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Chevalier d'Oniris
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J'ouvre moi-même un topic sur ma propre nouvelle parce qu'on m'a dit de pas écrire de commentaires pour pas fausser les tastitiques du site!
Vos commentaires sont longs et j'espère qu'il en viendra d'autres. Pour moi, une critique est beaucoup plus intéressante et vivante si elle se fait en dialogues, c'est pour ça aussi que j'ouvre ce sujet et je serai heureuse des gens qui viendront y écrire! Evidemment, d'abord merci de critiquer. Ma plus grande peur c'était que personne ne réagisse. Ne pas recevoir de critique c'est horrible. Un texte sur lequel on a rien à dire, pas envie, pas besoin, quoi. Trève d'introp longues, je commence! Ninj' : "Je soulève ce qui m'a semblé la seule coquille de vocabulaire : "Mes mains froides entourent l'anse réchauffante." L'anse étant si je ne m'abuse le petit machin permettant de tenir la tasse, c'est généralement la seule partie qui n'est pas chaude (ou à peine.) Et sa petitesse la rend difficilement entourable des deux mains. Enfin je trouve. Deuxième et dernier truc bizarre : La première citation du journal de Vincent est datée du 22 octobre 2007, et la seconde du 22 juillet 2007. Vu que tu parles des élections présidentielles entre les deux, la première référence ne devrait-elle pas être 2006 ?" Tu as entièrement raison et je suis tout à fait impardonnable! D'ailleurs, c'est vraiment bizarre que tu sois le premier seulement à le remarquer. C'est un texte que j'ai déjà pas mal montré. En plus, je croyais avoir mis "pour se réchauffer", ça sonne mieux. Je vais attendre un peu pour tout mettre en même temps dans un post à Nico ^^ "Un détail qui m'a chiffoné : au début c'est clairement le café qui raconte, qui détaille, qui observe. Puis, au fil du récit, (notamment avec l'apparition de Vincent) son point de vue est remplacé par une narration neutre et impersonnelle. Elle n'est pas moins talentueuse, mais pourquoi ce changement ?" Parce que c'est une espèce d'introduction...parce que, aussi, c'est repris d'un roman de Queneau...parce que, enfin, je voulais que le ton neutre prenne le dessus sur le ton de l'observation. "Avec une petite touche d'espoir tout de même" Ca, ça m'intéresse particulièrement. La touche d'espoir, tu la vois dans quoi? Parce qu'il a arrêté de fumer? Tchollos : "Je n’aime pas le fait qu’il n’y a pas d’histoire, du moins pas vraiment, non pas qu’il faille toujours en avoir une mais ici, je ne sais pas si ça va bien exprimer ce que je veux dire, le seul vrai file rouge, c’est vous, c’est l’auteur (et pas le café, pas le personnage). Il y a beaucoup de réflexions personnelles qui semblent s’aligner ou se mélanger. Les traits de génie, l’introspection, les observations tout ça, c’est parfait, mais elles ne semblent pas (juste un ressenti) s’accrocher à quelque chose. Il manque ce petit je ne sais quoi pour que je m’identifie, pour que je plonge. La catégorie réflexions/dissertations me semble plus adaptée que sentimental/romanesque et je suis pourtant sûr que votre volonté est de passer une émotion plus qu’une idée." J'aurais bien aimé que ça accroche tout le monde, cette lassitude devant la vie, et pas seulement quelques personnes. Je sais que devant un texte comme ça (notamment de Queneau et Agota Kristof), je veux dire un texte de la désillusion, de l'ennui quotidien, de l'indifférence triste et quand même avec un peu d'espoir, je suis personnellement extrêment touchée. Parce que c'est comme ça que je me sens souvent. Mais si, en ne l'ayant pas vécu comme tel, le lecteur ne le ressent pas comme ça, c'est que quelque chose n'a pas été bien fait. Je n'aime pas la classification des textes par catégorie et j'ai mis du temps à choisir la mienne. Mais si ce texte est perçu comme dissertatoire avant d'être sentimental, alors il est raté. A mon avis, il n'est qu'à moitié raté, parce que la majorité des lecteurs ne l'ont pas ressentis... mais un lecteur dans ce cas, c'est déjà assez :) Je me demande si cette pensée qui t'est venue, n'est pas, en fait, un certain sentiment devant le style de récit. C'est tellement dur à expliquer parce que c'est tellement flou, que j'ai de grandes chances d'être vraiment pas claire : un style de récit, des personnages auxquels on ne s'attache pas de la même manière que dans les récits classiques, une narration détachée... Ca m'intéresse.
