vous lorsque l'envie me reprendra de décasyllaber... Merci pour vos mots.

Davide
Je vous assure que je n'ai pas trouvé ces vers si faciles (sourire) surtout du 5 au 8... Mais vous avez perçu de l'émotion, c'est l'essentiel pour un tableau, une sculpture ou un poème, non ?
Merci de votre participation.

Annick
Votre Passionnément étant le premier pour ce poème, votre ergotage est parfaitement toléré (sourire).
Vous avez, aussi, trébuché sur la deuxième strophe. Il va falloir que je modère l'usage du zeugma.
Un grand merci pour votre "superbe !".

Hananké
Vous qui n'aimez pas le déca, un grand merci d'avoir fait l'effort de consommer le mien et d'y avoir trouvé une "haute dimension poétique". Et pardon d'y avoir mis un zeugma moins digeste.

Papipoete
Ce poème vous a touché. Votre commentaire est une belle riposte émotive.
Un chaleureux merci de papi à papi et mes vœux à la bambine !

BlaseSaintLuc
Merci d'avoir éplucher aux larmes ce poème...

Pizzicato
Le deuxième quatrain et sa construction boiteuse... Promis je vais le remettre en chantier. Mais je garderai "aborder sur" car je n'ai pas trouvé d'interdiction. Bien sûr, le verbe est plutôt utilisé avec à mais aussi avec dans. Donc, je me suis dit pourquoi pas avec sur. Car je lisais mal "pied à".
Merci pour vos observations et appréciation.

Jostan
Vous avez raison de signaler ces deux accords en ze au même vers. Ils seront effacés en même temps que la reprise de ce quatrain.
Vous n'avez pas été transporté peut-être parce que vous cherchiez ce qui n'existe pas. L'auteur "ne doit pas provoquer" ce que le lecteur attend. Dans son regard sur cette balançoire, il y a de la nostalgie, de la douceur alors que vous auriez voulu des regrets, de la peine, de la douleur, de la tristesse. Et ce n'est pas jamais plus mais bien désormais, à partir de maintenant. Deux notions carrément opposées.
Merci de votre avis.

Cristale
Il y a à peine plus d'un an, je croisais un être adorable qui m'a entrainé ici et a su me motiver pour faire entrer dans ma caboche des mots barbares comme hiatus, diérèse, hémistiche, césures, rythme, alexandrin, sonnet, terza rima... Je continue à prendre beaucoup de plaisir à essayer de ne pas démériter. Je suis très heureux de vous avoir bluffée. Mais attention, Anje n'est pas ange, ne l'auréolez pas trop.
Prenez ce plumetis pour vos gouttes de rosée et tous mes chaleureux remerciements.

VictorO
Merci d'avoir été sensible à la balançoire qui cache sa part de mystère entre ses cordes.

jfmoods
Votre explication du rattachement du vers 8 au début du vers 5 est très claire. C'est le fameux zeugma que vous dites très justement "d'un abord déroutant".
Merci pour votre analyse toujours aussi éclairante. "Un objet que le temps a marqué de son empreinte convoque le souvenir lointain d'un être cher" : c'est parfait !

TheDreamer
Merci de votre appréciation. Sans emphase, tout de douceur et simple, délicatesse et subtilité sont des mots qui me vont bien.

Senglar
Vous dites "j'ai été pris au piège de votre souvenir. Au point que je l'ai fait mien". Quand un lecteur s'approprie un poème, une chanson, n'est-ce pas le sommet de l'Everest que l'artiste vient d'atteindre ? Beaucoup d'efforts pour un bonheur inégalable. Merci de votre haute appréciation.

Cat
Pour quelqu'un qui n'est pas fan de classique, si j'ai bien compris, ce "passionnément" compte double. Le vent de mon jardin a dû pousser doucement la balançoire où ton ressenti à fleur de peau est peut-être venu s'asseoir un moment.
Merci de ce passage. Rendez-vous au prochain ? Il sera d'un autre style.

Domi.
La deuxième strophe... Je me suis aussi beaucoup interrogé sur l'opportunité du point virgule ou de sa petite sœur virgule. C'était presque à pile ou face. Peut-être que le point virgule tranche trop. Ca fera partie de la restructuration de cette pierre branlante de l'édifice.
Merci pour cette remarque et merci beaucoup pour votre "poème très émouvant".

Vincente
Vous avez été destabilisé par la construction de la deuxième strophe comme tous finalement.
Vous avez aimé la présence diffuse, voilée, secrète plus que l'absence. J'aime bien cette analyse.
Merci d'avoir aussi trouvé de l'émotion.

Un grand merci donc à vous tous mais aussi aux nombreux lecteurs anonymes, aux membres de ce joli site et aussi un grand bravo à ses organisateurs.

Hersen
Très content que ces gazouillis vous accompagnent. Dans le jardin, aujourd'hui, ils annoncent le printemps.
Merci de votre avis avisé.

Bonjour Anje,

J'ai découvert ce site récemment, et je suis émerveillé (c'est le mot) de découvrir des poèmes comme le vôtre, où transpire une merveilleuse sensibilité. C'est un enchantement pour moi de lire ces poèmes écrits avec le cœur et soucieux d'une musicalité dans le respect de règles techniques, ce qui les rendent d'autant plus touchants. Je me suis (re)vu moi-même, enfant, sur cette balançoire... Comme vous dites, l'émotion est passée, et c'est l'essentiel.

Pour ce qui est du zeugma, je comprends, il est déroutant à la première lecture, car le complément est éloigné du verbe. Mais ensuite, en relisant le poème, il ne m'a plus dérangé. Au contraire même, je trouve l'effet particulièrement réussi. Comme d'autres l'ont dit, il faudrait juste revoir la ponctuation de cette strophe.

En tout cas, merci pour ce beau poème, que j'ai lu, relu, et re-relu...

Davide

Vincendix
Merci pour votre commentaire qui me touche aussi. La balançoire s'éloigne puis revient, de petites jambes toutes neuves vont à nouveau pointer vers le ciel. Je souhaite beaucoup de bonheur à "l'homme heureux" que vous êtes.

Jjund
Merci de votre positif commentaire et belle appréciation. Espace réel ou epace de mémoire ? Peut-être un peu les deux mon général...
Content que le "chuiii, haaaan" de ma balançoire qui pleure vous ait rappelé celle de votre jeunesse.
Merci.