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Zugarramurdi : de la sorcellerie au Pays basque
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Cet été, alors que nous étions encore libres de nos mouvements, je suis parti avec ma petite famille longer la côte nord de l’Espagne. De la Navarre à la Galice, nous avons profité de paysages de toute beauté, quoiqu’un peu trop urbanisés à certains endroits. Nous sommes revenus par le pays Basque, désireux de visiter la fameuse Grotte aux Sorcières du village de Zugarramurdi. Je n’ai pas de van mais une petite caravane, de la marque Eriba pour ceux qui connaissent, un modèle réduit qui nous permet de nous poser discrètement en pleine nature quand on souhaite éviter les campings.
Pareil au récit, nous roulions en fin de journée sur les routes sinueuses et élevées d’Euskadi, désespérant de trouver un endroit pour dormir, quand en pleine forêt nous avons pu enfin nous arrêter. L’atmosphère sombre des bois, l’isolement, la proximité du village maudit, ont enflammé mon imagination et créé les prémices de l’histoire que je vous ai proposé.
J’ai voulu revisiter le mythe des sorcières, ne pas en faire des créatures repoussantes mais des féministes avant l’heure, éprises d’indépendance et de liberté… mais toujours avec une part de sauvagerie.
Merci à tous les gens œuvrant dans l’ombre qui ont permit sa publication.

Quand vous écrivez ceci socque « ce que j'apprécie dans le fantastique : la montée en puissance, le glissement du quotidien à l'inouï en passant par l'insolite, l'étrange, l'extraordinaire », j’ai envie de répondre la même chose pour la science-fiction que vous affectionnez. Elle n’est jamais autant meilleure que quand elle s’appuie sur du concret pour basculer dans l’anticipation. De la SF totalement déconnectée du réel ne m’emballe pas vraiment, si elle prolonge par contre de l’existant alors elle prend à mes yeux un tout autre intérêt. C’est ce que j’avais essayé de vous dire pour votre dernière nouvelle qui m’avait semblé s’envoler dans des stratosphères trop lointaines. Merci beaucoup pour votre lecture.

C’est vrai Cherbiacuespe, le travail de recherche reste fondamental car il donne une assise solide au récit. On ne peut raconter une histoire sans un minimum de renseignements. Si vous saviez tout ce que j’ai appris grâce à mes nouvelles ! C’est la magie de l’écriture qui permet de s’évader et de découvrir des horizons inconnus. Merci beaucoup pour votre lecture.

Ah il n’y aura pas de suite Alfin, à vrai dire j’aime bien laisser mes histoires en suspend. Au lecteur de faire travailler son imagination ! Merci beaucoup pour votre lecture.

Votre commentaire pertinent Quieto rejoint ce qu’on m’a souvent dit et que je ne peux maintenant qu’admettre. J’ai une écriture très visuelle qui pourrait ressembler à un scénario, de films ou de bandes dessinées. La vérité c’est que j’aurais adoré être scénariste, parfois je peste tout seul devant ma télé quand j’assiste à des scénarios indigents, incohérents, et je m’amuse à les réécrire dans ma tête comme j’aurais aimé les voir.
On retrouve en effet tous les ingrédients d’un film d’épouvante dans mon récit, pour la bonne et simple raison que j’en suis aussi un fervent amateur. Merci pour votre analyse fouillée.

Dites-moi Maria, vous ne pratiqueriez pas le sabbat les nuits sans lune par hasard ? Si vous rigolez quand Marion fracasse la tête de son père je m’interroge… Un grand merci pour votre lecture !

Exactement Donaldo, comme je l’explique ici en préambule je ne voulais pas d’une caricature de sorcières mais rendre une vision plus moderne. Pas de crapauds ni de diable cornu, juste des femmes dégagées des conventions sociales qui rejettent toutes formes d’asservissement… quitte à tuer si on se met en travers de leur chemin.
Très bon ça, tu as réussi à me faire sourire : « Bon, comme tu t’en doutes, j’aurais préféré que cette nouvelle se déroule sur le territoire nord-américain ».

Je suis d’accord avec toi Lulu quand tu dis que nous ne lisons pas assez « dans notre monde si emporté par la prégnance des écrans et des images ». Je crois en fait que ça nous rend paresseux, il est tellement plus facile de se mettre devant un écran que de faire l’effort et de prendre le temps de lire un livre. Nous devenons des spectateurs passifs, ingurgitons ce qu’on nous sert, alors que nous devrions aller vers la culture, la vraie. Un domaine qui souffre tellement en ce moment !
Quoi qu’il en soit je suis ravi que cette histoire t’ai plu malgré son aspect brutal à la fin. Par définition les sorcières ne sont pas tendres, je ne pouvais faire l’impasse de cette violence sous-jacente à leur nature. Merci beaucoup pour ta lecture.

