Salut,


ceux qui étaient nés en 2008 ont peut-être pu lire Encore un poème tendre et tranquille comme j'en ai guère écrit. Il concourent actuellement pour une place dans un recueil.

C'est juste la qualif' (à la place du calife) pour l'instant, à ce lien :

http://short-edition.com/oeuvre/poetik/encore-1

Bonjour,

Merci pour le lien, je n'ai guère l'occasion ou je ne me donne guère l'opportunité de lire d'anciens textes. J'ai laissé un commentaire sur ton poème que je colle ici :

S'agissant d'une description, quoique animée, évolutive, le monothématisme exprime ici sa pleine légitimité. Les métaphores ajoutent au poème des dimensions qui transcendent la situation comme il se doit, ainsi que l'amour le permet, jusque dans son expression physique. A ce sujet, tu aurais pu évoquer le fait que l'acte charnel est très répandu et pratiqué, et correspond à quelque chose de civilisationnel et d'animal. Mais tu préfères te focaliser sur l'événement qui occupe le personnage et dans ces situations en effet on ne pense à rien d'autre qui implique la présence d'autres personnes. Le sommeil et son onirisme ajoutent leur contribution au tableau vivant.

L'humour n'est pas en reste avec les calembours reins/reine ou paume/pomme ou même simplement par le sujet choisi ; pour un traitement opposé à celui, par exemple, masochiste, adorateur et méprisant de Baudelaire, ce triste sire qui voit toute rose en noir. Ce n'est pas si souvent qu'une évocation de l'acte charnel plane entre des draps tout blancs pour une positivité complète et assumée, sans verser dans ce graveleux ni dans cette vulgarité qui guettent celui qui parle d’amour sans d’infinies précautions, n’était le titre, pas si intelligible que ça, à vrai dire.

Par contre je ne sais pas pourquoi le poète est susceptible de confondre ses genoux avec ceux de la Belle ; peut-être est-ce un jeu entre eux, mais ce n’est pas précisé ; je n'ai pas compris ce que désignaient les grains, et le thème du courant d'air est introduit par un moindre souffle, ce qui constitue un déséquilibre (mineur).

Le premier quatrain est plutôt gustatif, le second prend des allures cosmiques, le sizain évoque peut-être l’architecture sans que cette répartition relève d'un systématisme. L'évaluation "Très bien" s'impose tout naturellement, sachant que je réserve la note exceptionnelle à ce qui m’apprend quelque chose sur notre espèce ou sur la société.

Merci Pour ton passage,

Pour les genoux, c'est une interrogation équivalente à "Mais combien vous êtes ?" échangée entre partenaires sachant très bien qu'ils ne sont que deux, c'est juste une image de la fougue, des impressions fusionnelles, de la perte des repères.

Mais quand je l'ai écrit, je pensais à une promenade où je croyais avoir aperçu un couple enlacé au détour d'un chemin. En fait, c'était une cabane en ruine, avec des branches liées et mêlées qui m'avaient fait croire à des bras et des jambes repliés, sur le moment. C'est avec ça que j'ai fait le tercet et le lien avec l'architecture.

Les grains de la fin sont ceux d'une "chair de poule", d'un frisson, sensé faire écho aux clignements des yeux. J'ai pensé au prémisse du sommeil en fait : se dénuder avant d'entrer sous les couvertures.

Pour le premier quatrain, j'imaginais le baiser "frais" (les lèvres sont clandestines de la moiteur du soir) c'est plutôt une sensation agréable à l'éveil, la "moiteur" renvoyant au sommeil. Mais bien entendu il y a le fruit au préalable, le "sa-framboisé", je ne suis pas sûr que "boisé" soit effectivement une nuance du safran. C'est un peu de joli vocabulaire pour l'ambiance.

Si on voit la bouche comme une surface concave et la paume de la main comme une surface convexe, c'est impossible que la première croque la seconde. Il n'y a pas seulement un jeu de mot de "paume" à "pomme", il y a un jeu de forme de concave à convexe. Je voulais que le premier vers placent aussitôt ce contexte, c'était du moins celui de l'écriture, pour ne pas chercher à représenter une scène, à la ramener du réel, par souvenir ou témoignage ou "voyeurisme", mais à la créer dans le poème.

Salut David, le com "subtilement sensuel" me donnerait (presque) envie de lire de la poésie. ;=)

Mes sincères encouragements pour la suite du concours !

Pepito

Re-bonjour sur ce sujet-là,


Le poème est passé en final ! Un nouvel appel aux votes est lancé jusqu'au 20 décembre de cette année.

Il a été sélectionné par le jury avec d'autres, en plus des lauréats par les votes de la qualification ; c'est le 2ème comité de lecture a adopté ce poème le temps d'une publication.

Vous pouvez le soutenir sans inscription à ce lien :

http://short-edition.com/oeuvre/poetik/encore-1


Merci à vous !

Salut David,

On va pousser sous "Les courant des roses", de là à émettre un avis sensé... ;=)