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Voyage au centre d'une profiterole
Visiteur 
Bonjour les gentils !
Merci à tous.

Vos réactions sont globalement positives. L'écriture a été plutôt appréciée, le portrait de Laurent bien perçu, ainsi que la question sur l'abandon d'un ami dans la tourmente, mais…
......- la comparaison avec la profiterole n'a pas été évidente ;
......- l'histoire est sans intrigue et donc sans intérêt pour certains, inexistante pour d'autres ;
......- la fin n'a été comprise par personne.

LA PROFITEROLE. Je n'ai jamais mangé que des profiteroles avec de la crème glacée à l'intérieur, nappées de chocolat fondant, chaud. Il doit y avoir d'autres recettes car le froid/chaud n'a parlé à personne, malgré la phrase précédente "Quarante-huit heures d’allers-retours entre sa Sibérie intérieure et son carnaval de surface." Il s'agissait pour moi d'appuyer sur le côté ambivalent de la nature de Laurent, ombre/ lumière, annoncé avec l'adret et l'ubac de sa personnalité.

......- Le mensonge est la partie cachée, froide. La glace.
........Si la réalité lui paraît insuffisante, il se rassure en activant de façon compulsive son logiciel de réalité augmentée.
........Si elle lui est insupportable, il la tord, la nie, la fait porter par le narrateur, ou bien devient lui-même un autre, que le narrateur "ne reconnait pas".

......- Le séducteur, lui, est attrayant. C'est la part montrée, chaleureuse. Le chocolat.

Je n'ai pas écrit tout cela dans le texte, qui me paraissait déjà trop explicatif. Comme quoi…
Je réalise que personne n'a compris le titre alors :'(

L'HISTOIRE
. Ce côté profiterole est important. Cette nouvelle nous dit qu'il se passe quelque chose d'anormal avec Laurent, qui bascule entièrement dans l'ombre psychotique, poussé par le cancer de Sylvie, révélateur de son attachement pour cette mère de substitution et de sa culpabilité de mari infidèle. Pour s'alléger, il fait porter le "coût" de sa faute à son ami, le narrateur. C'est nouveau pour le narrateur. Avant ce WE, il ne connaissait que le fanfaron boute-en-train. Il y a donc bien une rupture dans cette histoire, un mouvement. Laurent part en vrille, perd le contact avec la réalité, devient toxique. Jusqu'où ?

LA FIN. Voici mon intention. Laurent est menteur, aucun lecteur ne peut passer à côté. Lorsqu'il annonce à la fin que le mari de l'infirmière s'est suicidé, le lecteur pense à un mensonge, et là, un geyser d'interprétations surgit pour donner à la nouvelle son bouquet final. Je voulais une fin ouverte, comme le fameux plan de Basic Instinct, non, pas celui-là, l'autre, celui de la fin sur un pic à glace sous le lit, que Catherine n'utilise pas puisqu'elle tend le bras mais revient vers Nick les mains vides.
Le "ciao" final ne dit pas si les deux se reverront. Le lecteur choisit, en fonction de sa sensibilité, si le narrateur doit aider un ami dans la difficulté, quel qu'en soit le "prix".

Merci encore à tous pour vos lectures bienveillantes.

Contribution du : 02/10/2017 11:41
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Re : Voyage au centre d'une profiterole
Maître W
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C'est bien la première fois qu'on me qualifie de "gentil".

Va falloir que j'y remédie. Et vite.

W

Contribution du : 02/10/2017 11:46
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Re : Voyage au centre d'une profiterole
Visiteur 
Citation :
widjet a écrit : C'est bien la première fois qu'on me qualifie de "gentil".


Ce n'est rien, widjet. C'est un effet de la 1/2 saison.
Ta gentillesse se dissipera avec les brumes d'octobre.
Regarde Ludi. Il a bien écrit que j'étais un écrivain.
Allez, d'ici quelques jours tout rentrera dans l'ordre.

Contribution du : 02/10/2017 17:40
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Re : Voyage au centre d'une profiterole
Visiteur 
T’as raison, Dupark, quelques jours ont passé, on sent finalement que t’es un besogneux.

Contribution du : 02/10/2017 17:49
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Re : Voyage au centre d'une profiterole
Visiteur 
Citation :
Ludi a écrit : T’as raison, Dupark, t’es un besogneux.


Bah voilà !
Qu'est-ce que j'disais, mmh ?