« Qui aime bien châtie bien » Bellini, vu la peine que vous vous êtes donné pour ce long commentaire j’en déduis, malgré les apparences, que vous avez apprécié l’histoire. Mais une raison obscure vous empêchant les louanges, vous avez choisi la voie de la critique pour que je vous remarque (on reste dans la psychanalyse). Ne vous inquiétez pas, moi aussi je vous aime bien !
Il n’empêche, autant je comprends et j’approuve vos réserves sur une écriture trop démonstrative – je ne cesse d’épurer mes textes au fil du temps – autant celles sur la pauvreté des dialogues ne sont pas recevables. Car voyez-vous, je commence à avoir une certaine confiance en moi, sais où sont mes points forts et mes points faibles grâce aux commentaires amassés depuis des années. Et une constante se dégage, les lecteurs apprécient les phases parlées de mes nouvelles. Je sais donc reconnaître ce qui est infondé et le met poliment de côté. En tout cas merci sincèrement de votre lecture.

Quelle érudition Plumette ! C’est précisément ce poème de Khalil Gibran dont je me suis inspiré, j’ai toujours trouvé ce message à l’adresse des parents très fort. Il s’inscrivait bien dans l’histoire et c’est pourquoi je l’ai emprunté. Concernant la construction récurrente d’un réalisme vers le fantastique dans mes nouvelles, je dirai que c’est ma marque de fabrique. Il va cependant falloir que je songe à me diversifier sinon je vais finir par lasser les lecteurs… et moi-même. Merci de votre lecture.

Je suis étonné que vous ayez trouvé les parents vulgaires Dugenou, ce n’était pas mon intention. Les quelques jurons de Christian sont bien normales dans une telle situation. Vous avez noté par contre la noblesse des sorcières, ce que je voulais effectivement pour changer de l’image habituelle d’horribles bonnes femmes. « Aich' Pi El' » qu’est-ce que ça veut dire ? Merci de votre lecture.

J’admets Éclaircie que la fin est brutale, peut-être trop, et j’ai d’ailleurs hésité. Mais voilà, ça reste une histoire de sorcière, et vous le savez autant que moi, elles ne sont pas vraiment gentilles ! Il m’était difficile de les évoquer sans introduire, à un moment ou un autre, une forme de violence.
En tout cas je vous suis reconnaissant d’être allée jusqu’au bout malgré votre pénibilités à lire ce format. Si le récit ne vous a pas ennuyé, alors mon but est atteint. Merci de votre lecture.

Le pays Basque sans la pluie Charivari, ce ne serait pas le pays Basque ! Néanmoins une belle région, avec des gens hauts en couleur. Si tu l’as reconnue alors je n’ai pas foiré les descriptions.
Pour la fin trop abrupte tu as complètement raison, mais tu sais comment ça marche sur les forums littéraires. Le nombre de lecteurs reste inversement proportionnel à la longueur de ton texte ; plus celui-ci est long, moins tu as de commentaires ! C’est souvent que je suis obligé, à contre cœur, de faire des coupes drastiques sur Oniris. Je les étoffe après, quand j’envoie mes récits vers d’autres lieux. Un grand merci pour ton passage !

Contribution du : 10/11/2020 09:11
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Re : Zugarramurdi : de la sorcellerie au Pays basque
Visiteur 
Aich ' Pi El', prononcé phonétiquement, se lit HPL... C'est comme cela qu'il signait ses lettres, le papa de Cthulhu

Contribution du : 10/11/2020 09:21
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Re : Zugarramurdi : de la sorcellerie au Pays basque
Expert Onirien
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Et si mes souvenirs sont bons, le papa de Cthulhu n'a jamais lassé son public. Au contraire !

Contribution du : 10/11/2020 09:47
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Re : Zugarramurdi : de la sorcellerie au Pays basque
Maître Onirien
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Malitorne a dit Citation :
Quelle érudition Plumette ! C’est précisément ce poème de Khalil Gibran dont je me suis inspiré, j’ai toujours trouvé ce message à l’adresse des parents très fort.


je trouve aussi ce message très fort ( et bien d'autres de ce poète libanais- celui sur le mariage par exemple...) et c'est vrai que votre histoire délivre en elle-même ce message.
mon Mais vient de ce que ce texte est très souvent utilisé dans des cérémonies religieuses , pour les baptêmes en particulier et que cela a constitué pour moi un télescopage étrange!

Pour le reste, en effet, je commence à bien connaître votre marque de fabrique! Mais comme elle est bien éloignée de ce que je pratique, je continue à y trouver intérêt !

Contribution du : 10/11/2020 09:57
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Re : Zugarramurdi : de la sorcellerie au Pays basque
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Si vous voulez plus de renseignements sur les fondements du récit : ICI

Contribution du : 10/11/2020 10:12
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Re : Zugarramurdi : de la sorcellerie au Pays basque
Visiteur 
Citation :
« Qui aime bien châtie bien » Bellini, vu la peine que vous vous êtes donné pour ce long commentaire j’en déduis, malgré les apparences, que vous avez apprécié l’histoire. Mais une raison obscure vous empêchant les louanges, vous avez choisi la voie de la critique pour que je vous remarque (on reste dans la psychanalyse). Ne vous inquiétez pas, moi aussi je vous aime bien !