Contribution du : 10/06/2007 19:47
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Re: Sur le Café |
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Organiris Animodérateur
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Je crois que les étudiants en lettres et autres critiques littéraires ont souvent tendance à vouloir tendre vers la perfection littéraire au détriment du lecteur "lambda".
Aussi, ce qui peut plaire à un public d'initiés" risque souvent de laisser le reste du monde un peu tiède. Peut être que j'explique mal ce que je ressens, j'ai bien compris l'intérêt de ton texte et j'ai-je crois- ressenti ce que tu voulais nous faire ressentir, mais lorsqu'on écrit pour d'autres, il doit falloir prendre en compte leurs désirs et y coller au mieux avec ce qu'on a "en magasin". Je n'irais pas jusqu'à qualifier ta nouvelle d'expérimentale, mais peut être manque t il quelques repères pour le lecteur, lui, il a besoin de s'accrocher à quelque chose, pas nécessairement une histoire mais un fil directeur. Décidément, j'ai la fâcheuse impression de ne pas réussir à me faire comprendre en ce moment... Bon, ben je vais aller écrire une nouvelle, c'est plus mon truc ^^.
Contribution du : 10/06/2007 20:13
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Re: Sur le Café |
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Maître Onirien
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La touche d'espoir je l'ai vue dans le dernier extrait du journal de Vincent.
Jusque là, il ne fait qu'être là. Au mieux il observe, mais généralement il est simplement là. Le temps coule sur lui, indifférent, on le sent détaché de tout. Le premier extrait de son journal traduit ceci à la perfection, il ne fait que raconter son quotidien, avec une tentative de le généraliser aux autres (usage du on à la place du je), peut être pour se sentir moins seul, ou se convaincre que les autres sont comme lui. Il y a bien des éléments de réflexion, mais ils n'aboutissent pas. De la même manière qu'il revient toujours au café, rien de ce qu'il tente n'aboutit. Ses "amis" ne parviennent pas à l'entrainer ailleurs, le chocolat ne parvient pas à être remplacé par le bonbon sur le bord de la tasse, quoiqu'il se passe dans sa vie, Vincent en revient au café, et à son amertume. Son deuxième extrait, sans être optimiste loin de là, traduit (j'ai trouvé) l'amorce d'une vrai réflexion. Quand il écrit "J'ai toujours exécré l'amer mais depuis que je bois du café, je le sens partout." Ca m'a tout à fait évoqué le comportement de certaines personnes qui quand elles sont malheureuses (rupture, deuil, échec personnel ou professionnel etc.) au lieu de chercher à se changer les idées, à aller de l'avant, se murent dans leur chambre, volets fermés, et écoutent une musique triste ou nostalgique. Quand on vient les voir, elles ne font que parler de ça, comme un sorte de complaisance morbide dans laquelle elles se forcent à rester, au lieu d'aller de l'avant. Vincent n'en est pas encore là, mais j'ai l'impression qu'il a pris conscience de ça. Il entretient son amertume, mais même cette dernière doit être de qualité. "Dans la vie, un faux pas peut gâcher toute une existence. C'est la tasse qui vous échappe des mains et qui se brise au sol en mille morceaux." J'extrapole largement, mais ça peut aussi être la solution pour ne plus boire de café. Et donc, quitter l'amertume. "à boisson amère, monde amer". J'ai l'impression que cette prise de conscience peut être un premier pas sur le chemin de la "guérison", une façon de reprendre les rennes de sa vie et d'essayer d'en améliorer le quotidien. Peut être commencer par remettre du sucre dans le café, avant de changer de boisson. C'est complètement personnel, je suis quelqu'un de très optimiste, complètement incapable de me retrouver dans le même état que ce pauvre Vincent, donc j'ai tendance à saisir le moindre signe d'espoir, car pour moi c'est ce qu'il y a de plus important. Plus on est bas, plus on peut remonter. Mais je suppose que quelqu'un de moins guilleret pourrait trouver cette fin nettement moins enthousiaste... C'est la force (et aussi ce qui peut les rendre déprimant) de ce type de textes : il est facile de s'y retrouver, ou tout du moins de réfléchir sur soi même. Concernant la cigarette, ça peut en être un autre signe, ou pas. Il taxait avant de se remettre aux roulées, le fait qu'il ait arrêté de fumer peut aussi vouloir dire qu'il se retrouve finalement seul, sans personne à taxer. Mais je préfère me dire qu'il va prendre conscience de son état, et peut être, ne plus voir l'amertume du café comme le reflet de sa propre vie... Le schweppes c'est amer, et pourtant, ça pétille, c'est vivant. Et du schweppes au fanta, il n'y a qu'un pas xD J'espère que ça répond à ta question ;)
Contribution du : 10/06/2007 20:24
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Chevalier d'Oniris
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"Je me demande si cette pensée qui t'est venue, n'est pas, en fait, un certain sentiment devant le style de récit. C'est tellement dur à expliquer parce que c'est tellement flou, que j'ai de grandes chances d'être vraiment pas claire : un style de récit, des personnages auxquels on ne s'attache pas de la même manière que dans les récits classiques, une narration détachée..."
