Bonjour un grand merci pour les comms (qui sont enfin arrivés, j'avais l'impression qu'il n'y en aurait pas!) et merci au CE (et pardon pour un texte en chanson et slam que j'avais envoyé le mois dernier, pas du tout appropríé!)

En ce qui concerne la nouvelle, c'est encore un récit historique: je suis, en ce moment, sur une série de concours de nouvelles historiques (4 chaque année), ce qui explique aussi que je doive les supprimer du site quand je participe à un concours.

J'avais depuis longtemps envie de parler des peintres impressionnistes et post impressionnistes, qui me fascinent, et aussi ce florilège d'artistes qu'il y avait à Montmartre à la fin du XIXème. C'est finalement en écoutant une bio de Toulouse Lautrec sur un postcast que m'est venue l'idée: le peintre était vraiment l'ami des prostituées et il a déménagé dans un lupanar, la fleur blanche. J'ai donc imaginé qu'il offrait des dessins aux filles de joie, un cadeau anodin sur le coup, mais qui plusieurs années plus tard, représenterait des centaines de milliers de francs: un joli cadeau. Tout est parti de là. Ensuite, j'y ai intégré Degas et Gauguin, mais aussi, en filigrane, je me suis débrouiillé pour citer 8 autres peintres.

Degas et Gauguin sont ici peints comme des personnages execrables et imbus d'eux-mêmes. Il y a plus d'un témoignage qui va dans ce sens. De plus, tous deux avaient une petite tendance pédo... L'un avec les petites danseuses et l'autre avec les jeunes polynésiennes. Ça a été documenté... Cela ne les empêche pas d'être aussi de grands génies.

Enfin, bref, merci à vous.

Je vous laisse en cadeau une peinture qui m'a inspiré le premier paragraphe et le personnage de Mandarine. Curieusement, l'oeuvre n'est pas de Toulouse-Lautrec mais de Louis Anquetin, un de ses amis: "au Mirliton". Le Mirliton, c'était le cabaret d'Aristide Bruant. Sur la toile, on peut apprécier Aristide tout au fond, et Toulouse Lautrec y est représenté aussi, à l'extrême gauche, qui sort presque du cadre, avec son chapeau haut de forme.

https://ca.m.wikipedia.org/wiki/Fitxer:L%E2%80%99Int%C3%A9rieur_de_chez_Bruant_-_Le_Mirliton,_by_Louis_Anquetin.jpg

Excusez de vous déranger, mais j'ai un doute sur une phrase:

La santé mentale et physique de Toulouse-Lautrec se détériora
ou
La santé mentale et physique de Toulouse-Lautrec se détériorèrent ?

Le nom noyau est santé, au singulier. Quel que soit le nombre de ses adjectifs, le sujet est donc au singulier.

merci !

Embellie, je passerai lire ton texte, mais d'ici quelques jours. Là je fais la valise pour une semaine

Bonjour Charivari, sans ramener tout à moi je trouve ce fil adéquat pour placer une petite anecdote :

Mon ancêtre, Nicolas Erasme de Savine de Toulouse Lautrec ( vous êtes pas prêts ), était un aventurier qui a voyagé il y a plus d’un siècle à travers toute la planète et qui a escroqué son monde...

Jusqu’à usurper le nom des Lautrec !



Je cite la première phrase sur google c’est déjà savoureux :

Le 27 avril 1898, il est naturalisé citoyen américain par le juge Gibbons de Chicago sous le nom de Nicolas Erasme de Savine de Toulouse-Lautrec. Il est censé avoir vécu pendant 5 ans en continu à Chicago pour pouvoir obtenir cette nationalité. Mais il semblerait plutôt qu'il ait passé ces 5 ans à Cuba

Ma grand mère portait encore le nom, et mon Tonton et d'autres membres de la famille sont encore aujourd’hui fiers d’être les petits cousins du peintre… Moi-même me suis présenté à l’adolescence comme tel, avant que les remarquables travaux d’enquêteurs et d’historiens que j’ai découvert sur internet ne me fassent tomber de mon cocotier il y a pas si longtemps !!

Les Lautrec lui ont fait un procès mais il a eu gain de cause de toute évidence.

Bonne soirée