Oui, c’est vrai, votre regard sur moi m’est vital.
Vous savez, de la peine je vais m’en donner de moins en moins, surtout si c’est pour me voir sous-entendre que je devrais consulter un psychiatre. On peut contester un commentateur, pas lui conseiller délicatement d’aller se faire soigner. Vous avez, comme dans vos dialogues de récit, l’art consommé de donner envie aux membres de commenter. Vous qui le réclamez tant ! Ce sera sans moi. La psychanalyse de bazar, au même titre que les aphorismes de bazar des sorcières, ça va cinq minutes.
Et puisque du haut de votre condescendance médicale vous avez si bien psychanalysé mon commentaire, il est inutile que je le laisse. Merci, vous m’avez guéri.
A moins que vous ne m’insultiez, je n’interviendrai plus dans ce forum.
Bonne continuation dans vos aventures romanesques.

Bellini

Contribution du : 10/11/2020 10:21
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Re : Zugarramurdi : de la sorcellerie au Pays basque
Expert Onirien
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Olala Bellini, relax, je vous croyais moins susceptible ! Ma réponse à votre commentaire était sur le registre de l’ironie. Commentaire, d’ailleurs, qui était très virulent, reconnaissez-le. Vous l’avez effacé mais moi je l’ai gardé, voici quelques de vos phrases saignantes pour vous rafraîchir la mémoire :

« La fadeur du dénouement accompagne donc malheureusement la fadeur de la narration »
« votre texte s’adresse à des enfants »
«  On a envie de se marrer plus qu’autre chose »
« cette réplique aussi plate dans le registre de langue que dans le contenu. Là je passe de la sorcellerie aux Bronzés font du ski. »


Ne croyez-vous pas que c’est moi qui aurait dû me vexer ? Pas du tout, je suis en effet avide de commentaires et je prends tout ceux qui viennent avec intérêt, les louanges comme les critiques, car il n’y a rien de pire que l’indifférence.
Donc, s’il vous plaît, ne venez pas jouer les vierges outrées au regard de ma réponse, que je trouve très mesurée par rapport à vos critiques.

Contribution du : 10/11/2020 11:04
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Re : Zugarramurdi : de la sorcellerie au Pays basque
Maître Onirien
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https://www.youtube.com/watch?v=SkehLHx9lvo

Malitorne, je te conseille ce film, "les sorcières de Zugarramurdi" d'Alez de la Iglesia, avec Carmen Maura.

Contribution du : 10/11/2020 11:46
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Re : Zugarramurdi : de la sorcellerie au Pays basque
Visiteur 
Bonjour Malitorne,

Je ne me mêle pas des blessures de l’ego.

En tant que lecteur et peut-être davantage encore en tant que modeste contributeur par mes commentaires, je suis attentif aux commentaires des autres car ils peuvent éclairer mes propres lectures et les manquements de mes commentaires. Le commentaire de Bellini est encore suffisamment frais dans ma mémoire pour me souvenir d’une remarque que j’avais trouvée particulièrement pertinente et, puisqu’il a décidé de retirer son commentaire, j’espère qu’il ne m’en voudra pas de la rapporter ici.

En gros, le propos consistait à dire que Marion n’agit que comme un pantin. Je ne relis pas le texte, mais il me semble que rien n’est dit au sujet de la transformation de Marion. On pourrait l’imaginer droguée, envoûtée ou que sais-je, mais l’histoire prendrait certainement une toute autre dimension si Marion était elle-même actrice de sa transformation. Ici, il n’y a ni contrainte ni adhésion et on peut se demander ce qui se passe en elle. En quelque sorte, l’histoire est incomplète. On pourrait même aller jusqu’à dire que l’histoire se trouverait dans cette partie manquante.

Je ne renie pas mon commentaire. J’ai trouvé le déroulement plaisant tel quel, conforme à d’autres déjà vus, mais si la réplique « Il faut toujours tuer ses parents pour grandir » était supprimée au profit d’un développement de l’histoire, je pense que le texte gagnerait en intérêt.

Autre chose… Il y a quelques années, j’ai vu un film d’horreur, que j’avais trouvé bon lors d’une première vision. Contrairement à bien des films du genre, il était parvenu à me mettre mal à l’aise. Je l’avais trouvé moins bon la seconde fois, mais peu importe. Il devrait vous intéresser car il y a proximité avec votre nouvelle. On y trouve une référence à Cthulhu cher à Dugenou et il se déroule aux Etats-Unis chers à Donaldo75 :). Je vais essayer d’en retrouver les références.

Je pense à une dernière chose… Je n’ai pas pris la peine de chercher une traduction des répliques en basque. Je me suis contenté de les ignorer, ce qui ne m’a rien fait perdre, je crois, et peut-être même au contraire, m’a épargné de découvrir trop rapidement la suite.

Contribution du : 10/11/2020 12:53
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Re : Zugarramurdi : de la sorcellerie au Pays basque
Visiteur 
Pardon pour le double post.

J'ai retrouvé le nom du film : Sinister

Contrairement à ce que je pensais, il n'y est apparemment pas fait mention de Cthulhu, mais de Baghuul.

Bande annonce sur Allo ciné

Contribution du : 10/11/2020 13:11
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