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Vulkan
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Pour écrire cette histoire, j'ai puisé mon inspiration dans deux sources principales. La première vient d'un reportage à la télé qui m'avait fortement impressionné. En Indonésie, on y voyait de pauvres malheureux se rendre chaque jour au fond d'un cratère pour casser du soufre, le mettre dans des hottes puis le ramener sur un lieu de stockage éloigné. Travail éreintant au milieu des fumerolles toxiques, où les hommes chargés comme des mulets montaient et redescendaient sans relâche au milieu des éboulis. Tout ça pour un salaire dérisoire...
La deuxième source d'inspiration est un manga animé, « Nausicaä de la Vallée du Vent ». Ici je me suis servi des champignons microscopiques. Pareil au peuple des voltigeuses, les pairs de Nausicaä vivent dans une enclave protégée, sous la menace constante d'une nature contaminée. Cependant leurs moyens de défense ne sont pas les mêmes et l'intrigue n'a rien à voir.

Cinq commentaires à l'heure actuelle, c'est quand même une déception, même si je m'attendais à en recevoir peu avec un texte dépassant les 45 000 caractères. C'est bien dommage mais c'est ainsi, les gens répugnent à lire de longs récits sur écran. Cette réalité m'a forcé à tronquer la nouvelle si je voulais encore conserver quelques courageux lecteurs. Une frustration pour des auteurs comme moi qui aiment développer leurs personnages et approfondir un tant soit peu le contexte. Aujourd'hui je le regrette, l'histoire n'aurait pas dû se terminer si vite et j'envisage du coup de la continuer.

Socque : Tu m'as sauvé du suicide avec ton commentaire lors de la publication. Rien de plus déprimant qu'un texte qui arrive vierge de toute appréciation ! J'attache, tu le sais, de l'importance à tes avis et j'étais donc en partie consolé. Pour ton interrogation concernant l'absence d'exploration avec les ptéros, en effet, je n'y avais pas pensé. Je peux remédier à cette lacune en intégrant des interdits au sein de la communauté. Imaginons qu'il y ait eu des expéditions par le passé, que l'une d'elles se soit finie tragiquement. Depuis les caciques condamnent les sorties, préférant se replier sur le périmètre de survie et sa protection. On peut broder là-dessus, je pense.

Perle-Hingaud : On en a déjà parlé et je ne peux que t'approuver. L'histoire finie en queue de poisson, laissant l'action en suspend, à son paroxysme. Comme je l'ai expliqué, le souci de ne pas faire encore plus long, mais aussi de voir si le récit plaisait pour éventuellement le continuer m'ont poussé à abréger. Nous verrons si j'ai le courage d'écrire la suite. En tout cas je suis bien content que ce début t'ait plu !

Leverbal : Des commentaire comme le vôtre, on aimerait en avoir tous les jours ! Retour constructif, détaillé, avec des remarques pertinentes. Pour le langage trop moderne, vous avez raison, ça peut faire sortir du contexte. Je vais y remédier. Concernant le rôle des passeurs, je compte bien approfondir leur dimension dans la suite de l'histoire. J'ai déjà un scénario en tête où ceux-ci connaissent beaucoup de réponses à la situation tragique du peuple des voltigeuses. Il y aura une relation poussée avec Kusuma, sans doute avec une notion de sacrifice (moral ou affectif). Il faudra qu'elle donne de sa personne pour que les passeurs acceptent de la guider.

Francis : Votre enthousiasme m'encourage à poursuivre l'histoire. Si je n'avais reçu que des avis négatifs, vous pensez bien que j'aurais arrêté là. J'attendais les réactions et vous me donnez confiance en moi. Tout l'intérêt de présenter ses œuvres sur un forum. On sait vite si on fait fausse route ou pas.

Vendularge : Grâce à vous j'atteins les cinq commentaires, chouette ! À six je pourrais m'estimer heureux... La construction d'un récit est capitale pour entretenir l'intérêt et insuffler du rythme, que vous la trouviez efficace est donc une grande satisfaction. En fait c'est venu naturellement, je n'y ai pas trop réfléchi. Que vous ayez fait l'effort de lire une histoire dans un genre qui ne vous est pas familier prouve en tout cas que vous n'avez pas d'œillères !

À tous, un grand merci !

Contribution du : 14/01/2017 10:07

Edité par Jano le 18/5/2017 9:03:45
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Re : Vulkan ou le malheur des textes longs
Expert Onirien
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Bonjour Jano

En même temps j'ai envie de vous dire que votre nouvelle a été publié le 12/01 c'est à dire deux jours. Et vous ouvrez déjà un forum de discussion. Des commentaires arriveront sûrement ce soir ou demain ou dans une semaine ou dans quinze jours.
A chacun son temps et son rythme.

Contribution du : 14/01/2017 10:21
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Re : Vulkan ou le malheur des textes longs
Maître Onirien
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De Rhône
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Bonjour Jano,

Le rapport lecture/ commentaires de votre texte n'est pas si mauvais! (5 sur 26)!
en ce qui me concerne 2 obstacles que je m'étais promis de dépasser : le genre avec lequel je n'ai pas d'affinités à priori et qui fait que je ne vais pas sponément sur ces textes là en EP ( sauf s'ils sont courts justement!) et le temps nécessaire à la lecture et au commentaire d'un texte de 45.000 signes. mais vous avez raison, je dirais qu'en nouvelles, au delà de 25.000 signes, il y a comme un bloccage.

J'attendais le week-end pour revenir du côté de Vulkan ! Donc, peut-être faut-il attendre la fin du week-end?