Il s'agit je crois, avant tout, de mon manque d'expérience face à ce style, sûrement, tu as raison. Je ne porte pas de jugement, enfin si, et je te juge excellente ;) mais en même temps, j'ai des goûts personnels de lecture, c'est donc très subjectif. Peut-être que je manque un peu de sensibilité... Tu dis "personnages auxquelles on ne s'attache pas de la même manière que dans les récits classiques"... C'est un point très, très intéressant et c'est vrai que je ne comprends pas. Y a -t-il différente manière de s'attacher? Nous sommes très proche dans beaucoup de chose, presque jumeau dans notre façon de penser mais nous différons peut-être sur ce point. Le personnage quelqu'il soit est essentiel à mes yeux. Peu importe le style, peu importe le thème, le personnage cristallise les intentions de l'auteur. Sans lui, il ne peut pas à mes yeux y avoir d'identification du lecteur et sans identification cela devient difficile de faire passer une émotion. Je n'ai pas assez de culture littéraire pour faire des références précises mais je crois que même les auteurs les plus difficiles ont construis leurs oeuvres autour d'un personnage...Même si ce personnage est "JE"... Je crois avoir compris ton but, ton objectif. Cette originalité formelle qui doit souligner l'idée du temps qui passe, de la mélancolie des secondes qui s'écoulent, qui filent, des choix qu'on doit faire, des décisions qu'on doit prendre...mais je l'ai compris intellectuellement et pas émotionnellement (je serais peut-être le seul, t'inquiètes) parce que l'absence de quelque chose pour m'accrocher m'empêche de fusionner avec le texte. Je garde de la distance, tu parles de narration détachée. Comment s'attaché à du détachement? Ce n'est pas une critique du tout Ama, je crois que tu le sais, il n'y pas de règles d'écriture à suivre, et s'il y en a , quel bonheur de pouvoir les transcender comme tu l'as fait. C'est juste une attente personnel de lecteur. ;)
Contribution du : 10/06/2007 20:35
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Re: Sur le Café |
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Chevalier d'Oniris
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Cyberalx : "Aussi, ce qui peut plaire à un public d'initiés" risque souvent de laisser le reste du monde un peu tiède."
J'en ai très conscience et c'est peut-être même un de mes tout premiers objectifs, de pouvoir plaire à d'autres qu'aux initiés. C'est pas toujours facile, surtout quand on a complètement intériorisé initiation. Ca reste à jamais un travail =) "le lecteur, lui, il a besoin de s'accrocher à quelque chose, pas nécessairement une histoire mais un fil directeur." C'est au moins la troisième fois que vous reprenez ensemble cette critique. Et je ne peux pas m'empêcher de penser à kêkchose... Et si c'est ce que je voulais, ne pas avoir de fil directeur? Que le lecteur, justement, se sente perdu, n'arrive pas à se raccrocher à quelque chose? C'est un des sentiments les plus importants de ce texte. Alors, même en reproche, j'en arrive à percevoir cette critique tout à fait juste comme, quelque part, une qualité. Vous voyez ce que je veux dire? Ninj' : tes commentaires m'impressionnent beaucoup. Ce que tu vois, ce que tu ressens, ce que tu y as perçu, tout est d'une justesse troublante pour moi. Personnellement, j'avais aussi senti l'espoir et je voulais en mettre, mais je n'arrivais pas très bien à le cerner. Tu as tout à fait trouvé ce qu'il fallait dire. Tchollos : je rencontre rarement des gens aussi modestes que toi ^^ a mon avis, tu n'es pas du tout un lecteur ni un auteur lambda, mais la manière dont tu y crois avec force t'honnore tout à fait. Tu serais le dernier dont j'estimerais qu'il "manque de sensibilité". Ce que tu dis est parfaitement juste. Je m'en suis vraiment rendue compte pendant que je lisais ton post (merci). Il faut une identification avec un personnage ou plusieurs, une identification émotionnelle. C'est complètement indispensable. Peut-être que Vincent n'en donne pas assez le loisir. Jusqu'à aujourd'hui, j'ai toujours été cruellement déçue de ne pas voir mes nouvelles transformées en roman. Mes écrits gagneraient beaucoup à être plus longuement menés, mais je n'ai pas encore le niveau. Mais je pense tout de même qu'une partie de la gêne sur le non-récit et le non-personnage vient d'une certaine habitude de lecture. Je n'ai pas encore assez bien trouvé le moyen de rompre cette habitude tout en en proposant une autre aussi agréable. Par habitude de lecture, j'entends tout ce qui a été nouveau un jour et qui est classique maintenant. La manière dont