Un peu prise par le temps et d’autres préoccupations, j’ai pensé dans un premier temps faire un remerciement global, sans m’étendre…
Et puis non, je me suis dis qu’attendre, on peut si c’est pour peaufiner.
Donc me voilà, relisant vos commentaires sous « Instants boisés »

Bon, bien sûr, comme vous le remarquez (presque) tous, c’est pour se marrer sans perdre pied avec la poésie, la magie de l’automne.

Papipoète : le hit-parade ! Ah, si j’y avais pensé, j’aurais pu l’inclure coquinément dans ce poème, parce que « parade »… comme quoi, quand les lecteurs sont plus malins que les auteurs, on doit vraiment se réjouir des coms !!!

Lebarde : Ah, zut, j’ai fait des fautes ! Mais c’est la faute aux correcteurs, ils ne m’ont pas demander si je voulais garder comme ça:)
(et encore, j’ai hésité à mettre « se déchêne », mais je me suis dit que ça ferait un peu trop too much. Je ne voulais effrayer personne, mais voilà qui est fait malgré moi:(
« d’humour éperdu ». Aurais-tu préféré « éperdudumour » ? J’ai pas osé.

Eki : Bon, je comprends, tout le monde ne peut pas être passionnément mycologue. Donc, je fais découvrir… c’est pas mal, ça !

Ornicar : Ben finalement, je ne sais pas. Ce texte serait peut-être juste du truandage littéraire ? C’est bien possible ! Mais en attendant, on peut toujours aller aux champignons, non ?
Finalement, t’en as raté un (de jeu de mots)
Mais un gros malin est passé plus bas, j’en parle sous peu.

Cyrill : entre cri-cri et dru, il y a … cru ! Ben ça, tu ne vas quand même pas venir faire du c(r)u sous mon poème si innocent ? Si ? Bon d’accord:))))))
Un été faux-cul ? Ben écoute, en plein cagnard, quand tu as grand soif et pas un pet d’ombre, tu ne penses pas aux mêmes choses, si ?
Ah, au fait, le titre te rappelle un parfum. Non Cyrill, c’est l’industrie des parfums qui s’est appropriée les notes boisées naturelles, et tant tant tant tant d’autres… ne perdons pas le fil des origines…

Geigei : Ah ornicar, voilà le gros malin qui a trouvé l’amanite phalloïde dans ce texte pas si mortel.
Geigei, tu soulignes les décors et différents plans. Oui, tout est finalement bien à sa place, sans surprise. Après, la surprise arrive autrement, dans le jeu. (si importante, la notion de jeu!)
déchaîne-chêne ; bon, un petit truc si vous voulez tous savoir si l’hiver sera froid : s’il y a énorme production de glands, il fera très froid.
Je ne sais pas pourquoi je vous fais part comme ça de tous mes savoirs, j’aime bien le côté « flore oubliée, parle-nous)

Provençao : oui, ben tu es la première à le dire en com, mais c’est exactement ça : c’est l’environnement qui fait pousser des ardeurs, il y a comme une connivence entre la forêt et l’instinct.

Cristale : question existentielle : pourquoi cette unique virgule ? Parce que c’est le seul endroit avec une référence à l’humain. C’est ça qui fait le sel, que deux personnes sont là et se parlent. Et donc le sens rebondit…
bon, c’est vrai que parfois, il y a lieu de s’interroger sur les virgules en général. Mais c’est aussi l’apanage du libre : tu fais comme tu veux dans la mesure où il y a une intention qui sous-tend le choix.

Vincente : merci Vincente d’avoir « marché ». parce que pour tout dire, dans la forêt, on marche plus souvent qu’on ne joue aux champignons, et qu’on les cueille !

Bon, à tous, attention quand même, la forêt a ses dangers ! Ne mangez pas n’importe quoi, l’amanite phalloïde, ce n’est pas recommandé par les nutritionnistes, (par contre, pliens feux sur la girolle!)ne confondez pas tout (par exemple un écureuil et un sanglier) et n’allez pas vous perdre dans des considérations attirantes qui vous ferait perdre votre chemin de retour !

Aux lecteurs et commentateurs, un très grand merci, et bien bel automne à tous !

Et je termine avec dans mon panier un gros merci à toute l’équipe. Les correcteurs se sont-ils remis de ce « boucul » ? Oui, ils en ont vu d’autres, des licences poétiques.

Citation :
Je ne suis pas gros !
Un peu enveloppé, et encore.

Bon. je vais chercher une autre formule.

Merci Hersen pour ce retour personnalisé qui ne manque pas d'humour pour une petite fantaisie d'automne qui en contient des tonnes, d'humour. Franchement, ça valait le coup d'attendre un peu. Ben oui ! J'ai pas vu "l'amante" cachée dans votre "amanite". Y a pas à dire : Geigei en connaît un brin et il a bien ratissé l'endroit ! Un sacré coureur des bois !