Bonjour !

Une presque semaine est passée, il est temps de revenir sur cette première publication...

Un très, très grand merci à celles et ceux qui ont pris le temps de lire ce texte ainsi qu'à celles et ceux qui l'ont commenté.

Je suis content que vous ayez trouvé cela amusant, dérangeant, dégoulinant, juste, étrange, ébourriffant et même sublime par moment.

J'ai été amusé de lire ce qui m'a semblé être les plus beaux éloges dans les commentaires les plus sévères et n'en attendais pas moins de la communauté onirienne ^^.

Je relève que personne n'a vraiment aimé les genoux accordéons (qui relevaient en effet d'un relicat d'écriture automatique) et mes histoires d'ire proscrite. J'en prends note !

Côté forme, décousu, trop, juste assez... ça se voulait particulièrement haché de toute façon.

Fin du débrief rapide dans les sens du poil : je suis un peu déçu par contre que personne n'ai fait remarquer qu'il s'agissait de 12 vers (soit quasi quatre quatrains) et d'un distique final en guise de pointe (dont certains ont remarqué le manque de subtilité pourtant) qui donnait une cohérence (très artificielle, certes) à l'ensemble et répondait dans la forme à la thématique du poème : délabrement du corps / vestiges d'une ancienne forme poétique fixe.

Mais bon, il semblerait que côté transmission du malaise à travers l'expression et l'évocation d'une marge insuportable de notre société et de nos existences, le pari est gagné, donc j'ai pas écris ça pour rien !

Concernant les perles et le tricot, je ne pensais pas tendre un bâton pour me faire battre ^^.

J'avais plutôt en tête une activité de grand mère / les erreurs que la vieillesse nous fait commettre / une image des moires (le tricot) et de la mémoire défaillante (les perles).

Bon, là j'avoue... c'était tordu !
Maintenant, pour la petite histoire, j'ai écris ça à partir d'anecdotes sur les conditions de vie et le comportement des résidents de service gériatrique.

C'était un poème en prose à la base, particulièrement pas bon, que j'ai presque entièrement effacé, puis remanié.

Bon, voilà, encore une fois merci et, j'espère, à la prochaine !