sont amenés les dialogues, les dialogues eux-mêmes, les descriptions, les règles de l'écriture (en somme, il y en a beaucoup). Je suis vite fait une adepte du "nouveau roman" tel qu'en parle Nathalie Sarraute. Pour elle, il faut capter le lecteur moderne dans de nouvelles formes, qui le déconcerte au point de lui faire ressentir à un autre niveau, avec une autre forme d'attachement. Son roman "Enfance" illustre bien ces idées : elle a innové dans l'autobiographie et d'une façon tout à fait géniale. Elle cite autrement un auteur anglais, je ne me souviens plus lequel, qui a écrit un livre composé uniquement de dialogues et sans précision aucune des dialogueurs eux-mêmes (comme l'a presque fait Coline sur ce site). Elle cite par ailleurs Proust, qui a son avis, a apporté quelque chose de nouveau dans les descriptions, mêlant intimement les sentiments à la forme. Je l'ai tout de suite mis en relation avec ta remarque: presque "proustien" même si le rapport que tu voulais souligner n'est pas celui-là.
Contribution du : 10/06/2007 20:35
Edité par Ama le 10/6/2007 20:51:53
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Re: Sur le Café |
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Organiris Animodérateur
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le Schweppes, le Fanta... Non mais c'est ta copine qui te met des idées comme ça dans la tête ?
De la Guiness à la Vapeur cochonne il n'y a qu'un pas, là, ça parle !
Contribution du : 10/06/2007 20:37
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Re: Sur le Café |
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Maître Onirien
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Ouais mais non, j'aime pas le schweppes et j'aime le fanta, la transition est parlante.
J'aime la guiness, passer à une autre bière même moins amère serait beaucoup moins pertinent ^^ Ninj'
Contribution du : 10/06/2007 20:45
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Re: Sur le Café |
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Chevalier d'Oniris
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j'ai édité mon précédent post parce que j'avais loupé Tchollos ^^
Contribution du : 10/06/2007 20:49
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sapeupa nonplu réucir atou lécou, défoi sa réuci bien oubien alore secsa foir défoi safoir sécome tou défoi sava pa ipouce rien du tou, fopa pleuré poursa |
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Re: Sur le Café |
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Organiris Animodérateur
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On devrait proposer la création d'une nouvelle catégorie : Les meilleurs commentateurs, en tête de liste je mettrais les pondeurs de pavés que sont Ninjavert et Ama ou Tchollos.
Non mais sans déconner, à coté de vous je me sens comme Wayne face à Alice Cooper (en plus, j'ai la même coupe de cheveux et les mêmes potes...). Tout ça pour dire que je trouve ça merveilleux (oui, je me répète) la façon que vous avez d'analyser les choses de la sorte, bravo et merci, c'est avec plaisir que je dévore vos commentaires subtils intelligents et structurés.
Contribution du : 10/06/2007 20:58
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Re: Sur le Café |
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Chevalier d'Oniris
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"Mais je pense tout de même qu'une partie de la gêne sur le non-récit et le non-personnage vient d'une certaine habitude de lecture."
Yep, pas de doute. Des siècles de littérature depuis Homer jusqu'à Rowling, ça fait de grosses racines profondes mais heureusement qu'il y en a comme toi qui essaye de faire autre chose, d'exploser les barreaux de la prison. Tu sais, tu as le talent, tu as la réflexion, tu as la capacité de travail, tu as le recul, tu as...enfin, tu as plein de chose... On en arrive à la question finale et fondamentale : "Qu'est ce que je vais faire avec tout ça?", "Qu'est ce que je veux?" "Jusqu'à aujourd'hui, j'ai toujours été cruellement déçue de ne pas voir mes nouvelles transformées en roman." C'est évident que ta démarche s'inscrit sur la longueur car elle est si fine qu'elle exige du temps pour s'installer. "Le rouge et le noir" en 23000 caractères, ce serait vraiment sans intérêt... "Je l'ai tout de suite mis en relation avec ta remarque: presque "proustien" même si le rapport que tu voulais souligner n'est pas celui-là." Un "presque proustien" qui n'avait rien d'anodin ;)))
Contribution du : 10/06/2007 21:11
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