Contribution du : 02/10/2017 18:01
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Re : Voyage au centre d'une profiterole
Expert Onirien
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Salut Dupark. C'est sympa d'écrire

Vos réactions sont globalement positives
.
, car, à part moi, tu n'as eu que des "bien" ou "beaucoup" ou "passionnément". Donc mes félicitations.

Je m'interroge sur ta nécessité de préciser l'histoire. Je pense à ces œuvres d'Art Contemporain (peinture, sculpture..) qui s'accompagnent maintenant presque invariablement d'une glose écrite ou dispensée par un(e) "médiateur" (trice). Alors,
quelle est l'oeuvre : la sculpture seule? La sculpture + la glose?
la sculpture + le discours du médiateur??

Une oeuvre qui a besoin d'une "explication" est-elle donc une
oeuvre "insuffisante"?

Ici je considère que tu explicites TON point de vue sur ton texte, ce qui est important, vu que tu es l'auteur.
Je considère que ce point de vue n'est pas unique (j'enfonce des portes ouvertes).

Mais quand tu écris "personne n'a compris la fin"..Ah bon? Il y a UNE fin? (unique)... Si tu laisses la fin ouverte, alors on est libre de s'imaginer la sienne et c'est cool comme ça. Il me semble qu'il eût été préférable que tu écrives "Personne n'a compris MA fin" (celle que tu as en tête). D'ailleurs tu écris :

Le 
"ciao" final ne dit pas si les deux se reverrontLe lecteur choisiten fonction de sa sensibilitési le narrateur doit aider
 un ami dans la difficulté
quel quen soit le "prix".
(le lecteur choisit...)

Quand tu donnes ton texte, il ne t'appartient plus et chacun(e) en fait ce qu'il veut (autre enfoncement de porte ouverte). Il n'y a pas, à mon sens, de vérité d'une nouvelle ou d'un roman, d'une peinture etc.. Chaque "vérité" est, à mon sens, subjective.
( C'est totalement différent en maths, et encore, dans un cadre donné).

Voilà quelques bribes de mon point de vue du soir.

Bonne soirée.

Tadiou

Contribution du : 02/10/2017 20:21
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MARTIN LUTHER KING
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Re : Voyage au centre d'une profiterole
Visiteur 
Bonjour Tadiou,

je suis entièrement d'accord avec toi.
Mais mon texte est un travail d'amateur et Oniris encourage les échanges entre l'auteur et les lecteurs, pour voir s'ils se retrouvent.
Cela n'existe pas avec les romans.
Quoique. Sur un plateau télé, on pourrait bien entendre :
"Sans déflorer le sujet, pourquoi ce titre Voyage au centre d'une profiterole ?"
Comme d'autres, tu as pensé à "profiter". J'ai donné mon intention.

Sur ce même plateau télé, la question sur la fin ne serait pas posée, bien sûr.
Elle l'a été dans les commentaires. Bidis, par exemple, aurait préféré qu'elle soit plus nette.
Plumo a bien aimé le texte "mise à part la fin peut être que je n'ai toujours pas comprise"
Et j'ai donné mon intention pour la fin aussi.

Je rajoute ici que mon intention n'était pas de montrer un narrateur faible, comme je l'ai lu plusieurs fois.

Le lecteur n'est pas en cause. Je me suis vautré.
"Il n'y a pas de mauvais élèves, il n'y a que de mauvais profs."
"Il n'y a pas de mauvais lecteurs, il n'y a que de mauvais auteurs."

Tu as bien raison de poser la question :
"Une oeuvre qui a besoin d'une "explication" est-elle donc une oeuvre "insuffisante"?"

MA réponse est "oui".
Plutôt que de donner des explications, j'aurais préféré répondre à des questions sur la genèse : "Mais comment des idées aussi géniales peuvent-elles surgir?"
Bah non. On a le fil de discussion qu'on mérite.
Et c'est comme cela qu'on se retrouve avec deux petites plumes au lieu de cinq

Contribution du : 03/10/2017 10:15
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Re : Voyage au centre d'une profiterole
Visiteur 
Salut Dupark,

Et bien moi, j’aime les auteurs qui expliquent leurs intentions et les mots qu’ils ont choisis pour les coucher sur la page blanche. Je veux bien que la poésie déborde son auteur, car le jeu même des ellipses sémantiques en est le fondement, mais qu’un auteur de prose ne soit pas ou mal compris me laissera toujours un goût d’inachevé.