Plumette

Contribution du : 14/01/2017 10:41
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Re : Vulkan ou le malheur des textes longs
Expert Onirien
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Bonjour Jano,

Il ne fait aucun doute que la longueur d'un texte fait hésiter beaucoup de lecteurs, surtout en semaine. C'est pour cette raison que j'ai attendu le we pour le lire tranquillement, je crois qu'il faut vraiment faire l'effort de lire le début et dans votre cas, on se rend compte très vite de la qualité du texte, du travail de construction qui rend cette histoire vivante et pleine d'intérêt. J'ai vu ce reportage effarant quant on connaît la toxicité du souffre, j'y ai pensé en vous lisant.

Bref, pas de tristesse, le texte est bon et j'espère que nous aurons une suite, je veux savoir moi, si le champignon est mort....comment les triplettes vont sauver (ou pas) leur monde..

2 jours, c'est court.

Bonne journée
vendularge

Contribution du : 14/01/2017 10:56
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Re : Vulkan ou le malheur des textes longs
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De Bordeaux, la belle endormie...
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Même réponse que Vendularge !

Je veux lire le texte d'Acratopège également depuis un moment, mais toujours pas le temps, ça viendra.

Après, je comprends ta remarque, quand on a passé des semaines ou des mois sur un texte, on a envie qu'il ait des lecteurs. Dans les premières années d'Oniris, les nouvelles pouvaient faire plusieurs centaines de lectures, mais depuis les poètes ont pris le pouvoir !

Plus sérieusement, que sont donc devenus les lecteurs de nouvelles ?

Contribution du : 14/01/2017 11:20
_________________
Ca veut dire ce que ça dit, littéralement et dans tous les sens.

Arthur Rimbaud
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Re : Vulkan ou le malheur des textes longs
Maître W
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Pour ma part ce n'est pas la longueur qui me dissuade (parler de répugnance est un peu exagéré Jano non ?) mais le genre.

Mais je suis certain que tu vas en avoir d'autres, patience....

W

Contribution du : 14/01/2017 12:49
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Re : Vulkan ou le malheur des textes longs
Visiteur 
Plumette : Six commentaires, je suis un homme comblé ! C'était ma limite basse et j'avais bien peur de ne pas l'atteindre. Alors un grand merci Plumette, en espérant que maintenant vous lorgnerez davantage vers l'heroic fantasy. J'ai bien noté vos remarques qui en rejoignent d'autres et je vais revoir tout ça. Ces remarques me sont indispensables car il y a des maladresses que l'auteur ne peut déceler seul.
Juste un point quand vous écrivez : « j'ai trouvé invraisemblable qu'elles aillent satisfaire leur curiosité alors que Ayni est à l'agonie ». Kusuma et Mawar ne voulaient pas y aller à l'origine, c'est Ayni qui insiste !

Widjet, c'est le temps de vous ouvrir à d'autres horizons. Il n'y a pas que les polars dans la vie ! Plusieurs lecteurs ont fait l'effort de plonger dans ce genre qui a priori ne leur correspond pas, et si j'en crois leurs opinions, en sont sortis conquis. Tiens, j'ai fait pareil quand je suis allé lire une de vos poésies (j'sais plus laquelle...). Dubitatif, j'ai finalement trouvé que vous vous en sortiez pas si mal.

Contribution du : 14/01/2017 18:07
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Re : Vulkan ou le malheur des textes longs
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Je pense qu'un commentaire un peu construit est un minimum avec un texte si long! A l'inverse, j'espère qu'avec ma nouvelle riquiqui en attente je ne vais pas récolter des onomatopées! Content de savoir qu'il y aura bien une suite :-)

Contribution du : 14/01/2017 19:59
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Re : Vulkan ou le malheur des textes longs
Visiteur 
On ne peut pas plaire à tout le monde Wall-E, c'est déjà bien que vous ayez fait l'effort d'aller jusqu'au bout. L'histoire est essentiellement basée sur l'action donc vos remarques me surprennent. Il ne me semble pas non plus avoir trop insisté sur les descriptions et les personnages sont peu nombreux mais bon, c'est votre ressenti. Merci de votre commentaire.

Contribution du : 15/01/2017 10:16
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Re : Vulkan ou le malheur des textes longs
Maître W
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Citation :

Jano a écrit :
Tiens, j'ai fait pareil quand je suis allé lire une de vos poésies (j'sais plus laquelle...). Dubitatif, j'ai finalement trouvé que vous vous en sortiez pas si mal.


C'est différent, il me semble.
Tu (on se tutoie nan ?) ne semble pas hermétique au genre poétique, à la poésie (au vu du nombre de tes commentaires). Moi, je ne suis pas trop branché Merveilleux/Fantastique (c'est pareil pour la SF). Je dois être trop terre à terre.

Mais tu as raison, quand je me suis décidé à franchir le pas, parfois j'y ai trouvé - et même largement - mon compte (je pense entre autres à un texte comme Maléfices et rêves ronceux de Jaimme). De plus, parfois ce genre ne sert que de vecteur ou de message à quelque chose de plus "tangible" (je pense aux premiers films de Shyamalan comme "Incassable" qui est dans le domaine Fantastique/Merveilleux mais pourtant aborde divers sujets très rationnels). Comme tous le genres en fait, à la réflexion. C'est con les à-priori hein ?

Tout ça pour dire que je pourrais y jeter un oeil, bref, je ferme pas définitivement la porte.

W

Contribution du : 15/01/2017 10:27
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