Dispositif assez semblable à un disque dur portable, bien que plus rudimentaire et plus charnel, qui permet à des personnes, à l’opinion d’elle-même surdimensionnée, de garder précieusement (qu’elles le gardent d’ailleurs !) tout ce qui n’entre plus dans leur mémoire vive et acérée.

Enfant adultérin pas au courant de cette situation instable.

Comportement altier d’un être qui regarde son semblable par dessus le niveau de la mer.

Se dit à propos de femelles lubriques qui échangent des banalités sur les congénères qu’elles apprécient.

Caractère déviant, mais attendrissant et tout à fait louable, d’un porc qui s’occupe d’un veau ou d’une vache.

Individu mélomane, morcelé et mégalo, grand pourvoyeur de médicaments acétylsalicylés pour son entourage, celui-ci confondant perpétuellement faire des vocalises, parler aux femmes et se servir d’une scie électrique.

Personnage mystérieux et difficile d’accès en raison de sa propension au mensonge et de sa tendance à squatter les placards.

Voyeur manquant de professionnalisme.

Tribu du fin fond de nulle part constituée d’individus, les bigus, qui hésitent toujours entre deux idées, ce qui donne à leur langage une forme particulière. Ils débutent ainsi, constamment leurs phrases par « bigu oui, bigu non ». Les normands, ainsi que les bretons, se sont largement inspirés de cette particularité : ainsi naquit le fameux « p’t’êt’ ben qu’oui, p’t’êt’ ben qu’non » où l’on reconnaîtra sans peine la structure lexicosyntaxique langagière des bigus.

Membre d’une peuplade hégémonique que des irrésistibles Gaulois tentent d’enfermer entre deux tranches de pain avec des frites.