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| très aboutie/aime beaucoup |
Antoninus : Le retour de Tristan et Iseult |
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Une petite perle de poésie, tout en retenue, dans le lyrisme de l'octosyllabe, d'autant plus exacerbé qu'il est contenu dans la brève mesure du vers. Le faste de la Cour est présent ; la nature, prenant part au deuil par le retrait du soleil, lui donne une dimension universelle. Les morts sont honorés par les termes "brave" et "reine".
L'expre... (27/2/2023) |
| aboutie/aime bien |
hersen : La grande cuve |
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Il y a un souffle et de belles images dans cette révolte contre soi-même et ce désir de changer, de partir. J'aurais écrit "attente obsédante" en faisant l'économie de "interminable", qui est un peu prosaïque et trop communément rattaché à l'idée d'attente ; il me semble que "obsédante" seul n'en aurait eu que plus de force. "Fouler", "exprimer"... (25/2/2023) |
| convenable/aime bien |
pieralun : Le pianiste |
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On est, je pense, dans le ghetto de Varsovie pendant l'occupation de la Pologne ; il aurait fallu une majuscule à "allemand", qui est ici un nom. Dans ce contexte si sombre, on assiste à un petit miracle de l'art. Le monstre allemand est humanisé par le génie de Chopin. Mais alors le verbe "hanter" ne convient pas, surtout à un temps composé : c... (25/2/2023) |
| convenable/aime un peu |
Donaldo75 : Le fils d’Oppenheimer |
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Je ne comprends pas bien qui est ce destructeur des mondes qui s'adresse au petit bipède qu'est l'homme, puisque le destructeur du monde, c'est l'homme lui-même : je ne pense pas que Donaldo croie en l'Ange exterminateur. Pas mal d'expressions me semblent obscures. Mais la tonalité tragique, cette prémonition d'apocalypse (au sens profane du t... (24/2/2023) |
| convenable/aime bien |
Liryc83 : Anges et démons |
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Quelques éléments du texte sont un peu prosaïques, parfois. Mais on ne peut pas dire que ce soit une mauvaise écriture. Cette conjonction récurrente des termes "anges" et "démons" me semble insister sur la dualité de la nature humaine; car les anges et les démons sont en nous ; et, figure de la tentation, le pire des démons a bien souvent l'aspe... (22/2/2023) |
| aboutie/aime bien |
troupi : Le silence des arbres |
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Une écriture au rythme d'alexandrin et des images touchantes et saisissantes parfois. Cette personnification émouvante des arbres, nos victimes encore, parle au coeur. (21/2/2023) |
| aboutie/aime bien |
solinga : Défaut de mer |
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Ceci n'est pas mon style de prédilection ; toutefois cette peinture de la ville stressante est bien rendue, et j'aime les trouvailles de l'incipit, et encore plus de la fin : "l'océan fait défaut, alors on prend le large au ciel". Superbe.
Petite remarque de cuistre vétilleux : on ne construit pas "se rappeler de quelque chose" mais "se rappe... (20/2/2023) |
| perfectible/aime beaucoup |
Giema : Le grand voyage |
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C'est une bonne idée de faire voir les malheurs de la guerre et les autres misères de la terre d'un point de vue surplombant, car on embrasse tout d'un seul et même coup d'oeil. Il y a de la tonalité élégiaque dans cette peinture, mais aussi une dimension épique, celle de voyageurs partis à l'aventure, comme les Conquérants de Hérédia, mais ici ... (20/2/2023) |
| aboutie/aime beaucoup |
poldutor : Désespoir de Rodrigue |
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"Le nombre des années a fait fuir la valeur..." Décidément ce Rodrigue-là rejoint son Don Diège de père dont il faut relire la tirade "Ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie" et celle de son plaidoyer devant le roi, " ... Qu'on est digne d'envie /Lorsque en perdant la force on perd aussi la vie ..." Eh oui, on ne peut être et avoir été, Si je... (19/2/2023) |
| aboutie/aime beaucoup |
sigrid : Réveille-toi ! |
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L'anaphore "sentiras-tu" exprime une attente obsessionnelle du l'instance locutrice, d'autant qu'on y perçoit une progression à la fois dans le désespoir et la violence. Il y a de belles et émouvantes images, et la tonalité tragique est d'une grand intensité. Ce poème va au coeur, avec ses mots simples. (16/2/2023) |
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