Et donc je suis très heureux que tu confrontes notre compréhension à tes intentions. Et pour reprendre ton idée de plateau télé, ça me gonflerait grave qu’on passe le micro aux spectateurs pendant une heure pour leur demander ce qu’ils ont compris du texte, plutôt que de donner la parole à l’auteur. C’est lui qui m’intéresse, pas ses lecteurs. Je n’ai jamais pensé, en tant que lecteur, qu’un texte m’appartenait. Mon travail c’est de comprendre ce qu’a voulu dire l’auteur et de juger s'il a bien su le faire, ce n’est pas d’extrapoler vers des idées fausses. Un texte requiert une analyse de texte (c’est le principe d’un examen), et donc l’analyse est bonne ou elle est sanctionnée par le prof.

Pour la même raison, je n’aime pas trop l’idée des fins ouvertes. Pour moi, une fin ouverte, ce devrait être un peu comme le dernier épisode de la saison 1, le cliffhanger qui nous laisse fébrile dans l’attente insoutenable de la saison 2. Sinon, je préfère que l’auteur boucle son intrigue.

* * * *
J’avoue que je ne suis pas familier des profiteroles au point de me souvenir que c’est un dessert chaud-froid, et donc tes explications sont les bienvenues et enrichissent si nécessaire ton texte. Comme je te l’ai dit, je viens te lire pour ton humour et la qualité de ton style ; je ne ressors pas frustré de m’être éventuellement égaré sur le fond, car en vérité les qualités précédemment citées m’en ont un peu distrait :)

Tu es un des rares auteurs du site, pour ne pas dire le seul, dont je me fous de ses intrigues.

Ludi
le style, toujours le style, rien que le style.

Contribution du : 03/10/2017 11:28
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Re : Voyage au centre d'une profiterole
Visiteur 
Bonjour Dupark,

J’aurai dû attendre tes explications avant de commenter. :))

Car je ne t’ai certainement pas bien écouté puisqu’il y a tout un pan de l’histoire qui m’a échappé. A savoir que Laurent a changé. J’avais compris qu’il était menteur compulsif depuis toujours.

Si ce détail de taille avait été plus flagrant, il est certain que ma lecture aurait été davantage dans l’analyse d’un tel retournement. J’aurais mieux compris le trouble du narrateur devant le revirement de son ami, et aussi mieux appréhendé la "profiterole".

Tes explications de texte en m’ouvrant de nouveaux horizons, m’ont offert une relecture plus savoureuse.

J’ai bien aimé la fin bouquet. Ce ''Ciao'' qui ouvre toutes les éventualités, y compris une rédemption. Le genre de chute qui laisse sur sa faim, tel Nick qui échappe au pire, mais jusque à quand ?

Pour moi, c’est une ligne de mire immense que j’affectionne tout particulièrement puisque elle m’ouvre le champs du tout possible. A savoir, ici, l’amour, l’amitié, sont-ils capables de sauver le monde ?

Sinon, je fais partie du lectorat qui aime bien entendre et recevoir les intentions de l’auteur en direct. La Grande Librairie, par exemple, est une émission dont je me délecte lorsque l'auteur invité est à la hauteur.


Cat

Contribution du : 03/10/2017 14:02
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Re : Voyage au centre d'une profiterole
Expert Onirien
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Bonsoir Dupark. Tu écris :


Le lecteur n
'est pas en cause. Je me suis vautré. 
"Il n'
y a pas de mauvais élèvesil n'y a que de mauvais profs." 
"Il n'
y a pas de mauvais lecteursil ny a que de mauvais auteurs."


J'ai toujours pensé cela (et je ne suis pas le seul !!!!) et ça m'a aidé dans ma vie de prof.

Pour les récits, si on dit tout, ça fait scolaire, pédago et chiant.

Si on suggère, on risque de s'entendre dire "je n'ai pas compris".

D'où la subtilité de trouver l'élégance de la fine suggestion qui fait que "ça rend le lecteur intelligent". C'est tout sauf simple, je crois!!

J'ai une question toute personnelle au sujet de ta nouvelle plébiscitée ici : "Mais comment des idées aussi géniales peuvent-elles surgir?"
(tu n'es pas obligé de répondre...)

Amicalement.

Tadiou

Contribution du : 03/10/2017 22:05
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